Traverser la frontière

Auteur -Michael

TLF 083 : Du cirque aux missions humanitaire en Afrique, incroyable reconversion

Envie de travailler dans l’humanitaire ? Tenté par une reconversion professionnelle ?

Dans cette interview, retrouvez Quentin qui est passé du jonglage en France à devoir gérer des situations de crises, en zones de guerres africaines.

Vous allez découvrir les raisons de cette étonnante reconversion, ses expériences dans les ONG en Afrique ou en Asie et son point de vue sur les carrières dans l’humanitaire.

Écoutez tout de suite l’épisode (53 min) :

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TLF 082 : Quitter une vie rangée pour voyager en famille depuis 5 ans

Envie de voyager en famille ? De sortir d’un moule un peu trop formaté ?

Dans cette interview, retrouvez Marie-Claude qui a décidé de partir à la découverte du monde avec son conjoint et son enfant . Ils ont quitté leur Québec natal il y a 5 ans !

Vous allez découvrir pourquoi elle a décidé de changer de vie, comment se sont déroulé les 5 premières années de voyage et comment elle voit ce mode de vie évoluer dans le futur.

Écoutez tout de suite l’épisode (53 min) :

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Comment dépenser moins sur la nourriture en voyage

Cet article est le chapitre 14 du livre Voyage à Durée Indéterminée

La nourriture est le troisième poste de dépense en voyage après le transport et l’hébergement. Il va bien falloir vous nourrir tous les jours, sinon vous n’allez pas voyager longtemps !

Le restaurant est l’équivalent de l’hôtel, mais pour la nourriture.

On pense souvent que voyager équivaut à manger au restaurant, probablement dû à une déformation venue des vacances de quelques semaines, où l’on veut se faire plaisir.

Par contre, manger au restaurant tous les jours pendant des années, cela va compliquer l’équation de votre budget.

Dans ce chapitre, vous allez découvrir tous les moyens alternatifs au restaurant pour vous nourrir en voyage.

1) Manger comme les locaux

Dans des pays avec un cout de la vie plus bas, vous allez remarquer que les locaux mangent comme vous et moi. À part dans certaines régions du monde où malheureusement des personnes meurent de faim, les gens mangent tous les jours et vivent correctement.

Encore une fois, s’ils ont des salaires plus bas et mangent normalement, vous pouvez le faire aussi, pour moins cher qu’en France. Si vous souhaitez manger pour moins cher, faites comme les locaux.

Essayez de répondre à ces questions :

  • Mangent-ils au restaurant ? Chez eux ? Dans la rue ? Dans les centres commerciaux ?
  • Quels aliments sont privilégiés ? Du riz produit sur place ou de la viande importée ?
  • Où font-ils leurs courses ? Dans un hypermarché ou un marché local ?

Observez, demandez et imitez les comportements des locaux concernant la nourriture, cela vous garantira de ne pas dépenser trop d’argent.

Par contre, ne vous attendez pas à manger comme en France.

Chaque pays possède ses particularités culinaires et pour manger le moins cher possible, il faut manger local. Si vous souhaitez absolument manger du saucisson et du camembert importés, cela va vous revenir cher !

Quand j’étais au Brésil, je mangeais du riz et des haricots quasiment tous les jours, il s’agit de l’alimentation de base. Accompagné de viande de porc et de farine de manioc, il s’agit de la fameuse « feijoada ». En plus de ça, les Brésiliens mangent beaucoup de fruits et il est très simple d’obtenir des jus de fruits délicieux (mangue, banane, goyave et autres fruits inconnus en France) pour trois fois rien.

Par exemple, en France on mange du pain tous les jours, cela fait partie de notre nourriture de base. Dans de nombreux pays, vous ne trouverez jamais une bonne baguette comme chez nous, ils ont d’autres habitudes alimentaires.

Bref, attendez-vous à quelques chocs culturels et des petites découvertes pour vos papilles gustatives. C’est aussi ça les joies du voyage.

2) Acheter de la nourriture

Et si vous achetiez directement votre nourriture, votre matière première, plutôt que d’aller au restaurant ? Il s’agit d’une astuce de base, mais tellement importante à intégrer en voyage.

En France, nous allons tous faire des courses pour ensuite manger ou cuisiner chez nous. Vous pouvez faire de même à l’étranger, c’est même fortement recommandé si vous êtes dans un pays où le cout de la vie est élevé.

Que ce soit dans un grand supermarché ou un petit marché local, vous pourrez toujours acheter de la nourriture à l’état brut.

Si vous n’avez pas accès à une cuisine, il y a énormément d’aliments que vous pouvez acheter et manger quand vous le voulez, comme :

  • Des fruits, souvent délicieux, qui apportent une bonne énergie. Mention spéciale à la banane, présente partout dans le monde, pas chère et remplie de vitamines !
  • Des légumes, comme des tomates, des carottes, betterave, concombre, que vous pouvez manger n’importe où.
  • Des fruits secs et oléagineux (noix, amandes…) qui font d’excellents snacks.
  • Du chocolat, des gâteaux ou autres barres de céréales si vous avez un penchant pour le sucre et les aliments un peu moins « sains ».
  • Acheter du pain et de quoi faire des sandwichs, c’est toujours utile pour un bon déjeuner.

Il y a encore plein d’aliments que vous pouvez acheter et qui vont changer selon les pays où vous vous trouvez. Le principe est d’éviter le restaurant qui va revenir cher et privilégier l’achat de votre propre nourriture.

3) Cuisiner

C’est un peu le Saint Graal pour manger pas cher en voyage, celui de cuisiner lorsque vous avez accès à une cuisine.

En faisant vos courses et en préparant vos plats, vous serez sûr de dépenser un minimum d’argent. C’est l’une de mes options préférées en voyage, car elle me permet de manger ce que je veux, de la nourriture saine et pas chère.

En soi, avoir une cuisine en voyage n’est pas si compliqué au vu de toutes les options de logement qui s’offrent à vous. En auberge de jeunesse, en location d’appartement, chez l’habitant ou même dans certaines guesthouses, vous aurez accès à une cuisine.

Pour les plus roots d’entre vous qui partent à pied ou à vélo, l’option réchaud à gaz/essence existe !

Ma recette favorite un peu partout dans le monde est une salade géante. Je vais au marché, j’achète plein de légumes, je trouve toujours un peu de riz, puis j’ajoute du poulet ou des œufs. On lave tout ça, on découpe, on cuit, on assaisonne et c’est parti !

Je me souviens lorsque je suis resté deux semaines dans une guesthouse à Puerto Lopez, sur la côte Pacifique de l’Équateur. Le matin, c’était salade de fruits, le midi j’allais dans un petit restaurant avec un menu du jour à 2€ et le soir c’était salade géante ! Je m’en tirais à moins de 5€ de nourriture par jour sans soucis.

Il est aussi courant de faire de gros repas à plusieurs dans les auberges de jeunesse, souvent à base de pâtes !

Il suffit de trouver d’autres voyageurs motivés pour préparer une bonne plâtrée, tout le monde participe au cout et généralement, cela revient très peu cher. Sans oublier la nourriture laissée par les voyageurs. Il y a toujours des restes ou de la nourriture non utilisée dans les cuisines d’auberge de jeunesse. Que ce soit dans les frigos ou placards, il y a souvent un espace « commun » avec des aliments que vous pouvez utiliser, il faut savoir en profiter !

Dernière astuce pour les buveurs de thé ou café. Vous pouvez très bien emporter avec vous des sachets de thé ou du café soluble, cela vous évitera de les payer au restaurant.

Ne négligez pas vos qualités de cuistot, même si elles sont basiques elles vous seront très utiles et vous permettront de dépenser moins en voyage.

4) Street Food

La nourriture de rue, appelée internationalement « street food » est l’un des ingrédients essentiels pour manger pas cher en voyage. Assez peu répandue en France, la street food est quelque chose de courant dans de nombreux pays, surtout en Asie.

Si vous allez en Thaïlande et ne mangez pas dans la rue, c’est comme venir en France et ne pas manger une baguette. Inconcevable.

Même si en France, on voit l’émergence assez récente de street food avec les fameux food trucks. Cela n’a pas grand-chose à voir avec ce qu’on peut retrouver à l’étranger. Souvent moins règlementé, plus bordélique et plus authentique.

Comme son nom l’indique, on mange dans la rue, il n’y a pas forcément de quoi s’assoir et on peut manger de tout et n’importe quoi.

Il y a plusieurs avantages à manger de la street food : le prix très abordable, la possibilité de s’imprégner de la culture locale, de manger des plats savoureux, de faire travailler les locaux et puis c’est convivial !

Je me souviens d’un employé d’une auberge lors de mon passage dans la ville de Malang, en Indonésie.

Il ramenait toujours un plat tout prêt à midi, qui avait l’air délicieux. En discutant un peu, il m’explique que cela s’appelle « Gado-Gado » une sorte de salade composée de haricots, de pommes de terre, de choux, d’épinards, de tofu et d’oeufs, le tout accompagné d’une « peanut sauce ».

Il m’indique où se trouve le vendeur de ce succulent repas. Il s’agissait juste d’un couple, qui était au coin d’une intersection de deux rues, avec une moto transformée en « restaurant mobile ». Il ne faisait qu’un seul plat, le fameux « Gado-Gado » et je peux vous dire qu’il y avait tout le temps du monde. Pour 1€, tu avais un bon plat, sain et prêt en 30 secondes. J’y suis retourné tous les jours durant mon séjour à Malang !

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais la street food peut prendre toutes les formes et surtout n’importe quel type de nourriture.

Viande grillée, nouilles, salade, gâteaux, hot dog, soupe, sandwich, raviolis, jus de fruits… vous trouverez de tout ! Si vous n’avez aucune idée à quoi ressemble la street food en Asie, tapez « street food bangkok » dans google images pour avoir une petite idée.

5) Les restaurants à privilégier

Ne pas manger au restaurant du tout durant votre voyage est quelque chose qui frise l’impossible. Mais comme pour les hôtels avec les guesthouses locales, votre choix des restaurants va largement influencer votre budget.

Où que vous alliez, il faut généralement éviter les restaurants à touristes. On les repère facilement, ils se trouvent dans les endroits fréquentés, les menus sont traduits dans toutes les langues, ils sont tout beaux, tout propres et vous verrez une majorité de touristes dedans.

Le rapport qualité/prix sera bien souvent médiocre dans ce type d’établissement. C’est le cas dans toutes les grandes villes du monde.

À Paris par exemple : on voit bien bien les restaurants à touristes près des monuments, avec des prix démesurés pour une qualité qui laisse à désirer. Alors qu’on peut trouver des petits bistrots, bien plus sympa avec une bien meilleure qualité et des prix raisonnables. C’est partout pareil.

Le premier réflexe pour choisir un restaurant est tout simplement de demander aux locaux ou aux expats. Je demande toujours un restaurant « good, local and cheap », quelque chose de bon, local et pas cher. Vous aurez toujours de bonnes adresses à tester.

Pour les plus technophiles d’entre vous, TripAdvisor est une bonne option pour trouver des restaurants pas chers. Choisissez le prix le plus petit et allez voir les avis des restaurants les mieux notés. Si tout le monde dit que c’est bon et pas cher, il doit y avoir un peu de vrai là-dedans.

Enfin, comme indiqué dans la première astuce, si vous voyez un restaurant plein de locaux, c’est un bon signe, vous devriez y faire un tour !

Je me souviens avoir trouvé à Barranquilla en Colombie, une « cantine » à deux minutes de chez moi, j’y allais 3/4 fois par semaine. C’était un petit restaurant qui ne payait pas de mine, mais qui avait une sorte de menu du jour tous les midis pour 3€.

Les locaux et travailleurs mangeaient là-bas, donc pas de soucis au niveau de la qualité. Le menu était composé d’une soupe en entrée, d’un plat principal comprenant généralement un mix riz/viande/salade/plantain frit ainsi qu’un jus de fruits. Loin de tous lieux touristiques, mais dans un quartier aisé de la ville, je peux vous dire que le rapport qualité/prix était excellent.

Oubliez les grandes chaines de restauration internationales et les fast foods.Il est tellement plus intéressant de manger local, que ce soit pour le gout, la découverte et surtout pour votre portemonnaie.

6) Petit-déjeuner et buffet

Bon, je vais ici vous donner une petite astuce de radin : utiliser les petits-déjeuners et les buffets pour faire votre stock de nourriture.

Que ce soit dans une auberge avec le petit-déjeuner offert ou bien dans des hôtels avec un buffet pour le petit-déjeuner, vous avez l’occasion de « gratter » un peu de nourriture.

Prendre quelques fruits en plus, des tranches de pain, se faire un sandwich ou mettre n’importe quelle nourriture dans son sac. Tout est possible.

Je me souviens à Bruxelles, lorsque je suis resté en hôtel pendant trois jours pour un salon professionnel sur le voyage, le buffet du petit-déjeuner était vraiment excellent et en grande quantité. Je n’ai pas hésité une seconde à me faire de copieux sandwichs pour mon repas du déjeuner. Malgré quelques regards interrogateurs, je fus ravi de voir que je n’étais pas le seul à faire ça parmi mes collègues blogueurs.

J’avoue, je suis un peu radin sur les bords, mais voyager à temps plein à travers le monde demande une certaine discipline financière !

Sachez enfin que lorsqu’il y a un buffet, il y a du gaspillage, donc il n’y a pas matière à être gêné. Surtout quand on sait que la plupart des aliments, encore comestibles, sont jetés directement dans les poubelles.

7) Récupérer de la nourriture gratuitement

Pour les plus économes d’entre vous, il existe une solution alternative, celle de récupérer de la nourriture gratuitement. Un mouvement né en 1999 aux États-Unis, le freeganisme, met en avant la récupération des aliments destinés à être jetés pour les consommer ou les partager.

Savez-vous le gaspillage alimentaire représente 1,3 milliards de tonnes par an dans le monde ? Soit environ 30 % de la production de denrées alimentaires destinées à la consommation humaine.

Ce gaspillage de nourriture provient à 42 % des ménages et 39 % de l’industrie agroalimentaire. C’est un réel problème qui a de lourds impacts économiques, environnementaux et sociaux. En tant que voyageur à petit budget, vous pouvez utiliser ce problème à votre avantage en faisant du dumpster-diving et du table-diving un peu partout dans le monde.

Le dumpster-diving, en français « glanage alimentaire » est le fait de récupérer dans les poubelles des produits encore consommables.

Que ce soit les grandes surfaces, les marchés de fruits et légumes, épiceries ou des commerces de bouches (boulangerie, pizzerias…). Beaucoup de produits encore consommables, souvent dans leurs emballages, sont jetés tous les jours, à vous d’être à l’affut et d’aller regarder ce qui peut se cacher dans les poubelles.

Table diving, en français « récupérer de la nourriture abandonnée sur les tables » est assez explicite, mais un peu plus compliqué à mettre en pratique. Il s’agit du même principe, de manger ou récupérer la nourriture que les autres n’ont pas finie.

Plus d’infos là-dessus dans le podcast avec Astrid où l’on parle des façons efficaces d’économiser en voyage.

J’ai récemment eu l’occasion de regarder le film documentaire Just eat it.

Pour résumer, c’est un couple américain qui décide, pendant 6 mois, de ne plus acheter de nourriture, mais seulement de manger avec de la nourriture destinée à être jetée. Ils sont donc allés dans les poubelles du supermarché, à la fermeture des restaurants et ont réussi à vivre sans soucis. D’ailleurs, ils avaient même trop de nourriture ! Leur frigo et leurs armoires étaient remplis et ils donnaient leurs aliments à des amis et voisins. Au bout de six mois, ils ont calculé qu’ils avaient récupéré gratuitement pour 20 000€ de nourriture !

Vous allez peut-être me dire que cette technique est un peu extrême. Je suis plutôt d’accord, mais c’est une possibilité qui s’offre à vous et qui est entièrement gratuite si vous avez un petit budget voyage.

Je voudrais finir cette section avec une citation du livre de Benjamin Lesage, Voyager sans argent :

« Las Palmas (Espagne), c’était le retour forcé à la civilisation, les conteneurs des supermarchés étaient pleins à craquer de nourriture et si nous mangions comme des rois, nous ne pouvions nous empêcher de ressentir une amertume pesante en pensant à tout ce gaspillage. Tous les deux ou trois jours, nous allions à l’arrière d’un supermarché situé à cinq-cents mètres du squat où nous dormions. À 16H30, les employés sortaient les poubelles et nous avions jusqu’à 17H, heure à laquelle passe le camion-benne, pour en extraire ses merveilles. Et à chaque fois, c’était environ cinquante kilos de fruits, légumes et produits laitiers que nous trouvions… Sans compter les kilos de viandes et de poissons que nous laissions pourrir dans les poubelles.

Dans la ville, il y avait une dizaine de supermarchés comme celui-là, chaque enseigne jetait cette même quantité chaque jour. Pas la peine de faire de calculs compliqués pour comprendre l’ampleur du gaspillage et visualiser de nos propres yeux les chiffres alarmants énoncés pas la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) : dans le monde, plus d’un tiers de la nourriture terminait à la poubelle, que ce soit au niveau des industries, des agriculteurs ou chez le consommateur. Chaque seconde, quarante et un mille deux cents kilos de consommables étaient jetés. Nous divisions dans l’abondance, se gavant de produits périmés, mais encore consommables, de fruits et légumes légèrement abimés ou trop bizarres esthétiquement pour être mis en rayons. »

8) Doucement sur l’alcool

L’alcool fait partie du budget nourriture, mais parfois il peut le plomber dangereusement.

Boire de l’alcool fait partie des expériences de voyage. Vous pouvez tester des boissons inédites, faire la fête comme les locaux et en apprendre un peu plus sur la culture d’un pays.

Tester une Guinness en Irlande, une Caïpirinha au Brésil, de l’Aguardiente en Colombie, la Tequila au Mexique, un Porto au Portugal, de la Vodka en Russie ou un Mojito à Cuba, il y en a des choses à boire ! Comme les touristes qui viennent en France veulent boire du vin ou du champagne.

Je ne suis jamais le dernier lorsqu’il s’agit de boire quelques verres, surtout à l’étranger. Par contre attention, car le cout de l’alcool s’additionne vite et la note peut se révéler salée pour vos repas et sorties. Lorsqu’on commence à prendre un verre, généralement les autres suivent beaucoup plus facilement.

Dans certains pays, l’alcool va être cher et va exploser votre budget.

Imaginons que vous ayez un budget de 10€ par jour pour manger, si vous prenez quelques bières dans un bar, vous allez directement doubler votre budget. Sur le long terme, ça ne fonctionnera pas si vous avez un petit budget.

La modération sur l’alcool est primordiale, autant pour votre santé, votre sécurité que votre compte bancaire. Faites attention à vous et ne vous prenez pas des cuites jour après jour, il y a tellement d’autres choses à faire en voyage

Ce qu’il faut retenir :

  • Imitez les locaux pour manger moins cher
  • N’hésitez pas à acheter et cuisiner votre nourriture
  • Mangez dans la rue, c’est souvent délicieux et peu onéreux
  • Privilégiez des restaurants locaux et non les grandes chaines
  • Tentez de récupérer de la nourriture gratuitement
  • Ne prenez pas trop de cuites !

Livre : Voyage à Durée IndéterminéeCet article est un extrait du livre Voyage à Durée Indéterminée qui est disponible depuis 10 janvier 2017 au format papier, ebook et PDF.

C’est le livre parfait si vous avez envie de faire un voyage au long cours, mais que vous n’avez jamais franchi le pas. Il détaille comment surmonter vos peurs, voyager moins cher, gagner de l’argent à l’étranger ou encore comment planifier votre aventure.

TLF 081 : Arrivé à 10 ans au Sénégal, il déclare son amour à sa terre adoptive

Envie de vivre au Sénégal ? De comprendre le parcours d’un enfant d’expatrié ?

Dans cette interview, retrouvez Kevin qui a vécu toute sa vie entre le Maroc, la France et le Sénégal avant de s’installer définitivement à Dakar, sa ville de cœur.

Vous allez découvrir son histoire mouvementée, à quoi ressemble la vie d’un adolescent français à Dakar, le choc culturel de vivre à Paris et ce qu’il pense du Sénégal.

Écoutez tout de suite l’épisode (54 min) :

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Test Lifestraw et comparatif des gourdes filtrantes en voyage

L’eau est essentielle au fonctionnement de notre corps. Lorsqu’elle coule, bien traitée et en abondance à travers nos robinets français, tout va bien.

Mais en voyage, où l’eau potable est parfois une denrée rare, tout se complique.

J’ai déjà chopé la turista, en Indonésie ou en Colombie. Je peux vous dire que rester coincé aux toilettes au lieu de faire de la plongée ou une belle randonnée, c’est quand même ballot.

En tant que voyageur on y passe tous un jour, et si cela vous n’ait pas encore arrivé, ne vous inquiétez pas, elle s’occupera de vous !

Tant que c’est une petite diarrhée ça va, mais quand une bonne gastro, voire la fièvre typhoïde, la dysenterie ou certaines hépatites débarquent, c’est moins beaucoup drôle.

Vous ne pourrez jamais contrôler à 100% tout ce qui rentre dans votre corps en voyage, mais vous pouvez contrôler l’eau que vous buvez.

Alors oui, on achète des bouteilles d’eau pour être certain de ne pas tomber malade, mais au bout de quelques semaines ou quelques mois de voyage, le portefeuille tire la gueule (sans l’impact sur l’environnement).

Heureusement, il existe maintenant d’excellents moyens de boire de l’eau en toute sécurité, partout dans le monde. Je pense notamment aux fameuses gourdes filtrantes ou bien aux pailles filtrantes, pastilles purificatrices et autres rayons UV.

Dans cet article, je vous livre mon avis sur la gourde Lifestraw après un an d’utilisation.

Nous comparons ensuite les autres bouteilles filtrantes du marché, pour enfin terminer sur les alternatives aux gourdes pour purifier votre eau en voyage.

Avertissement : vous allez devenir super calé dans la purification d’eau !

Mon avis sur la gourde filtrante LifeStraw

En novembre 2016, j’ai embarqué direction le Vietnam pour un voyage de 10 mois. Cela fait plus de 8 ans que je voyage et pour la première fois, j’ai acheté une gourde filtrante.

C’est l’un des meilleurs achats que j’ai pu faire et ma gourde Lifestraw me suit dorénavant partout !

1) Les raisons d’acheter une gourde filtrante

Durant tous mes voyages précédents, j’achetais continuellement des bouteilles d’eau en plastique : 50 cl, 1 L, 2 L ou des bidons de 5 ou 10 litres. Parfois je remplissais ces bouteilles avec l’eau courante une fois terminées, parfois je devais les jeter et en racheter, car l’eau n’était pas potable.

Avant le Vietnam, j’ai donc changé de stratégie et décidé d’arrêter d’acheter des bouteilles d’eau à tout bout de champ en voyage. Je savais que la qualité de l’eau au Vietnam serait très variable, alors je me suis lancé à la recherche d’une bonne gourde filtrante.

J’y voyais 4 avantages :

  • Au niveau du budget : plus besoin d’acheter des bouteilles
  • Au niveau écologique : arrêter de jeter du plastique
  • Au niveau sanitaire : diminution des risques de maladie
  • Au niveau pratique : toujours avoir de l’eau sur soi, dans la même bouteille

Quand j’ai commencé à chercher une bouteille filtrante, une est sortie du lot : la gourde Lifestraw.

Elle avait un prix raisonnable, un style sympa, semblait efficace pour filtrer l’eau (élimination de 99,99% des bactéries et des protozoaires) et les avis étaient très positifs sur Amazon. Sans compter les bonnes actions de la marque qui distribue des pailles pour subvenir aux besoins des populations en manque d’eau potable, j’étais convaincu.

En détail, la gourde Lifestraw cela donne :

  • Matériaux : Plastique durable (sans bisphénol A)
  • Débit : 0,2 litre / minute
  • Indice de porosité : 0,2 microns
  • Durée de vie de l’élément filtrant : 1000 L
  • Efficace contre les bactéries : Oui
  • Efficace contre les micro organismes : Oui
  • Efficace contre les particules en suspension : Oui
  • Efficace contre les protozoaires : Oui
  • Dimensions : 235 mm x 80 mm
  • Poids : 230 g
  • Prix : 38,95€

Commandée sur Amazon, en 3 jours elle trônait fièrement sur mon bureau.

Détails importants sur l’eau en voyage

Les problèmes et maladies liées à l’eau proviennent des micros-organismes pathogènes et des produits chimiques.

Dans le premier cas, on retrouve les bactéries (E.coli, choléra, salmonelles, typhus…), les protozoaires (Giardase, dysenterie, cryptosporidiose…) et les virus (hépatite A, Norwalk… ). Dans le second cas, il s’agit de métaux lourds (fer, mercure, cuivre, arsenic, plomb…), pesticides et matières en suspension.

La plupart des gourdes et alternatives proposées éliminent les risques de bactéries et protozoaires (qui sont les plus importants). En ce qui concerne les virus et les produits chimiques, cela varie au cas par cas.

Une eau n’ayant subi aucun traitement, comme dans beaucoup de pays en développement, est potentiellement dangereuse. Chaque année, on compte plus de 2 milliards de personnes sur Terre souffrant de maladies dites hydriques.

D’où l’intérêt des gourdes filtrantes, pailles et autres options disponibles aujourd’hui.

Si les détails techniques vous intéressent, je vous recommande de lire le Guide sur l’eau : boire en toute sérénité édité par KATADYN.

2) Utilisation et test de la gourde Lifestraw

En la recevant, j’ai eu la bonne surprise de trouver cette gourde très solide, limite incassable avec son plastique rigide bleu translucide.

Puis dés les premières gorgées, j’ai ressenti la sensation très bizarre d’aspirer l’eau et non la boire.

En aspirant, l’eau passe à travers les filtres et se retrouve purifiée une fois dans la bouche. Les premières fois, cela fait un peu bizarre de faire un « effort » pour boire. On s’y habitue vite.

J’ai donc utilisé ma gourde filtrante Lifestraw durant tout mon séjour au Vietnam. Tout d’abord dans les montagnes du nord lors de mon road trip en moto, puis lors de mon installation à Da Nang.

Je buvais l’eau de tous les robinets sans aucun problème, même lorsqu’elle n’était pas potable. J’ai même tenté plusieurs fois le coup de la rivière lors de balades et là encore, tout s’est bien passé.

Je suis actuellement au Sénégal où l’eau du robinet est souvent douteuse.

Certaines personnes me disent qu’elle n’est pas potable, d’autres disent que ça passe. J’utilise la gourde Lifestraw tous les jours, et là encore, pas un souci à l’horizon. À noter qu’à Dakar, beaucoup d’habitants utilisent des gros bidons d’eau en plastique de 10 litres.

J’aime aussi remplir ma gourde dans les aéroports afin d’éviter le racket organisé une fois passé la sécurité. Les petites bouteilles d’eau à 3€, c’est fini !

Je la trouve bien adaptée, que ce soit pour un trek en pleine nature, comme pour le quotidien d’un voyageur ordinaire.

Cela fait un an et demi que je l’utilise et je suis vraiment content de cet achat. Je dépense beaucoup moins d’argent et je me prends moins la tête à savoir si telle eau est potable ou non. Plus libre d’esprit.

3) Avantages et inconvénients de la bouteille Lifestraw

Voici le bilan que je tire de cette gourde filtrante pour le moment après 1 an et demi :

Avantages :

  • Ça fonctionne vraiment, je ne suis jamais tombé malade
  • Bonne ergonomie et bon style
  • Sa contenance est idéale (65 cl)
  • Elle est très solide
  • Le mini mousqueton est super pratique
  • Les économies d’argent sont importantes

Inconvénients :

  • La gourde peut goutter/fuire si elle est mise à plat ou à l’envers
  • L’eau purifiée ne peut pas être stockée : on l’aspire et on la boit directement
  • Ne filtre pas les virus (comme beaucoup d’autres)

Dorénavant, j’achète très peu de bouteilles d’eau en plastique et je compte emporter cette gourde filtrante Lifestraw pour tous mes prochains voyages. Elle ne me quitte plus !

> Voir la gourde Lifestraw sur Amazon.fr

4) Détails de la gourde Lifestraw GO 2

Depuis la mise en vente de la première gourde filtrante Lifestraw, il y a eu quelques évolutions avec une nouvelle version : Lifestraw GO 2.

Voici les changements de cette version :

  • Ajout d’un filtre à charbon actif (pour réduire le mauvais gout et certaines substances chimiques)
  • 5 couleurs différentes (la première version n’est disponible qu’en bleu)
  • Environ 10€ plus cher

Le gros changement est donc ce filtre à charbon qui permet de réduire le mauvais gout, la teneur en chlore ou certaines substances chimiques organiques (pesticides, herbicides…).

C’est donc une bonne chose. En revanche, le souci est qu’il faut changer ce filtre tous les 100 litres, alors que le filtre de base permet de boire 1 000 litres d’eau.

Il y a donc 2 options possibles :

  • Acheter un filtre de remplacement pour la version 1 (environ 28€)
  • Acheter une capsule de remplacement tous les 100 litres pour la GO 2 (environ 15€)

Bref, pour le moment, je reste avec ma Lifestraw version 1, à vous de voir ce qui vous convient le mieux.

> Voir la gourde Lifestraw GO 2 sur Amazon.fr

Comparatif avec les autres gourdes filtrantes

Avec l’explosion du voyage indépendant, le secteur est en plein développement et Lifestraw n’est pas l’unique gourde filtrante sur le marché. D’autres options existent.

Que ce soit pour un city-trip, un voyage de quelques semaines, un voyage à durée indéterminée, un trek… vous trouverez une gourde filtrante ou une autre alternative qui vous convienne.

J’ai fait toutes les recherches pour vous présenter les plus populaires et les plus efficaces.

La plupart des modèles présentés possèdent un « filtre bouteille », simple d’usage et ne nécessitant aucune installation au préalable. Il suffit de remplir la bouteille d’eau et le filtrage de l’eau se fait alors directement grâce à la membrane de filtration intégrée. D’autres bouteilles possèdent un filtre UV.

À savoir : aucune gourde ne filtre l’eau de mer

1) Gourde HumaGreen (ajout 2019)

gourde filtrante humagreen

En 2018, j’ai acheté la paille Sawyer mini pour mon voyage Paris/Téhéran à vélo (test à venir). Puis en 2019, je me suis procuré une toute nouvelle gourde sur le marché : la gourde HumaGreen.

Ici, au lieu d’avoir un plastique résistant comme la Lifestraw, la gourde est faite de silicone. À vide, elle peut se plier et remplie elle a une texture souple, mais hyper résistante.

Au niveau de la filtration, c’est la même qualité que la Lifestraw avec un filtre à charbon inclus.

Après quelques mois d’utilisation, je l’aime vraiment bien :

  • Vraiment étanche !!
  • Super ergonomique (j’aime le silicone)
  • Filtre efficace
  • Prix dans la moyenne (45€ quand il y a une promotion)

En plus, c’est une petite entreprise français qui fabrique la gourde HumaGreen :)

Quand je n’ai pas envie de filtrer l’eau, j’enlève seulement le filtre et j’ai une « gourde classique » d’un litre. Dorénavant, je l’utilise presque tous les jours.

Bref, je conseille cette gourde HumaGreen.

Allez jeter un coup d’œil sur leur site pour vous faire une idée.

2) Gourde Water to Go

Similaire à LifeStraw 2, sauf que le filtre appelé « membrane à couches chargée » utilisant une nano technologie, est différent. La marque annonce que Water to Go élimine 99,99% de la plupart des contaminants présents dans l’eau : bactéries, virus, protozoaires et produits chimiques.

Le design est un peu plus fun et fait penser aux gourdes de vélo et les avis sont généralement positifs pour cette gourde filtrante.

Il existe deux modèles :

  • Version CITY : transparent, plusieurs coloris disponibles, contenance de 50cl, durée de vie 130L, environ 25€
  • Version OUTDOOR : blanc/noir, contenance de 75cl, durée de vie 200L, environ 35€

Pauline du blog Graine de Voyageuse a réalisé un test de cette gourde ici.

3) Gourde Katadyn Befree

Similaire à Lifestraw V1 au niveau du filtre, de la contenance (60cl) et de la durée de vie (1000L).

La grande différence se trouve au niveau de l’ergonomie et du design. La gourde BeFree est beaucoup plus légère et plus souple. On peut la replier dans la main quand elle est vide, ce qui peut offrir un généreux gain de place.

Les avis sont généralement positifs pour cette gourde filtrante du côté Amazon USA. Son prix est d’environ 45€.

> Voir la gourde Befree sur Amazon.fr

Céline du blog Glob Trekkeuse a réalisé un test de cette gourde ici

4) Gourde Katadyn MyBottle

Restons avec la marque Katadyn qui propose aussi une gourde filtrante solide, similaire à la Lifestraw GO 2.

Dotée d’un filtre de 3 couches (fibre de verres, virupur et charbon actif), cette gourde est très efficace contre la plupart des contaminants dans l’eau, même les virus et produits chimiques.

Il faudra par contre changer le filtre à charbon tous les 100L consommés.

Les avis sont très bons sur ce produit d’excellente qualité. Prix d’environ 45€.

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5) Bouteille filtrante Life Saver

Ici, nous avons le droit à la Rolls Royce des gourdes. Avec une technologie qui filtre l’eau à 15 nanomètres, la Life Saver bloque tout ! Bactéries, virus et tous les agents pathogènes présents dans l’eau.

En plus de ça, le filtre possède une durée de vie de 6000L, ce qui laisse de la marge avant de le remplacer.

Cette bouteille va purifier 750cl en moins d’une minute et l’on peut partager l’eau filtrée.

Ses défauts : sa taille plus grande que les autres gourdes et son prix épicé (environ 140€).

Voir la démonstration de la bouteille Life Saver lors d’une conférence Tedx :

> Voir la gourde Life Saver sur Amazon.fr

6) Bouteille filtrante Grayl

Ici, nous avons une bouteille unique en son genre où il suffit d’une pression 15 secondes sur la bouteille pour filtrer les 450cl qu’elle contient. Le filtre (avec une technologie propriétaire) est très efficace et supprime 99,99% des bactéries, virus, protozoaires et produits chimiques.

La bouteille est jolie, acclamée par la critique et de taille correcte.

On peut partager l’eau filtrée, il existe différents coloris.

Par contre, elle est un peu lourde, le prix un peu élevé et il faut remplacer le filtre après 150L d’eau purifiée. Prix d’environ 70€.

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7) Bouteille Mountop UV

Ici, nous passons à un filtre complètement différent : un purificateur UV (Ultraviolet). Il agit en 90 secondes et est très efficace contre les bactéries, protozoaires et virus. Vous pouvez partager et stocker l’eau.

Le revers de la médaille, c’est sa batterie qu’il faudra charger en USB. En comptant déjà tous les objets qu’il faut recharger en voyage, cela peut-être contraignant. À savoir qu’elle fait aussi lampe de poche au cas où.

Elle n’est pas tout le temps disponible pour livraison. Prix d’environ 75€

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7) Bouteille Camelback UV

Voici une deuxième bouteille dotée d’un filtre UV. Aussi efficace que la Mountop, elle pourra purifier 10 000 cycles, soit 75 000 litres. Une fois la batterie rechargée, vous pourrez faire 80 cycles.

Elle possède donc le même problème de batterie et elle est plus chère (environ 150€) que la bouteille Mountop.

Elle possède une note moyenne de 4.7 sur 5 sur Amazon aux USA, elle a donc l’air de plaire.

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Les alternatives aux gourdes filtrantes pour le voyage

Cet article concerne principalement les gourdes filtrantes, mais il me semblait important de vous présenter les autres alternatives existantes pour la purification de l’eau.

Si le format bouteille ne convient à votre type de voyage, il existe d’autres excellentes options.

Comme j’envisage de faire un voyage itinérant de 6 mois cette année, j’ai analysé toutes les options afin d’être capable de purifier l’eau lorsque je serai sur la route. Faisons un tour rapide.

1) Paille filtrante / Filtre à eau léger

La paille filtrante est très appréciée pour sa légèreté et sa simplicité d’usage. Il permet de boire directement depuis une rivière lac ou autre source d’eau, sans effort. Pour certains, les pailles peuvent aussi se fixer sur une bouteille.

Filtre Survivor

Ce filtre est impressionnant et les critiques sont unanimes sur son efficacité. Il filtre tout les contaminants présents dans l’eau et les produits chimiques grâce à sa filtration en 3 étapes : filtre en coton, filtre de 0,05 micron et un filtre à charbon.

Il faudra changer le filtre à charbon tous les 1000L, ce qui donne un peu de marge.

Vous pouvez stocker de l’eau dans une bouteille, puis attacher le filtre à celle-ci afin de boire l’eau en passant par le filtre. Il est aussi conseillé d’utiliser le filtre Survivor avec deux bidons en plastique pliables, d’1L chacun.

Le filtre coute environ 35€.

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Filtre Sawyer mini

Ce filtre (0,1 micron) a un fonctionnement similaire au Survivor, sauf que son filtre est moins efficace, notamment contre les virus. Par contre, au niveau des avantages : durée de vie presque infinie (380 000L) et un poids plume de 56g. Cela en fait une paille très efficace

Il est possible de boire depuis un point d’eau ou depuis une bouteille où l’on fixe le filtre.

Les commentaires clients sur Amazon France sont excellents. Prix d’environ 30€.

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Paille Lifestraw (Personal)

Cette paille est très semblable au filtre Sawyer mini (0,2 micron ici), par contre, sa durée de vie est moins importante (1000L). Cette paille reste cependant très appréciée et efficace. Prix d’environ 27€.

> Voir la paille Lifestraw sur Amazon.fr

2) Filtre à pompe

Certaines gourdes filtrantes ainsi que les pailles ne permettent pas de stocker de l’eau, ce qui est parfois problématique. Le filtre à pompe permet de résoudre ce problème, mais le matériel est un peu plus encombrant et un peu plus cher.

Le filtre à pompe fonctionne par pompage d’eau, des tuyaux d’entrée et de sortie sont à installer pour faire passer l’eau.

Il suffit de pomper manuellement pour réaliser l’opération de filtrage. Vous aurez donc besoin d’un côté, une source d’eau, et de l’autre un contenant pour y mettre l’eau filtrée (bouteille, gourde…)

Katadyn Filtre Hiker Pro

Cette gourde est composée de deux filtres : le premier en céramique, empêche les protozoaires, bactéries et autres agents pathogènes de plus de 0,2 micron de passer ; le second filtre à charbon actif qui améliore le gout de l’eau et élimine certains produits chimiques.

Comptez environ 1L par minute pompée et une durée de vie d’environ 1 150L.

Cette pompe est une véritable référence dans le milieu des randonneurs, avec un prix d’environ 80€.

> Voir la pompe Katadyn Hiker Pro sur Amazon.fr

MSR Miniworks EX

Système similaire à la pompe Katadyn, un peu plus cher (environ 100€).

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3) Pastilles purificatrices d’eau

Les pastilles, c’est la solution ultime pour boire de l’eau purifiée. Elles permettent d’éliminer les bactéries, virus et protozoaires. Par contre, elles donnent généralement un arrière-gout à l’eau et sont un peu contraignantes (attendre de 30 à 120 minutes dans l’eau pour un effet complet).

Il est utile d’avoir une plaquette de pastilles à disposition en voyage au cas où, mais il parait compliqué de miser seulement sur elles pour boire de l’eau au quotidien.

Généralement 1 pilule = 1L d’eau.

Voici les 3 marques de pastilles les plus connues :

4) Steripen

Les Steripen purifient l’eau grâce à l’émission de rayons UV (ultra violet) qui détruisent plus de 99,99% des germes pathogènes. Avec sa petite taille, il peut être un allié précieux pour le voyageur pour boire de l’eau potable sans soucis.

Ses avantages : très efficace, rapide, petite taille, pas d’arrière-gout

Son inconvénient : recharger en USB ou avec des piles

Prix : aux alentours de 100€

Deux versions sont intéressantes :

5) Filtre à eau si vous êtes en groupe

Pour finir, je souhaitais vous présenter une alternative intéressante pour filtrer de l’eau si vous êtes plusieurs à voyager, notamment dans le cas de randonnées sur plusieurs jours.

Ici, c’est un filtre à gravité qui est utilisé.

Vous avez seulement besoin de remplir le sac d’eau, l’attacher en hauteur, puis laisser couler l’eau verticalement dans votre gourde ou autre récipient. De 5 à 12 litres, vous avez de quoi faire !

Voici les deux options les plus connues sur le marché :

Conclusion

Comme vous pouvez le voir, les manières de se passer de bouteille plastique en voyage sont nombreuses. Que vos raisons soient écologiques, budgétaires ou pratiques, je conseille à tout le monde d’acheter une gourde comme compagnon de voyage.

Au niveau des gourdes, je pense que la Lifestraw 1 et la Katadyn BeFree sont deux options avec un excellent rapport qualité/prix/durée de vie. À vous de regarder les autres gourdes selon votre situation, vos besoins et vos gouts.

Pour les choix alternatifs, je trouve qu’une paille filtrante qui se lie à une bouteille est bien pratique. J’envisage d’ailleurs de prendre la paille Sawyer mini, largement plébiscitée par la critique, pour mon prochain voyage.

En tout cas, sachez que plus vous allez dans des pays risqués au niveau de la qualité de l’eau (notamment Afrique, Asie, Amérique du Sud), plus vous devez être prudent dans vos habitudes de consommation. Un steripen ou des pastilles purificatrices peuvent être de bons compléments à garder avec vous.

Au pire, si vous n’avez rien de tout ça, n’oubliez pas la méthode infaillible pour éliminer tous les bactéries et virus : faire bouillir votre eau !!

Je mettrai à jour ce guide au fil des années, selon mes expériences, les nouveautés, mais aussi vos retours. Si vous avez déjà utilisé une gourde filtrante, paille, pastilles ou autre filtre UV, n’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire.

Merci !

– Michael

TLF 080 : Doctorante expatriée, Charlotte vit au Québec depuis 5 ans

Envie de continuer vos études à l’étranger ? Ou de vivre au Québec ?

Dans cette interview, retrouvez Charlotte qui s’est installée dans la ville de Québec depuis 5 ans afin de réaliser un doctorat dans les sciences de l’éducation.

Vous allez découvrir comment s’est déroulée son arrivée Canada, à quoi ressemble sa vie de doctorante et toutes les particularités de vivre au Québec.

Écoutez tout de suite l’épisode (50 min) :

Lire la suite

Essaouira, hors saison, hors du temps

Le pas hésitant sur les pavés de l’antique médina d’Essaouira, mes yeux tourbillonnent.

Avec ses maisons toutes blanches, ses ruelles tortueuses, ses vendeurs tenaces, son odeur mêlant cuir, épices et poisson, ses mouettes criardes dans le ciel et ses femmes dont on aperçoit furtivement le visage, cette médina m’offre un spectacle inédit.

En oubliant les petits écrans collés à toutes les mains, j’ai l’impression de revenir dans le passé et me perds à imaginer le faste de cette ville durant son âge d’or.

Au 19e siècle, Essaouira était l’une des villes les plus importantes du Maroc. Dotée du premier port commercial et du statut de capitale diplomatique, le beau monde du pays ainsi que les riches commerçants européens accouraient ici, à la recherche de pouvoir, de richesse ou de plaisir. Puis le déclin s’enclencha durant les décennies suivantes, face à l’irrésistible essor de Casablanca plus au nord.

Après sa période hippie dans les années 70, Essaouira est maintenant devenue une destination touristique prisée. D’abord, grâce à l’inscription de sa médina au patrimoine historique de l’UNESCO, puis au développement de ses infrastructures pour attirer les touristes en quête de calme, culture et d’authenticité.

À la recherche d’un peu de chaleur et dépaysement, j’ai découvert cette cité marocaine en décembre 2017. Une semaine a suffi aux murailles orangées, à ses chaleureux habitants et son imperturbable ciel azur pour me charmer.

Essaouira, une escapade arabe sans pareille

Entre les taxis véreux de l’aéroport, l’arrivée dans une médina bien glauque à minuit puis la nuit glaciale passée dans une auberge sans intérêt, l’envie de rester à Marrakech fut bien maigre. Dès le petit matin, j’ai sauté dans un bus direction l’océan.

Un trajet de trois heures, dans une campagne marocaine envahie d’arganiers baignés d’un soleil généreux aura suffi pour me déposer à Essaouira. À l’arrivée, un jeune homme m’indiqua le chemin pour rejoindre mon riad, situé dans le cœur de la médina. J’y découvris alors cette ambiance unique, aux mille odeurs et couleurs, ainsi que son agitation maitrisée.

J’ai passé l’après-midi à explorer la médina historique, les remparts abimés par l’océan, le port et son agitation permanente pour enfin observer le coucher de soleil depuis cette plage dont on voit difficilement le bout. La nuit tombée, en attendant ma première tajine de poisson, j’ai remarqué sur une carte qu’Essaouira n’était pas bien grande et j’en avais vu déjà une bonne partie. Face à la ville nouvelle, sans grand intérêt, les quartiers historiques étaient bien limités.

Je me suis même demandé si je n’allais pas m’ennuyer, mais lors de ma deuxième journée, je l’ai senti. L’âme de cette ville. J’ai compris qu’il faudra la sentir et la vivre pour la comprendre, qu’une visite superficielle ne suffirait pas.

Car Essaouira transpire l’originalité et ne ressemble en rien à ce que j’ai pu voir durant mes années de voyage. Outre peut-être Cadiz, ville andalouse au sud de l’Espagne.

Je leur trouve des airs communs : cette sensation de bout du monde, l’océan pour seul horizon, une plage éternelle, les pavés de ses vieilles rues, un port infatigable et sa forteresse, vestige d’une époque révolue.

Mais Essaouira est bel et bien unique.

Qu’il s’agisse de l’architecture arabe omniprésente avec ses célèbres arches en pierre, les vêtements traditionnels encore portés, les odeurs perturbantes émergeant des boui-boui ou les appels à la prière rythmant le quotidien cinq fois par jour. Nous sommes bien de l’autre côté de la Méditerranée, en terre arabe.

Ici, les tapas sont remplacées par les tajines, le jambon sec par les sardines, le mini short par les djellabas colorées et où les nuits se terminent paisiblement autour d’un thé brulant, plutôt qu’à enchainer les bières dans un bar agité.

C’est ma grande première sur ce continent, mais je n’ai pas l’impression d’être en Afrique. Plutôt au Moyen-Orient avec cette culture arabe ostentatoire, présente à tous les coins de rue. Sans vraiment ressentir de choc culturel, parfois si rude en voyage et j’ai pris plaisir à retrouver certaines familiarités.

Les gens d’abord, car entre les Marocains vivant en France et ceux d’ici, il n’y a pas de grandes différences physiques. L’atmosphère ensuite, à laquelle j’ai pu gouter lorsque je vécus à Grenade, ville au cœur de l’Andalousie et territoire des Maures durant plusieurs siècles.

La culture musulmane y est encore forte de par une proximité géographique, une histoire commune et une forte immigration. J’avais l’habitude d’arpenter le vertigineux quartier de l’Albaicin construit par les musulmans, d’où l’on pouvait admirer l’un des plus beaux monuments au monde : l’Alhambra. Véritable joyau islamique, remis ensuite aux chrétiens et magnifiquement préservé pour le bonheur de millions de touristes. Je retrouvais à Essaouira, des formes, des couleurs et des odeurs qui m’étaient familières.

Il n’y avait pas foule dans les rues de la ville et c’est ce que je recherchais en partant hors saison à Essaouira. Je voulais éviter les hordes de vacanciers, les prix gonflés et l’ambiance pesante qu’engendre la haute saison touristique, pour profiter de la vie locale au rythme de ses 80 000 habitants.

Essaouira, la tranquillité assumée

En venant à Essaouira, j’ai retrouvé les rayons de soleil qui me manquait tant depuis Paris, où le temps exécrable m’a poussé à migrer vers le sud. Mon corps et mon esprit désormais détendu, j’ai pu, jour après jour, profiter de la vie bien paisible de cette ville bordant l’océan.

Le matin, je sortais difficilement de mon amas de couvertures qui me tenait chaud durant les fraiches nuits pour sauter dans la douche, puis engloutir l’énorme petit-déjeuner que me préparait Fatima, l’hôte de mon riad. C’était sur la terrasse et sous le soleil qu’un joyeux mélange de pain, msemen, confiture, oeufs, thé et jus d’orange frais attendait mon coup de fourchette. Les regards de quelques goélands curieux n’étaient jamais loin, dans l’espoir de chiper quelques restes.

Je me dirigeais ensuite vers la longue plage à 5 minutes de la médina où j’enlevais alors mes chaussures, pour sentir mes pieds s’engouffrer dans le sable à chaque pas. Des enfants jouaient ci-et-là, des couples se baladaient amoureusement, d’autres âmes lézardaient sur les transats et quelques locaux tentaient d’écouler leurs marchandises : lunettes, souvenirs ou petits gâteaux.

Les rayons du soleil perçaient avec facilité l’horizon brumeux et caressaient délicatement mon visage. Un vent inépuisable rafraichissait l’atmosphère et m’empêchait de faire tomber le t-shirt, mais créait un peu de magie lorsqu’il enfantait des trainées de sable filant mystiquement le long du rivage. Ces mêmes rafales faisaient le bonheur des kitesurfeurs, déjà en train de glisser sur l’océan au loin.

C’est vers eux que je marchais une trentaine de minutes, tout au bout de la plage, avant l’oued Ksob signalant la démarcation entre Essaouira et Diabat.

Je passais quelques heures dans ce joyeux cirque. Mélange de sportifs profitant des vagues et du vent, de touristes se baladant dans les dunes à dos de dromadaires, d’habitués sirotant leurs cocktails sur les poufs des restaurants.

Et moi, je lisais, j’écrivais, je pensais. Mon roman autobiographique occupait mes doigts engourdis par le vent, Le Premier Homme d’Albert Camus s’emparait de mes yeux rêveurs et mon départ prochain pour le Sénégal s’accaparait le reste de mes neurones. Au Café Beach and friends, où je prenais mes quartiers, l’heure était à la détente, à peine perturbée par la musique « bar branché » parfois de mauvais gout qui venait percer la mélodie du vent marin.

Sur le chemin du retour vers 15H, avec le petit-déjeuner enfin digéré, la faim pointa le bout de son nez. C’est en fin d’après-midi que j’ai habitué mon estomac à se gaver de pâtisseries marocaines. Présentes à tous les coins de rue dans la médina, il était très dur de résister à ces douceurs grasses, mielleuses ou fruitées.

Les doigts nettoyés de ma gourmandise, l’heure de prendre des photos arrivait lorsque le soleil déclina vers l’infini bleu de l’océan. Que ce soit dans la médina, sur la plage ou les remparts, j’en profitais enfin pour capturer Essaouira et sa vie quotidienne sous des lumières plus douces.

Une fois la nuit tombée, je sortais ma veste pour tenir tête à l’air refroidi et allais diner dans l’un des nombres restaurants qu’offrait la médina. Du petit boui-boui, au restaurant de luxe, en passant par de petits restaurants chaleureux, le choix était assez large. J’ai tout de même apprécié de retourner plusieurs fois aux mêmes endroits, comptant sur des propriétaires aux petits soins avec moi et des plats exquis.

Et c’est le ventre parfois trop rempli de délicieux couscous ou tajine que je retournais vers mon riad. À cette heure, les ruelles de la médina, souvent sans lumières, devenaient sombres et je ne croisais que des promeneurs sans visage lorsque je tentais de retrouver mon adresse dans ce dédale.

À ce petit rythme quotidien, s’ajoutaient des petites variantes.

Parfois, je me levais plus tôt afin d’y observer les pêcheurs rentrant de mer et leurs barques au bleu encore plus perçant que celui du ciel. Parfois je me couchais plus tard lorsque la soirée s’allongeait au gré des rencontres. J’aimais aussi prendre le thé dans l’hôtel Heure Bleue où je pouvais écrire tranquillement, faire quelques emplettes beauté avec des produits bourrés d’huile d’argan et bien sûr tenter l’aventure du dromadaire sur la plage !

Au bout de quelques jours, j’avais l’esprit en paix et mon corps, bien que ramolli par les nuits à rallonge, était reposé. Sans me presser, sans vouloir tout voir, tout faire, j’ai bien profité de la paisible vie qu’offrait Essaouira hors saison touristique.

Face à l’océan et le bruit de ses vagues apaisant, sous un soleil qui réchauffe mon corps, avec la forteresse orangée de la médina siégeant derrière moi, la vie était quand même bien belle dans ce petit coin du Maroc.

Comme l’impression de se retrouver hors du temps.

Essaouira, les infos pratiques

La météo à Essaouira

Il fait beau toute l’année à Essaouira et les températures sont excellentes entre mai et octobre. Ensuite il y a un peu de pluie (quelques jours par mois) et il fait plus frais, comme lorsque j’y étais en décembre. Essaouira hors saison, cela reste très agréable, il faut juste penser au pull et la veste pour le soir.

Plus d’infos sur A-contresens.net et Quandpartir.com

Les choses à faire à Essaouira

  • Visites : la médina, les remparts, le port, musées, galeries d’art…
  • Sports nautiques : surf, kitesurf et planche à voile
  • Activités : balades en dromadaire/cheval/quad, shopping, hammam…
  • Prendre le temps : se balader, prendre un thé, discuter avec les locaux…
  • Admirer le coucher de soleil : depuis la plage, le port ou un des restaurants au dessus des murailles (Taros par exemple)
  • À voir dans les environs : Diabat, Sidi Kaouki, marché de Had Draa

Essaouira n’est pas une destination de fêtard, donc pas grand chose pour sortir le soir et faire la fête, surtout hors saison.

Plus d’idées : sur Wikitravel, le blog Thesunnyfoodie, le site Maroc-o-phile ou le site Madeinmedina.

Vous pouvez aussi réserver une activité avant votre arrivée sur GetYourGuide.fr (transport, balades, surf…)

L’hébergement à Essaouira

Il y a 2 auberges de jeunesse, que je n’ai pas testées. Sinon, direction hôtels et guesthouse familiales (sous forme de riad) qui sont abondantes à Essaouira. Vous trouverez de tout niveau qualité, avec des prix qui restent raisonnables.

J’ai passé 2 jours au riad Le Grand Large réservé avec Booking pour 20€ la nuit avec petit déjeuner.

Puis j’ai passé 4 jours dans un autre riad réservé avec Airbnb, que j’ai trouvé beaucoup mieux (accueil, propreté, petit-déjeuner…) là aussi pour 20€ la nuit.

Lien de parrainage :

  • Booking : économisez 15€ sur votre première réservation
  • Airbnb : économisez 25€ sur votre première réservation

La nourriture à Essaouira

Budget économique (boui-boui, dans la rue) : 2/3€ par repas
Budget « bon repas » (assis, cadre sympa, cuisine élaborée) : 6/7€ par repas

Vous pouvez ensuite monter bien plus haut en prix et en gamme, mais je n’ai jamais dépensé plus de 10€ pour un repas complet avec boisson.

Mes 3 restaurants favoris à Essaouira :

  • Miyame (un couscous royal à tomber par terre !)
  • Keltoum
  • Triskala

À noter aussi le Café Jalil de bonne qualité et moins cher que les trois autres.

Se rendre à Essaouira

J’ai pris des vols à Marrakech : Vueling depuis Barcelone (45€), puis Ryanair vers Beauvais (40€).

Ensuite, un bus « Supratours » pour rejoindre Essaouira au prix de 80 dirhams (7€). Il existe d’autres compagnies de bus et d’autres lignes (Casablance, Agadir…), mais je ne les ai pas testé.

Vous pouvez donc arriver/repartir de Marrakech ou d’Essaouira.

Trouver les meilleurs vols :

Pour Marrakech, il existe aussi des vols directs depuis Lyon, Nice, Marseille…

En vous y prenant à l’avance, vous pouvez vous en tirer pour moins de 200€ aller/retour.

Dernières infos sur Essaouira

Des petits trucs à savoir avant de venir :

  • Le Maroc est un pays musulman : le respect est de rigueur, pas de tenues provocantes, ne pas entrer spontanément dans les mosquées, éviter le trop-plein d’affection amoureuse en public.
  • Sécurité : aucun problème à signaler pour Essaouira.
  • Pour l’argent, il y a des distributeurs automatiques un peu partout qui vous fourniront des dirhams (je retirais chez Société Générale).
  • Les vendeurs peuvent être insistants, cela peut énerver, mais tentez de garder votre calme et décliner poliment.
  • Négociez tout ce que vous achetez dans les marchés, la rue… Les prix se font à la tête du client et en tant qu’étranger, ils connaissent une inflation mirobolante. Demandez le prix à des locaux ou sinon divisez au moins le prix par deux.

En pleine saison, je pense que la foule doit rendre la ville plus animée, mais peu moins agréable et avec des prix plus élevés. Par contre mi-saison ou hors saison, c’est une excellente destination que je recommence les yeux fermés !

– Michael

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TLF 079 : Voyager en van, de l’Alaska au Costa Rica en couple

Envie de voyager en van ? Découvrir les Amériques différemment ?

Dans cette interview, retrouvez Dana et Stéphane qui reviennent d’un voyage de 13 mois en van, depuis l’Alaska jusqu’au Costa Rica.

Vous allez découvrir les dessous de l’achat d’un van, l’incroyable itinéraire de leur voyage, leurs coups de cœur et la transformation de leur façon de voir la vie en revenant en France.

Écoutez tout de suite l’épisode (52 min) :

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TLF 078 : Vivre au Mexique depuis 4 ans et travailler dans une ONG

Le Mexique vous tente ? Vous avez envie d’y travailler ?

Dans cette interview, retrouvez Marion qui a débarqué il y a plus de 4 ans au Mexique et y travaille actuellement dans une ONG.

Vous allez découvrir pourquoi Marion a décidé de s’installer à Mexico, comment s’est passé son intégration, le travail qu’elle fait au quotidien et à quoi ressemble la vie au Mexique.

Écoutez tout de suite l’épisode (54 min) :

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TLF 077 : Voyager pour grandir et s’enrichir : une bonne idée ?

Le voyage peut-il être un outil de développement personnel ? Ou simplement une forme de plaisir ?

Pour ce podcast #077 enregistré depuis Dakar au Sénégal, j’explore l’intérêt du voyage dans un contexte d’enrichissement personnel, d’apprentissage et du développement de soi.

Vous allez découvrir comment le voyage m’a aidé à grandir à travers les années, comment vous pouvez faire pareil selon vos envies et votre rythme, ainsi que les manières de provoquer du changement pour vous épanouir.

Écoutez tout de suite l’épisode (48 min) :

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