Mise à jour le 25 mars 2023
Pour ce quinzième épisode du podcast de Traverser La Frontière nous accueillons Alexandre Villain (Alex Vizeo), blogueur et voyageur qui a décidé de parcourir le monde et de nous montrer toutes ses expériences en vidéo.
Dans cette interview, Alex nous raconte son incroyable tour du monde : pourquoi il est parti, les pays qu’il a visité, le financement du voyage, comment le préparer, comment le vivre, les conseils pour les personnes qui veulent faire pareil …
Écoutez tout de suite l’interview :
Ou téléchargez l’interview en mp3 (clic droit-enregistrer sous)
Sommaire
À propos de l’épisode #015
Je suis les aventures d’Alex via son blog depuis 1 an et je me suis dit qu’il fera un invité parfait pour l’émission, son expérience et sa bonne humeur incitent à passer à l’action et partir à l’étranger.
Je me souviens avoir enregistré l’interview à 4H du matin, dans une chambre d’hôtel à Kuala Lumpur avant de prendre l’avion pour Los Angeles et franchement parler avec Alex est définitivement une bonne façon de commencer la journée !
Alexandre a décidé de partir faire le tour du monde et de filmer ses aventures pour inspirer les gens à franchir le pas et de montrer que « monsieur tout le monde » peut voyager. Il voyage depuis des années et il a trouvé le moyen de vivre autour de cette passion.
Dans cette interview, on évoque bien sûr son tour du monde initial d’1 an, mais aussi tous ces voyages durant ces 4 dernières années. On parle de la préparation d’un voyage, mais surtout comment vivre son voyage et profiter un maximum de ses expériences. Alex nous parle financement du voyage, des vidéos partenaires qu’il fait, nous donne sa vision du voyage ou encore plein de conseils utiles pour les voyageurs.
Ce que vous allez apprendre dans cette interview avec Alexandre
- Qu’est-ce que le blog Vizeo et pourquoi il a choisi de faire des vidéos
- Comment Alex a monté ses premières vidéos alors qu’il n’y connaissait rien
- Le nombre de vidéos qu’a fait Alex en un an de voyage
- Le message principal que véhicule Alex en faisant des vidéos
- Pourquoi Alex a voulu faire un tour du monde en 2011
- Comment Alex a financé son voyage durant plusieurs années
- Combien de personnes ont vu la vidéo best-of d’Alex
- Combien de temps Alex est parti en voyage ces 4 dernières années
- Ce que pense Alex de Berlin et de son atmosphère
- Combien a coûté 1 an de voyage autour du monde pour Alex (inférieur au SMIC)
- Comment Alex voyage « gratuitement » à l’étranger
- La gestion des priorités d’Alex dans sa vie et comment il a réalisé son rêve
- Pourquoi il faut éviter le « voyage TGV »
- Les 2 découvertes intérieures d’Alex à travers ses voyages
- Pourquoi Alex n’est pas vraiment impliqué dans la « blogosphère voyage »
- Comment Alex génère des revenus en faisant des vidéos avec des partenaires
- Comment gérer les critiques des internautes
- Pourquoi Alex utilise « Salut Internaute ! » au début de ses vidéos
- Comment préparer un voyage de façon efficace pour vivre d’incroyables aventures
- Les avantages et défauts d’être ultra-connecté en voyage
- L’astuce d’Alex pour ne pas perdre du temps sur Internet quand il voyage
- Les conseils pour les voyageurs qui veulent créer un blog
- Le projet assez atypique que veut faire Alex en Amérique du Sud
Comment écouter cet épisode ?
- Sur la plateforme iTunes
- Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous
- Écoute en ligne : dans le lecteur ci-dessous
Les liens de l’épisode :
- Vizeo.net : le blog vidéo d’Alex
- Vizeo sur Youtube : la chaîne pour voir toutes les vidéos
- Caméra Sony : utilisée par Alex pour faire ses vidéos
- Helpx.net
- Workaway.info
- Mon 3e livre : Oser Voyager en Solo
Merci d’avoir écouté l’épisode #015 du podcast !
Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas, je lirais avec attention ce que vous me dites !
Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci !
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Et enfin, si vous appréciez le contenu de ces interviews, n’hésitez pas à laisser un avis et une note à propos du podcast sur iTunes :)
– Michael
Transcription du podcast
Michael : Salut Alex
Alex : Salut, Michael, comment ça va ?
Michael : Ca va bien et toi ?
Alex : Ça va très bien
Michael : Cool, où est-ce que tu es actuellement ?
Alex : Je suis actuellement à Berlin en Allemagne
Michael : Il ne fait pas trop froid ?
Alex : Écoutes, étonnamment non, il fait assez doux pour la saison, pas de neige, il ne fait pas trop froid, pas un temps trop crade, c’est plutôt agréable.
Michael : Je me souviens j’étais à Berlin il y a 2 ans et il faisait moins 10 degrés et il neigeait comme pas possible.
Alex : Je trouve qu’il fait assez frais, mais par rapport à ce qu’on me dit je suis plutôt content, car ça peut descendre beaucoup plus bas, donc je suis bien loti
Michael :Est-ce que tu peux nous dire ce que c’est Vizeo et te présenter ?
Alex : Vizeo.net est un blog de voyage que j’ai créé à l’occasion de mon tour du monde en 2011 et il a la spécificité d’être un vlog, c’est-à-dire un blog tourné 100% avec la vidéo. Quand j’ai créé mon blog en 2011, c’était pas encore la montée en puissance des blogs, plutôt en 2012/2013. Il y avait déjà des blogs avec de belles photos et de beaux articles, mais je n’avais pas forcément la fibre pour m’enquiller des grands articles de textes, etc. Je me suis dit, moi je vais faire de la vidéo, c’est le meilleur moyen de faire partager ça avec les gens. À la base c’était avec les proches, mais après je me suis dit qu’il fallait faire ça bien et le faire partager avec un maximum de personnes pour voir ce que c’est le voyage, pour se rendre compte au mieux de l’atmosphère qui peut y régner quand on voyage, des rencontres qu’on peut faire, des sensations que l’on peut ressentir. Et c’est de là qu’est partie l’idée.
Michael : C’est vrai qu’à l’époque il y avait assez peu de blog qui faisaient juste des vidéos, il y en a un petit peu plus maintenant.
Alex : Il y en a quelques-uns ouais.
Michael : Mais ça reste encore assez marginal par rapport à l’ensemble des blogs de voyage.
Alex : On doit être un ou deux maintenant, mais c’est tout, je crois
Michael : C’est dû au fait que la vidéo c’est assez compliqué à manipuler, il faut faire la vidéo, la monter …
Alex : Ouais c’est sûr, mais … Alors moi je ne connaissais rien à la vidéo avant de partir. J’ai pris 1 ou 2 cours pour comprendre comment ça marchait, comment tu montais basiquement une vidéo, mais j’ai appris en voyage. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. C’est à force de faire des vidéos qu’elles se sont améliorées, qu’elles sont devenues plus sympa. On me demandait souvent en voyage « comment tu fais pour faire autant de vidéos et de tenir ton blog à jour alors que nous avec notre blog amateur, on a 3 mois de retard sur nos articles ». Je leur répondais que les vidéos prenaient 3 heures à monter et le temps que les gens passaient à donner des nouvelles sur Facebook, envoyer des mails, etc. Moi je le passais à monter des vidéos. Parfois je manquais peut-être la première tournée au bar, mais je me rattrapais sur la deuxième. Cela ne m’a jamais posé de problèmes, au contraire. Avec du recul, je me demande comment j’ai fait 175 vidéos en 1 an, quasiment 1 vidéo tous les jours. J’avais vraiment la foi, j’avais vraiment cette envie de partager et de donner envie aux gens de voyage.
Michael : Tu avais très peu de connaissances en montage vidéo en partant.
Alex : Rien, je ne connaissais rien. J’ai appris quelques semaines avant pour comprendre comment ça marchait, sur quoi appuyer. Mais sinon je ne connaissais rien, je n’avais jamais fait de vidéos avant de partir.
Michael : C’est cool, ça veut dire que tout le monde peut vraiment le faire, il faut juste un peu de temps pour apprendre.
Alex : Oui, c’est mon message dans mes vidéos, que ce soit pour faire des vidéos ou voyager. Je suis monsieur tout le monde et si j’arrive à vivre des choses incroyables, à aller dans des endroits reculés et à faire des vidéos, tout le monde peut le faire, c’est ça mon message. C’est vraiment de se dire, sort de chez toi, si tu as envie de voyager c’est à ta portée. Si le voyage ne t’intéresse pas, mon message c’est de se dire, va au bout de tes rêves, peu importe ce que c’est, d’acheter une voiture de course, avoir une maison, un enfant … L’idée d’aller au bout de ses rêves et de s’en donner les moyens.
Michael : Quel est ton matériel pour faire tes vidéos ?
Alex : Oui c’est sûr, là il y a un réalisateur, un preneur de son, un mec qui gère la lumière… Non, je suis tout seul. J’ai une caméra, une caméra NDcam, ce qu’on appelle une caméra touristique, je monte avec mon ordinateur et c’est parti.
Michael : C’est quoi la marque de ta caméra ?
Alex : C’est une petite caméra Sony NDcam, avec un stabilisateur, tout simplement.
Michael : Pourquoi en 2011, tu as décidé de faire un tour du monde ? Je vais parcourir le monde pendant 1 an et faire des vidéos …
Alex : Tu ne savais pas ? En 2012, on annonçait que c’était la fin du monde, du coup il me restait un an pour découvrir le monde. Sinon c’était foutu. Finalement, ça n’a pas explosé, j’aurais pu faire ça plus tard. Non, plus sérieusement, ça a toujours été mon rêve, depuis que j’ai 18/20 ans de faire le tour du monde. J’ai eu la chance de faire 2 séjours à l’étranger. Un de 6 mois en tant que garçon au pari aux États-Unis, puis l’année d’après 6 mois en Espagne pour mes études. Ça m’a vraiment donné le goût de m’immerger dans une autre culture, de me challenger, de vivre un autre quotidien, une autre façon de voir la vie. Qui n’était pas forcément mieux, pas moins bien, mais qui était différent. Je me suis dit « merde » il y a tellement de choses à voir sur Terre, j’ai vraiment envie de voir. Et dés mon premier jour de travail, mon premier mois de salaire, j’ai commencé à mettre de l’argent de côté pour me dire qu’un jour je partirais un an faire le tour du monde. Au bout de 5/6 ans, en épargnant avec la carrière que j’ai eue, tous les feux étaient au vert, je me suis dit, c’est parti, c’est le moment de faire mon tour du monde. C’est ce que j’ai fait et je me suis bien régalé.
Michael : On le voit bien, notamment dans la vidéo qui récapitule tes 1 an de voyage avec beaucoup de vues sur YouTube.
Alex : Oui, il y a 700 000 vues. Après je remets toujours ça en perspective. Un chat qui saute de la fenêtre ça va faire 3 millions de vues et une vidéo plus longue ça va faire quelques centaines de milliers de vues. Mais c’est vrai que j’étais étonné de la viralité et la puissance d’Internet. Dans la sphère des gens qui s’intéressent aux voyages, cette vidéo, on me reconnait dans la rue, on me reconnait en voyage. À chaque fois, j’ai des potes qui me disent qu’ils ont rencontré en soirées des gens en voyage qui parlent de moi. Cette vidéo a été vachement virale et elle a inspiré beaucoup de gens. Et j’ai reçu beaucoup de messages et c’est vraiment génial. Et c’est ce qui compte, on s’en fout de voir que je suis en train de faire ceci ou cela. Ce qui est important, c’est le message, qu’il faut aller parcourir le monde et de montrer que c’est possible.
Michael : Quand tu as commencé ton blog, est-ce que tu pensais pouvoir toucher autant de gens ?
Alex : Non, je n’en savais rien. Je me rends compte aujourd’hui que pour être vraiment bon dans ce qu’on fait et pour cartonner, il faut le faire sans forcément espérer quelque chose en retour, il faut le faire sans se mettre la pression, le faire avec de la passion et du cœur. Et les choses viennent. Dans mes vidéos je suis naturel, je ne cherche pas forcer, à surjouer, je suis comme je suis, je transmets l’émotion que j’ai envie de transmettre. Et quand on fait ça avec de la passion de la joie et bien en fait les choses suivent derrière. Je n’ai vraiment pas cherché à ce que mes vidéos soient vues. Pendant mon voyage, je mettais ça sur mon mur Facebook, sur ma fan page, mais sur aucunes de mes vidéos, je demandais de partager, de s’inscrire à ma chaîne … Je ne le fais pas. Même si je devrais le faire pour avoir plus de gens qui me suivent. C’est plus, voilà ce que j’ai fait, voilà ce que j’ai envie de partager et si ça vous plait, faites-le naturellement, c’est quoi ça que je vois les choses.
Michael : Tu as voyagé depuis combien de temps ? Tu as vécu en France entre 2012 et 2015 ?
Alex : J’avais commencé par faire plusieurs voyages de 3 semaines pendant que je travaillais, comme des piqures avant de patienter pour le grand moment. Après je suis parti pendant 1 an faire le tour du monde, je suis revenu 1 an en France pour faire un projet avec une agence de voyages qui m’a fait voyager aux 4 coins de l’Europe. Au bout de ces 8 mois de projet, je suis reparti 6 mois aux Philippines et en Australie. Je suis revenu 6 mois en France pour tout mettre à jour et faire des projets. Je suis reparti cette année 6 mois entre la Jordanie et les Balkans. Et là je suis de nouveau reparti à Berlin pour 1 mois et puis après on verra.
Michael : Que fais-tu à Berlin ?
Alex : On est en train de monter un projet avec un autre ami blogueur voyageur. Mais je préfère parler des choses une fois qu’elles sont sorties, car là ce n’est pas concret. L’idée, c’est qu’aujourd’hui je suis un nomade digital, qui est une profession qui se développe de plus en plus. Un nomade digital c’est un freelance qui peut travailler partout dans le monde simplement avec un ordinateur et une connexion internet. Aujourd’hui, je gère mon blog, je monte des projets digitaux pour faire rentrer un peu d’argent et subvenir à mes besoins. Je ne cherche pas à avoir beaucoup d’argent, je cherche à en avoir assez pour avoir un toit, à manger et me déplacer un peu. Tout simplement.
Michael : J’espère que l’on verra ça prochainement alors.
Alex : Moi aussi, mais c’est vrai que la vie Berlinoise n’est pas forcément évidente pour se concentrer sur le travail.
Michael : Tu sors beaucoup ?
Alex : Pas encore, justement. J’essaie de me retenir, je ne suis pas encore trop sorti, mais c’est vrai que ça titille. Ici l’ambiance est détendue, les gens bossent, sortent, c’est vraiment super Berlin pour ça. Quand on arrive, on se dit que c’est trop moche et on se demande pourquoi les gens viennent. Mais Berlin ça se vit de l’intérieur, dans les bons bars, les bonnes adresses, les bons squats d’artistes et là c’est une autre dimension. Justement ça fait un peu le pendant de toutes les villes touristiques comme Rome, Paris, Londres … qui sont très jolies d’extérieur, avec les attractions. Ici c’est plutôt une ambiance, une atmosphère, une chose qui se vit Berlin et c’est ça qui est top.
Michael : C’est ce que tu veux aussi en voyage, c’est de découvrir de nouvelles ambiances, de nouvelles cultures, etc.
Alex : Complètement, cela fait partie des choses qui n’ont pas de prix en voyage et que l’on peut obtenir qu’en voyageant. Comprendre comment on gère le quotidien, comment on pense. Encore une fois, c’est ni mieux ni moins bien, c’est différent, ça fait réfléchir, ça ouvre l’esprit, ça fait voir les choses d’une autre façon et ça rend forcément plus ouvert d’esprit, plus tolérant. Dans les temps où l’actualité est un peu difficile, voyager ça ferait du bien à pas mal de gens et ce que je m’applique tous les jours à faire.
Michael : Quand tu as commencé ton tour du monde, tu avais mis de l’argent de côté pendant 6 ans. Et la grosse qui revient quand on voyage est l’argent. Tu as donc épargné avant ?
Alex : Oui. On me pose toujours la question, « ça t’a coûté combien ? » et vu que l’argent est un peu tabou en France. Moi je suis totalement transparent, ça m’a coûté 14 000 euros sur place. J’ai d’ailleurs un article où je détaille mois par mois combien m’a coûté le voyage, les excursions, etc. Je n’ai pas à me sentir gêné de dire que j’ai dépensé 14 000 euros pour avoir réalisé le rêve de ma vie. J’ai fait un choix dans mon quotidien avant de parti, je ne sors pas tous les soirs, je ne claque pas des restos, des verres, m’acheter des biens matériels, non … Je ne me prive pas de sortir, mais je sors un peu moins, j’achète moins de choses futiles afin de me concentrer sur ce tour du monde. Aujourd’hui, il y a plein de gens qui veulent partir découvrir le monde et je trouve ça génial. Je reçois des emails de mecs qui ont 18 ans qui veulent partir voyager et c’est génial. À cet âge-là, je n’avais pas encore cette envie ou ce courage de vouloir partir. Ils me disent qu’ils n’ont pas assez d’argent et c’est pour ça que j’ai fait une vidéo « comment voyager gratuitement » dans laquelle j’explique que quand on veut voyager, on peut voyager. Qu’on ai 4000€ ou 15000€, on ne voyagera pas pareil, mais on peut le faire ! Au final, le voyage, c’est juste s’adapter à la culture, à son budget, à son état physique, aux mentalités des pays dans lesquels on va. Là c’est pareil, si tu n’as pas d’argent, tu peux voyager. La solution que je donne dans la vidéo, c’est de faire du bénévolat à travers helpx et workaway où contre 4/5 heures de travail par jour, on est hébergé et nourri. Là ça permet de s’immerger dans une culture, de s’engager dans un projet local et des missions il y en a au fin fond de la Patagonie dans un ranch, comme dans un éco-lodge au Costa Rica, comme une auberge au fin fond du Cambodge. Donc vraiment c’est à la portée de tout le monde, il faut juste savoir s’adapter aux opportunités que l’on a. Je dis toujours, le pauvre qui a envie d’être riche, il sera toujours triste et ça ne sert à rien. L’idée c’est de savoir nos possibilités, savoir notre marge de progression et les opportunités que l’on peut se créer et de foncer là-dessus. Et moi je trouve ça top, c’est pour ça que j’essaie de donner des tuyaux sur le voyage, car par rapport à tout ce que cela peut rapporter c’est vraiment génial je trouve.
Michael : Comme tu le dis, il y a plein de moyens de voyager pas très chers. Pour les transports on peut très bien faire de l’auto-stop …
Alex : Carrément. On ne peut pas dire je voudrais loger dans des hôtels 3 étoiles, faire la fête tous les jours, prendre le taxi, prendre des bus de luxes, voyager en première classe et ne pas avoir d’argent. Il faut remettre les choses dans leurs contextes. C’est peut-être ça le problème de certaines personnes et ce n’est pas forcément leurs fautes, mais celles des médias qui donnent une certaine image du bonheur ou de comment on doit vivre, ils ne se rendent pas forcément compte de la réalité. En voyageant, on se rend compte qu’il y a des gens qui ont une vie beaucoup plus dure, qui gardent le sourire, gardent la pêche et ça fait du bien du voyager pour ça, une autre raison. Remettre les choses à leurs places.
Michael : Quand tu dis 14 000 euros, ça peut paraitre beaucoup, mais sur 1 an ce n’est pas si énorme que ça.
Alex : Oui ça fait moins d’un SMIC dépensé par mois. Alors moi quand j’ai commencé à travailler, j’étais au service client d’un site Internet, je gagnais 1100€ par mois et j’arrivais à mettre 200/300€ de côté et voilà. Parce que c’était ça qui me motivait. Après j’ai eu des promotions en interne, j’ai eu un meilleur salaire, cela m’a permis d’économiser plus vite, mais c’est toujours pareil, c’est une question de priorités, de savoir ce qu’on veut faire de son argent, de son temps libre et c’est tout. Encore une fois, je respecte totalement le mec qui me dit que sa passion c’est de faire du tuning et avoir des grosses jantes en alu 16 pouces, si c’est ça qui te rend heureux, fonce ! Je n’ai vraiment aucun problème là-dessus. Mais par contre, qu’on ne me dise pas, je veux voyager, mais c’est trop cher, c’est réservé aux gens qui ont de l’argent, non, c’est faux. Renseigne-toi, bosse pour ça, axe ta vie là-dessus et tout va s’enchainer et tout peut se réaliser.
Michael : Tu as visité beaucoup de pays et de continents, l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Océanie, l’Europe … Après on voit qu’il te manque encore pas mal d’endroits …
Alex : Je n’ai encore rien fait ! Plus tu voyages, plus tu t’aperçois que tu n’a rien fait et que le monde est gigantesque, et que finalement le je jour où tu crois que tu as tout fait, tout vu et que tu as voyagé partout, retournes dans ces mêmes endroits quand il pleut si tu l’a vu sous le soleil, quand il neige si tu l’a vu quand il faisait chaud, etc. Tu peux découvrir différents aspects d’un même endroit. J’ai encore tellement de choses à voir. L’Afrique, j’ai vu l’Afrique du Sud et le Maroc, mais j’ai tellement de choses à voir. J’ai envie de me faire un trip de plusieurs mois où je traverse Namibie, Botswana, Kenya, Zimbabwe, j’ai envie de partir en Asie centrale entre le Turkménistan, le Kazaghstan … J’ai envie de me faire des parcs nationaux en Amérique du Nord, j’ai envie d’aller en Antarctique, au Groenland.
Michael : Oui, ça montre qu’il y a plein d’opportunités, pleins de choses à voir.
Alex : Toujours, c’est inépuisable. Il ne faut pas tomber dans le voyage TGV, toi par exemple je sais que tu prends ton temps quand tu vas quelque part, tu restes quelques semaines, quelques mois. C’est aussi qui est super, c’est de s’imprégner, c’est de vivre. Ça ne sert à rien de collectionner les pays. On me pose souvent la question, « tu as fait combien de pays ? » On s’en fout, ce n’est pas ça l’important. Qu’est-ce que j’ai vécu, qu’est-ce que retenu, qu’est-ce que ça m’a apporté et finalement on va vraiment au fond des choses et exploiter au maximum le voyage quand on reste longtemps, car on crée des liens, des contacts et ça c’est super. Ce n’est pas important combien j’ai fait de pays … c’est ce qu’on en retire. Et souvent c’est en passant du temps dans un endroit que l’on peut y arriver.
Michael : On est sur la même longueur d’onde là-dessus. Avec tous ces voyages, qu’est-ce que tu as appris sur toi-même et quelles sont les leçons que tu as tirées de ces voyages à l’étranger et ces expériences que tu as vécues ?
Alex : Il y a 2 grandes leçons que j’ai retenues. À savoir que ces leçons ne seront pas forcément valables pour d’autres, car un long voyage parce que plus on voyage longtemps plus on peut voyager à l’intérieur de soi et se découvrir. Certaines personnes vont pouvoir évoluer dans un sens et inversement pour d’autres. Pour ma part, cela a été de comprendre que si j’ai un toit au-dessus de la tête, même si ce sont des choses qu’on a conscience avant de partir, mais quant au quotidien ce sont des leçons qu’on prend chaque jour et qui sont mis en pratique, cela prend tout son sens à son retour ou dans la vie. Moi j’ai compris que si j’avais un toit au-dessus de ma tête, à manger dans mon assiette, la santé et des gens à qui parler, moi j’étais heureux. Je n’ai pas besoin de plus, c’est ça la base du bonheur. Et l’autre chose, c’est de comprendre que le jour où l’on est bien dans sa tête quand on est tout seul, au milieu de nulle part, sans rien, sans personnes, sans personnes à qui parler et que l’on est aussi bien dans une salle avec 100 personnes autour de soi, dans une fête avec des gens de tous les milieux, de toutes les cultures différentes. Là on est pleinement heureux, car cela veut dire que l’on sait s’adapter, on est ouvert d’esprit et on n’a pas peur d’être avec soi-même, d’être avec ses fantômes, face à ses névroses, ses problèmes. Ce sont les 2 clés. Quand ça me saoule d’être avec des gens ou quand ça me saoule d’être tout seul, je me dis oula, il y a peut-être des choses que je devrais revoir ou travailler et c’est un vrai indicateur.
Michael : C’est vrai que les gens ont peur d’être tout seul généralement, notamment peu de voyager tout seul, se trouver avec personnes, d’aller au restaurant tout seul … et je pense que ce n’est pas facile de se retrouver dans un état où l’on se sent bien en étant tout seul.
Alex : Ca arrive beaucoup plus vite que prévu, voyager c’est sortir de sa zone de confort et quand on va justement se pousser ou d’autres voyageurs, ou circonstances nous poussent régulièrement en dehors de cette zone, on apprend beaucoup sur soi et plus après c’est un cercle vertueux et on est tiré vers le haut et on va vite se sentir très bien face à soi-même et là c’est top. Après on a le sourire à longueur de journée et résout des situations plus facilement.
Michael : Je voulais revenir sur le blog Vizeo. Tu es un blogueur à succès, cité souvent dans les classements, tu as eu des awards …
Alex : C’est vrai que j’ai eu la chance d’avoir mon blog primé « meilleur blog de voyage de l’année » aux Golden blog award. Ça récompense les meilleurs blogs de leurs thématiques, j’avais gagné le concours des globe-trotteurs organisé par hostelworld. Récemment, il y a eu un article qui a fait un classement des TOP 150 des blogueurs voyage les plus influents et j’avais été classé numéro 1. Je ne suis pas sûr que je mérite cette position, mais cela fait plaisir et cela permet de voir que le blog marche bien et que ça pousse les gens à voyager.
Michael : Ça change quoi que le blog soit lu, très visité, que tu reçoives des récompenses, cela à changé des choses dans ta vision du blogging ?
Alex : Pas vraiment. Dans le sens où je ne suis pas trop impliqué dans la blogosphère ou les échanges entre blogueurs, les récompenses, les blog-trips … J’aime bien faire des vidéos pour moi ou je fais des vidéos avec des partenaires, mais que quand je peux être moi-même, qu’on me dise tu vas là et fais ce que tu as envie. Je ne pars pas en groupe, ce n’est pas mon truc. Et le fait de recevoir des prix, cela m’a encouragé à continuer là-dedans, chacun apporte sa pierre à l’édifice. On peut tous faire quelque chose de bien pour soi et pour les autres. Ma petite contribution c’est de faire voyager avec gens.
Michael : Au niveau des partenaires et des annonceurs, j’ai vu des vidéos que tu fais avec des entreprises. Tu es rémunéré quand tu fais ce type de vidéos ?
Alex : Ça dépend. Quand on me demande d’aller quelque part, par exemple pour Trivago. J’ai bossé avec une super équipe, ils voulaient créer du contenu en vidéo. Ils m’ont demandé de créer une vidéo avec mes conseils, ma façon de faire, tu va dans une ville qui te plait et tu montrer ce qu’on peut faire avec 250€ pendant 3/4 jours. C’est ce que j’ai fait, je suis allé chercher les bonnes astuces, j’ai filmé tout ça, j’ai été rémunéré pour ça et ensuite j’ai mis la vidéo en ligne. Cela a bien marché et je suis content du contenu. Les premières vidéos que j’ai faites avec des partenaires, c’était avec voyage-sncf, l’année où j’étais revenu. Finalement, cela m’a appris pleins de choses, mais je n’ai pas trop aimé que tout soit écrit à l’avance, les endroits où j’allais tourner … Moi qui aime être spontané et naturel devant la caméra, ça ne me ressemblait pas. J’ai décidé de ne plus refaire ce type de prestations. Quand je fais des vidéos pour les gens maintenant, c’est en me disant qu’on fait quelque chose ensemble, mais en gardant ma ligne éditoriale et ma personnalité. Encore une fois, dés fois on commet des erreurs, on n’est pas satisfait et quand je regarde mes premières vidéos, je les trouve super ma faites par rapport à ce que je fais maintenant et c’est normal. L’idée est de se tirer vers le haut. Après il y a parfois des critiques des internautes, mais ça représente qu’une minorité par rapport à ceux qui m’encouragent. Critiquer c’est constructif quand les critiques s’appuient sur des vraies choses et permettent aussi de donne des conseils avec des pistes d’améliorations. Si vous avez des critiques à me faire, allez-y tant qu’elles me permettent de m’améliorer.
Michael : D’où vient le fameux « salut internaute » que tu fais au début de chaque vidéo ?
Alex : Au début, je me disais que je voulais faire des vidéos, mais pour quoi ? D’abord pour mes proches, mais autant faire de bonnes vidéos, mais qui ne s’adressent pas à 4 personnes, mais à tout le monde. Mon idée, c’était comment embarquer les gens avec moi et que tout le monde ait l’impression d’être mes amis et qu’ils sont avec moi à travers les aventures. Je vais te tutoyer et t’appeler par ton prénom et le seul prénom universel devant son ordinateur c’est internaute. Une fille, un garçon, un vieux, un jeune, peu importe … C’est né comme ça.
Michael : C’est sympa, car cela donne une certaine intimité, car on se sent impliqué avec toi dans les vidéos. Si tu devais repartir de zéro pour ton blog et ton tour du monde, est-ce qu’il y a des choses que tu ferais différemment ?
Alex : Là comme ça, je te dirais non. L’idée c’est de bien s’organiser en amont. Plus on prépare son voyage de façon carrée et minutieuse en amont, plus après on est libre de faire du freestyle et d’improviser sur place. Si on est carré en terme administratif, qu’on a vu les grandes choses pour ne pas avoir de mauvaises surprises en voyage, une fois qu’on est sur place on peut se lâcher et vivre l’aventure au jour le jour. Quand je dis préparer minutieusement, ce n’est pas de préparer son aventure au jour le jour, on va visiter ça … au contraire surtout pas. Moi je ne savais pas ce que j’allais faire 3 jours à l’avance. C’est vraiment de se dire qu’administrativement on doit préparer ses impôts, mon déménagement, mes visas, vêtements, équipements par rapport au trajet … Mais le trajet c’est une direction, une colonne vertébrale, après ce qu’on fait autour ce n’est pas important. Justement parce qu’on s’est préparé en amont, on peut se laisser toute la liberté et ses envies sur le chemin et justement c’est ça qui fait toute la beauté du voyage.
Michael : Je suis d’accord avec toi. Il ne faut pas prévoir tout son voyage à 100%, il se passera toujours des choses différentes par rapport aux plans initiaux et puis ça casse un peu la magie, la spontanéité du voyage de faire ce qu’on veut, quand on veut et des rencontres sur le chemin.
Alex : L’idée est là. Qu’est-ce qui fait que le voyage est si génial ? C’est qu’on à pas de rendez-vous, on n’a pas d’impératifs, il n’y a pas quelqu’un qui attend qu’on passe la voir, on est vraiment à 100% sur le moment présent, ici, maintenant, pas de stress, pas de vieilles idées qui ruminent dans la tête qui nous font oublier de ne pas profiter maintenant, finalement dans notre quotidien aujourd’hui on est jamais sur le moment, on est en train de faire quelque chose, mais on pense déjà à ce qu’il va se passer après. On ne vit même plus, on vit l’instant qui n’est pas encore là. C’est ça que je reproche un peu aux voyageurs de maintenant, il y a eu une grande évolution depuis 4 ans avec l’évolution des smartphones avec l’équipement des lieux touristiques avec Internet. Les gens sont ultra connecté, c’est super, car cela permet de communiquer et de partager, mais cela perd énormément du but principal du voyage qui est de s’immerger, de couper avec le quotidien et de déconnecter, de se déplugger de la société, cela fait vraiment du bien. Je ne suis pas celui qui va te dire de partir vivre au fond de la jungle et quitte tout, c’est juste qu’il faut utiliser l technologie avec parcimonie et à bon escient. Cela peu paraitre paradoxal pour quelqu’un qui partage son voyage en vidéo, mais j’étais très peu connecté. Le fait de filmer me permettait de me concentrer à 100% sur ce que je faisais et quand les autres étaient sur Facebook, je montais la vidéo et je la mettais sur Internet. Le message que je veux faire passer aux gens qui veulent voyager, c’est OK connectez-vous, partagez ça, mais laissez votre portable dans le sac, imposez-vous une discipline de connection. 20 minutes par jour ou 2 fois par semaine. L’aventure est vraiment différente lorsqu’on s’immerge à fond dans l’instant présent.
Michael : Je suis d’accord, mais c’est vrai que j’ai beaucoup de mal à déconnecter. Dés fois je suis connecté avec mon téléphone en train de planifier, de discuter, de consulter des news … sans vivre le moment.
Alex : On a ce réflexe, qui est le prolongement de nos mains, de sortir notre téléphone et je regarde, je réponds … des trucs inutiles. On s’en fout de tout ça. Et au lieu de discuter avec la personne qui est avec nous ou de chercher à créer un contact, on apporte avec nous ce mauvais réflexe qui est de passer du temps sur le smartphone et sur Internet. J’ai bien sûr aussi ce mauvais réflexe, même si j’essaie de m’autodiscipliner. C’est pour ça que quand je voyage, je n’ai pas de téléphone. Quand je vais sur Internet, j’allume mon ordinateur, c’est maintenant que j’y vais. Alors que le téléphone est toujours allumé.
Michael : La seule technique que j’ai trouvée, c’est de l’éteindre et de le mettre au fond du sac et puis de sortir sans le téléphone. Du coup, il n’y a plus de choix, je suis obligé de parler aux gens ou de faire des choses sans avoir besoin d’être scotché au téléphone. Par exemple, j’utilise beaucoup Google Maps, mais sans téléphone tu es obligé d’utiliser une carte, de demander aux gens …
Alex : C’est ça qui est génial, ça fait partie du voyage. D’être paumé, de galérer, mais on se perd pas tant que ça, on demande aux gens, on crée des interactions et cela permet à des gens timides de sortir de sa zone de confort et c’est là toute la magie du voyage.
Michael : Quels seraient tes conseils pour les gens qui veulent créer des blogs de voyage ? Quel type de contenu ? Qu’est-ce qu’ils devraient faire ?
Alex : Le plus important déjà, c’est de trouver une thématique à eux, un angle précis. Le voyage avec des enfants, le voyage à vélo, le voyage en ULM … L’idée c’est de partager quelque chose qui nous est propre à nous. Un blog doit être personnalisé, moi c’était les vidéos. Ensuite, c’est toujours de faire quelque avec passion. Quand je fais une vidéo, je le fais parce que ça me fait plaisir. C’est pour ça que quand je suis parti, je n’avais pas de sponsor. Quand on a un blog, on écrit un article sur un sujet parce qu’on a envie de transmettre quelque chose, on a envie d’en parler, on a envie de diffuser ce conseil, cette astuce … Restez naturel et partage avec passion et le reste suit.
Michael : C’est quoi le futur de Vizeo ? Tu vas continuer à faire des vidéos ?
Alex : Cette année, je ne sais pas trop, je n’ai pas beaucoup de visibilité et ça fait du bien aussi de ne pas trop planifier. Il y a des choses qui vont se créer, les choses ne viennent pas toutes seules. Il faut se donner une direction, se créer des opportunités. Là je fais ce projet avec un autre blogueur, on le fait à fond pour pouvoir ensuite se donner du temps libre. J’ai envie d’aller en Amérique du Sud cette année, j’aime bien cet endroit. J’aimerais bien acheter un terrain là-bas. Contrairement à l’Asie où tu ne peux pas acheter un terrain quand tu es étranger, en Amérique du Sud a une politique de faire venir des investisseurs et j’aimerais m’acheter un terrain en pleine nature pour monter un projet là-bas. Je vais faire un petit tour de repérages. J’ai l’Équateur en tête, seul pays que je n’ai pas fait dans cette zone. Je trouve que le destin est bien fait et j’ai plein de signes et de gens qui me parlent de l’Équateur. On verra si j’aime bien et on verra si c’est là-bas que j’ai envie d’acheter un bout de terrain. On verra selon les opportunités.
Michael : Donc l’Amérique du Sud en 2015 … Pour les gens qui veulent en savoir plus sur toi, où faut-il aller ?
Alex : Il faut déjà à travers le monde, qu’ils voyagent et qu’ils bougent leurs fesses. Sinon ils peuvent aller sur Vizeo.net et voir des vidéos sur tous les pays que j’ai faits, voir des vidéos sur des conseils pratiques pour voyager et tout simplement voir que c’est à la portée de monsieur tout le monde parce que je suis monsieur tout le monde. Je n’ai pas plus d’argent que quelqu’un d’autre, je n’ai pas plus de qualités que d’autres, loin de là, j’ai un kilo de défauts. Si je peux le faire, tout le monde peut le faire et c’est ce que j’essaie de transmettre à travers mon blog.
Michael : OK parfait, merci beaucoup Alex
Alex : Merci à toi pour l’interview. Je vais te souhaiter et à tous ceux qui nous écoutent une très belle année 2015 faite d’aventures et de voyages. Je vais te souhaiter à toi une belle aventure dans ton tour du monde avec un changement de continent prochain. Et du coup, peut-être qu’on se croisera en Amérique du Sud, tout est possible.
Michael : Merci à bientôt
Je suis depuis longtemps Alex via son blog Vizeo et c’est un vrai plaisir de pouvoir l’entendre s’exprimer et nous donner des vrais conseils de professionnel !
Merci les gars pour cet interview
Interview très rafraîchissante, pleine de bon sens et ça fait du bien.
Et heureux de découvrir un Alex qui se révèle très sympathique ;)
Un conseil à retenir : celui du téléphone à laisser au placard. Je me le note, 2 fois :)
@Rémi : Je t’avais prévenu de la qualité de l’interview :)
@Jérémy : Merci de ton commentaire, tu observeras que j’aime bien les « tourdumondistes » ahah
@Kévin : C’est parfois compliqué, mais bon en le faisant on se rend compte qu’on en a pas tant besoin que ça !
J’ai découvert ton blog il y a peu de temps finalement (Michael) mais j’apprécie la lecture et l’écoute de quelques uns de tes articles/podcasts. C’est avec joie que je suis tombée sur celui-ci!
Alex, comme quelques autres voyageurs, m’a beaucoup inspirée pour mes voyages mais pas seulement! Je reste admirative et respectueuse face à lui car malgré son succès, il reste humble et généreux.
A l’écouter, et très sincèrement, je m’identifie complètement à sa façon de voir les choses! D’ailleurs, ça vient de m’inspirer pour un prochain article sur mon blog! ;-)
A bientôt!
J’aime aussi beaucoup ce podcast avec Alex !
Salut Michel!
Excellent podcast avec Alex. Hônetement je suis devenu complètement accro à tes podcasts et ton site web et je te remercie infiniment pour avoir pris le temps de faire tout ça. Est-ce qu’on peut caler une petite demie heure pour parler sur Skype un de ces quatre car vous m’avez trop inspiré et j’ai vraiment envie de me lancer sur mon propre projet aussi. De ma part ça fait un petit moment que je voyage, vis en France (je suis Anglais), Italie, voyage à vélo de 5 mille km 2 fois à travers l’Europe (camping sauvage), tous le sud est Asie, woofing, couchsurfing etc.. J’aimerais bien te parler de ton propre projet car ça m’intéresse grave. Aussi je viens d’acheter ton livre et j’ai hâte de l’entamer des que j’arrive à Bordeaux (je suis en Corse). Encore une fois vous êtes vraiment cool et il faut absolument que nous parlions!! Répondez moi vite (trop inspiré)
Merci de ton enthousiasme John !!
Et Alex je suis entièrement d’accord avec ta vision de voyage. Celui-ci et le soixantième podcast m’ont vraiment plu. Bravo mon ami je vous rejoindrai bientôt! C’est décidé rien ne m’arrêtera! :)