Traverser la frontière

TLF 003 | Devenir digital nomad et organiser son business en ligne

kalagan podcast

Mise à jour le 25 mars 2023

Pour ce troisième épisode du podcast de Traverser La Frontière, je suis heureux d’accueillir Kalagan, alias Christopher, nomade digital depuis 2011 il vit de ses activités en ligne.

Kalagan est actuellement à Mexico, la fameuse capitale du Mexique où il s’est installé depuis quelques mois. Il est freelance en informatique, activité dans laquelle il accompagne ses clients dans le développement de leurs sites Internet et génère une partie de ses revenus grâce son site Internet. Il nous explique comment dans l’épisode du podcast.

Écoutez directement l’interview :

Ou téléchargez l’interview en mp3 (clic droit-enregistrer sous)

À propos de l’épisode #003

Nous avons un petit peu abordé le monde des nomades digitaux avec Anaïs dans l’épisode #001, mais nous allons plus en profondeur au cours de cette interview avec Kalagan.

Il vit de ses activités en développement web/design depuis 2011, ainsi que de revenus récurrents grâce à son blog. Cela fait donc quelques années qu’il développe un système d’organisation et de productivité pour gérer son entreprise en vivant à l’étranger.

Dans cet épisode Kalagan nous raconte entre autres comment il a quitté son job pour se lancer en indépendant, sa stratégie pour trouver des clients, ses conseils d’organisation et ses projets pour le futur.

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Ce que vous allez apprendre dans cette interview de Kalagan :

  • C’est quoi un nomade digital ?
  • Les pays depuis lesquels Kalagan a travaillé ?
  • Comment Kalagan à découvert le principe du nomade digital
  • Depuis quand Kalagan est devenu géographiquement libre
  • Pour quelles raisons Kalagan a décidé de quitter une grande entreprise pour devenir indépendant
  • Quel statut légal à utiliser Kalagan pour débuter ses activités sur internet
  • Les deux modèles complémentaires que conseille Kalagan pour générer des revenus sur Internet
  • Comment il a trouvé une mission rémunérée auprès d’une alliance française au Guatelama
  • Quelle est la première stratégie de Kalagan pour trouver des clients
  • Pourquoi il est compliqué de travailler avec de grosses entreprises en tant que nomade digital
  • Comment Kalagan organise son temps, ses tâches et ses priorités
  • La stratégie de Kalagan pour gérer ses emails et être plus productif
  • Le principal conseil pour les personnes qui veulent être géographiquement libres
  • Pourquoi Kalagan a refait son site en 2014

kalagan guatemala

Comment écouter cet épisode ?

Les liens de l’épisode :

Merci d’avoir écouté l’épisode #003 du podcast !

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Merci encore d’avoir pris le temps de me lire.

– Michael

Retranscription de l’interview

Bonjour Kalagan, ça va bien ?

Ça va très bien

Tout d’abord, je vais te remercier d’avoir accepté cette interview pour le podcast et pour les auditeurs qui ne te connaissent pas forcément, est ce que tu pourrais te présenter rapidement ?

Merci aussi de m’interviewer, c’est un exercice que je fais plutôt à l’écrit, là on va le faire en audio donc c’est un bon exercice. Alors je me fais appeler Kalagan sur Internet c’est un surnom, un pseudonyme. C’est aussi le nom de mon blog Kalagan.fr et je me présente comme un nomade digital c’est-à-dire une personne qui gère ses activités en ligne sur Internet, tout en voyageant, tout en l’exerçant depuis l’étranger. C’est un peu la ligne directrice de mon activité professionnelle depuis 2011 où j’ai commencé à gérer mes activités avec des clients sur internet et avec différents sites internet depuis le Kenya en l’Afrique de l’Est lors d’un voyage pendant 1 mois, depuis l’Europe, depuis plusieurs endroits en France et là aujourd’hui en Amérique latine notamment au Mexique.

D’accord donc tu es au Mexique actuellement ?

Oui à Mexico la capitale.

Qu’est-ce qu’on peut retrouver sur ton blog, quel type d’article, quel type de contenu, tu mets en avant ?

Alors quand j’ai lancé mon blog, Kalagan.fr c’était dans un premier temps pour découvrir un peu le blog, pour découvrir un peu l’écriture, c’est un exercice que je ne connaissais pas à l’époque. Je voulais apprendre à écrire et c’était aussi pour publier des articles sur mes premiers voyages notamment un article sur mon voyage au Cameroun, un voyage un peu déclic et voilà j’ai publié des articles pendant un an, deux ans. J’ai découvert sur le site de Corine, une graphiste suisse, qui a un site qui s’appelle vie-nomade.com, un peu ce phénomène de nomade digital. Je me suis rendu compte que ça a commencé en France, mais aussi aux États-Unis où il y avait une sorte de phénomène social de télétravailleurs sur Internet. Grâce aux outils, aux nouvelles technologies aux outils qui permettent de travailler en ligne et bien, ont emmené leurs entreprises avec eux, ils allaient travailler à l’étranger ils avaient travaillé pendant leur voyage, 100 % dématérialisée. Donc moi ça m’a plu, je me suis dit ben tient il faut que je teste, j’ai envie de partir comme ça quelque mois.

J’ai commencé en France, pendant plusieurs mois, je suis parti à Angers chez une amie et j’ai continué à gérer mes activités de blogueur sur Kalagan.fr, mes activités de webmasters où je travaillais avec différents clients, donc faire du consulting de l’accompagnement, la création de sites internet, etc. J’avais aussi un ou deux autres sites où je générais des revenus récurrents, comme des revenus publicitaires avec AdSense par exemple. Voilà c’est comme ça que j’ai découvert un peu ce mode de vie et j’ai voulu vraiment devenir géographiquement libre.

C’est que j’ai réussi à faire depuis 2011 en gérant mes activités depuis l’étranger et j’ai développé de plus en plus mon blog sur cette ligne-là pour expliquer un peu mon expérience et pour donner des conseils aussi sur ce que j’ai appris. Sur les erreurs que j’ai faites, sur les lectures que j’ai faites d’autres blogueurs qui veulent aussi exercer leurs activités en ligne depuis l’étranger donc voilà.

D’accord ça marche. Avant de partir voyager et de vouloir monter ton activité sur internet, tu as travaillé un petit peu en France, tu étais employé dans une entreprise, etc. ?

J’ai un diplôme d’ingénieur E-service, donc c’est des métiers liés au web, liés au E-Commerce, lié à l’E-business ou E-learning. J’ai travaillé pendant 9 mois dans une Start-up qui s’appelle Music Story qui est toujours d’actualité, une encyclopédie de la musique. Ça a été une expérience où j’ai beaucoup appris, j’ai lancé le site internet, ce n’était pas un blog à l’époque, mais c’était sur le même principe, c’était des articles de contenu sur des artistes, sur des albums, sur des chroniques, etc. Donc j’ai travaillé 9mois dans une Start up, une Start up qui bosse beaucoup, j’ai appris plein de trucs, c’était très formateur. Ensuite j’ai travaillé dans une grosse entreprise pendant un an et demi, qui s’appelle Atos Wordline qui est une grosse société d’informatique. J’ai aussi beaucoup appris, mais bon je me suis rendu compte rapidement que je ne voulais pas faire carrière dans ce genre d’entreprise et que j’avais plutôt envie d’indépendance. J’avais commencé mes études d’informatique dans l’optique d’un jour de monter ma société et d’être indépendant. En 2011, j’ai donc créé une auto entreprise après avoir fait un licenciement à l’amiable avec ma société avec Atos Wordline et j’ai commencé mes activités sur internet en 2011.

Donc c’était plus une envie de changement, de lassitude par rapport à l’emploi que tu avais ?

C’est pour plein de raison. Déjà comme je te le disais, des envies d’indépendance professionnelles, puis c’est aussi un coté routine un coté métro-boulot-dodo qui ne me plaisait plus et aussi ça m’a permis, en travaillant deux ans, 9 mois dans une Start up, 1 an et demi dans une grande entreprise, de mettre un peu d’argent de côté ça m’a ouvert des droits au chômage. Ce qui m’a bien aidé lors du lancement de mon activité. Voilà il y a un moment, tu te dis, c’est ce que j’ai envie de faire, il faut que je me lance il faut que je le fasse vraiment. Même si tout le monde me disait, c’est la crise, imagines que ça ne marche pas, tu ne vas pas retrouver de boulot, comment tu vas faire. J’avais un diplôme, j’avais un peu d’expérience, j’avais de la volonté et je me suis dit voilà je vais prendre le risque et même si ça ne marche pas, je rebondirai.

Dans l’informatique, retrouver un job par la suite, je ne vais pas dire facile, mais on va dire c’est plus aisé que sur certains secteurs en tout cas.

Ah c’est aussi un avantage dans certains secteurs où on sait qu’il a de l’emploi, où quand tu as un diplôme et quand tu as de l’expérience tu peux te dire bon mon objectif, ce n’était pas de me planter et de revenir bosser dans une grosse entreprise.

C’est sûr, et du coup, quand tu as lancé ton auto entreprise, quel type d’activité tu faisais ?

Quand j’ai lancé mon autoentreprise, je travaillais déjà avec deux modèles. C’est un peu ce que je conseille, aujourd’hui avec les blogueurs avec qui je travaille, les entrepreneurs avec qui je travaille. C’est d’avoir un modèle où on travaille avec des clients en tant que prestataire, un modèle de service, par exemple du développement web, de la rédaction, du référencement, du multi management et avoir un autre modèle qui dépend plus de site internet de publicité, qui dépend du trafic et qui permet de générer, on va dire des revenus récurrents, des revenus automatiques. Donc quand je me suis lancé en auto entrepreneur, j’ai travaillé pour des projets de création web et j’avais d’autres sites internet qui généraient des revenus publicitaires et j’avais déjà l’idée de développer ces deux modèles, de développer mon blog Kalagan et un autre blog que j’ai créé en 2012 qui s’appelle voyageurdunet avec un ami journaliste et de continuer à travailler pour des clients en tant que webmaster.

D’accord, d’ailleurs au niveau journaliste tu m’avais parlé d’une expérience que tu as eue au Guatemala où tu avais travaillé pour former des jeunes dans une sorte d’atelier de journalisme, est-ce que tu pourrais m’en parler un peu ?

Alors, quand je suis rentré, j’ai commencé à faire mes voyages et à amener mon entreprise tout en voyageant. En Afrique, j’ai fait plusieurs voyages, au Cameroun, en Afrique de l’Est et avec un ami journaliste Michael je voulais voyager en Amérique latine. On avait un projet, on a monté un projet qui s’appelle toujours Atelier francophone de journalisme, on a proposé avec une association à des alliances françaises de faire des ateliers avec leurs élèves en français en donnant des cours de web journalismes. Michael faisait la partie plus journaliste de presse et moi je faisais la partie plus blog et l’utilisation de WordPress. On a contacté peut-être une cinquantaine d’alliances françaises dans toute l’Amérique latine et un Lillois d’ailleurs parce que je viens de Lille. Un Lillois Geofrey qui était directeur de l’Alliance Française de Quetzaltenango la seconde ville du Guatemala, a répondu positivement à notre proposition.

Du coup on a pris notre billet d’avion pour Cancún, on a traversé pendant un mois le Yucatan et le nord du Guatemala, un peu le Belize et ensuite on est arrivé en septembre 2012 à Quetzaltenango. On a commencé une mission de trois mois avec deux classes, on avait une classe de 15 élèves plutôt des adolescents qui ont entre 13, 14, 17 et 18 ans où on expliquait les bases du journalisme. On travaillait avec eux, on leur apprenait à utiliser WordPress et on a travaillé sur des articles. On avait des sujets autour du tourisme alternative, tourisme équitable, tourisme écologique au Guatemala. On travaillait avec une deuxième classe, là c’était des professeurs de l’université et professeurs de la langue française où on avait les mêmes missions, mais on travaillait à un niveau plus élevé parce qu’ils avaient un meilleur niveau de français. C’est comme ça qu’a commencé mon voyage en Amérique latine.

Et du coup cette mission que tu as faite dans l’alliance française, tu étais rémunéré pour le faire ou bien c’était bénévole ?

On était rémunéré en fonction du nombre d’élèves et en fonction des tarifs que les élèves payent pour un abonnement de 2 mois je crois, pour les cours, donc en gros on prenait un pourcentage de ce que l’alliance française facturait aux élèves.

OK ça marche, donc tu as trouvé un moyen de voyager et d’être rémunéré en même temps par un autre moyen que ton activité sur le web. D’ailleurs à propos de cette activité sur le Web, comment tu trouvais des clients au début ? Car tu me dis que tu fais du design, du développement sur Internet, mais est-ce que tu utilisais des plateformes d’intermédiation pour trouver des clients ou tu les contactais directement ? Comment ça se passait ?

Alors, bonne question, je crois qu’au début, j’ai trouvé mes clients avec le réseau que j’avais quand j’étais à Lille. Je n’avais pas vraiment de stratégie pour trouver des clients. C’était dans le réseau, des amis qui travaillaient à Atos Wordline, certains qui y travaillent toujours, qui développaient aussi des petits sites internet. Donc j’ai trouvé des clients via mes réseaux à l’époque et petit à petit avec mon blog Kalagan.fr qui s’est un peu fait connaitre dans le domaine de la blogosphère du voyage, là j’ai commencé à avoir des relations avec des blogueurs et j’ai travaillé petit à petit pour des blogueurs voyage qui voulaient développer leurs activités, qui voulaient changer leur site internet. J’ai notamment travaillé avec Fabrice Dubesset, avec qui je travaille toujours. En fait une partie de mes clients est venue de mon blog, parce qu’un blog sert aussi à présenter ses services, à présenter ses prestations et à trouver des clients. C’est pour ça que quand je parle du modèle avec une partie des activités de prestations et une partie des activités de revenus récurrents, et bien ça justifie, le fait qu’un blog on peut gérer, on peut faire de l’affiliation, on peut vendre des produits d’informations, on peut vendre des liens, c’est ce qui est recommandable. On peut toujours le faire et en plus on peut aussi proposer ces services donc on va dire, il y a une double utilité, c’est comme ça qu’aujourd’hui je trouve mes clients, c’est avec les réseaux que j’ai qui se sont fondé au début, avec mon blog Kalagan.fr.

Pas de plateforme pour les freelances types codeur ou quelque chose comme ça ?

Alors, j’ai travaillé un peu sur codeur.com. Alors je suis toujours inscrit, de temps en temps je réponds a des annonces, mais petit à petit j’ai voulu arrêter de travailler, moi ce que j’appelle le one shot, de travailler avec un client qui a besoin de quelque chose là pendant un mois je travaille avec lui, après on arrête de travailler ensemble. Parce que ça, c’est des complications et ça ne rapporte pas tant que ça pour moi et pour mon client, donc je suis plutôt dans une démarche de travailler avec un client et de l’accompagner pendant plusieurs mois pour vraiment qu’on obtienne des résultats. Donc on discute, on fixe les choses les plus importantes à mettre en place pour augmenter le trafic pour remonter les revenus, etc. C’est quelque chose qui prend plus de temps, plutôt qu’aujourd’hui faire des prestations brèves pour des clients, j’accompagne plutôt les clients sur plusieurs mois, sur 6 mois voire plus.

En ce qui concerne la problématique de gestion des clients, parce que, tu es à l’étranger, tu voyages beaucoup. Tes clients sont principalement en France ou à l’étranger, comment tu fais pour gérer tout ça et leur expliquer le fait que tu ne sois pas présent physiquement avec eux ?

Alors il y a un premier avantage, c’est que si mes clients me contactent via Kalagan.fr ou via un réseau, ils le savent très bien. Quand ils m’appellent pour gérer un premier rendez-vous avec eux par Skype, ils savent que je suis au Mexique, ils savent que je suis nomade digital, donc en général, je n’ai pas de problèmes avec ça, là où ça peut poser un problème c’est quand on est nomade c’est difficile de travailler avec de grosses entreprises ou de moyennes entreprises sur des gros projets avec des gros budgets. Une entreprise qui va avoir un projet par exemple à 10 000 euros sur un site internet et bien elle va forcément vouloir que la personne soit là, qu’elle se présente et qu’il y a ce côté la présence qui inspire la confiance aussi. Parce que voilà il vont se dire c’est qui ce Kalagan au Mexique là, nous, on a envie de le voir pour de vrai quoi, donc du coup en général les nomades digitaux ils travaillent plutôt avec des petits entrepreneurs qui ont l’esprit un peu moins corporate, qui sont un peu plus ouvert en se disant que bon voilà, on n’a pas peur de travailler avec quelqu’un qui est à l’autre bout du monde. Ils ont plus de flexibilité que les grosses et moyennes entreprises qui ont des plus gros budgets et travaillent sur des plus gros projets, mais du coup ils vont préférer travailler avec des agences, avec des indépendants qui sont présents sur place.

OK c’est compréhensible effectivement que les grosses boites n’ont pas forcement envie de travailler avec quelqu’un qui est à l’autre bout de la planète et avec qui on fait des Skype conférences ça parait…

C’est vraiment le coté présence, le coté, on veut vraiment voir la personne et faire les schémas, l’un à côté de l’autre avoir un contact direct et qui quand même plus pratique pour travailler sur des plus gros projets.

J’ai vu que sur Kalagan tu parlais aussi beaucoup de productivité, d’efficacité quand on est digital nomade. Est-ce que tu pourrais nous donner ton schéma d’organisation, comment tu travailles, comment tu t’organises, comment tu organises tes journées ou tes semaines ?

je m’y suis intéressé très rapidement à l’organisation, à la productivité, à l’efficacité, et j’ai testé plein de choses, j’ai réfléchi à plein de choses, j’ai étudié, j’ai lu beaucoup et alors, j’ai, voilà, j’essaye, j’optimise toujours. Je pense qu’il n’y a pas un modèle qui fonctionne pour tout le monde, mais le modèle qui fonctionne pour tout le monde c’est de travailler son modèle régulièrement. C’est tous les mois, tous les deux mois, on se dit, bon ça c’est bien, je dois continuer à le faire, ça, il faut que j’arrête, etc. Donc, il faut tout le temps l’optimiser.

Alors, je commence mes journées par ouvrir mon agenda et dans mon agenda, j’ai mes tâches les plus importantes dans la semaine, c’est-à-dire que je travaille avec un planning hebdomadaire, une liste récurrente, il y en a qui appellent ça une liste récurrente. Donc, j’ai une liste des tâches que je fais toutes les semaines et par exemple, les lundis, j’écris toujours un article pour mon blog, le mardi, je travaille avec mes clients, le vendredi je travaille également avec mes clients. Donc un modèle comme ça et à chaque début de journée, je sais par quoi je dois commencer, un peu souvent par des tâches importantes par exemple je peux écrire un article ou travailler quatre heures pour tel client. Donc, ça, c’est important. C’est comment faire en commençant sa journée, par ce qui importe le plus quoi. Donc, ce qu’on a mis dans sa semaine d’organisation, c’est en général, on met des tâches vraiment importantes qui sont indispensables et on met des tâches qui rapportent du chiffre d’affaires à notamment travailler une demi-journée pour un client par exemple. Après, il y a certaines parties du travail sur internet qui soient et qui peuvent vraiment être chronophage. Il y a notamment la gestion des emails. Moi c’est les deux points que je travaille avec mes partenaires que j’explique. C’est là-dessus qu’on peut gagner plus de temps, c’est la gestion des emails et les réseaux sociaux.

Donc, gérer les emails. J’ai deux façons d’aller sur mes emails. J’y vais une ou deux fois en milieu de journée vers onze heures par exemple, je vais ouvrir emails pour aller voir s’il n’y a pas des urgences, s’il n’y a pas, ou quelqu’un qui, ou un truc important. Donc je fais un premier passage, en tout ça me prend cinq minutes maximum. En fin de journée, là je vais traiter mes emails complètement. J’ouvre l’email, je le lis, je le traite, je réponds donc je passe au suivant et donc voilà, ça fait deux passages sur la boite email par semaine, par jour pardon. Je sais que certains entrepreneurs, quand je leur envoie un email, cinq minutes plus tard, ils me répondent et qu’ils sont connectés tout le temps à leurs adresses email et que bon voilà ça prend beaucoup de temps, ça prend beaucoup d’énergie. C’est, alors on parle de travail multitâche, mais c’est une tâche supplémentaire alors que si en travaille sur la rédaction d’un article, bien, il ne faut pas aller ouvrir ces emails régulièrement.

Pour les réseaux sociaux donc le deuxième point, qui pour moi, permet de gagner plus de temps, c’est, les réseaux sociaux, j’y vais à peu près vingt minutes une demi-heure, tous les mardis. Aujourd’hui, j’ai été sur mes réseaux sociaux pour répondre aux messages, pour mettre, pour sponsoriser un mail post, pour aller faire quelques opérations et c’est tout. Pendant les six jours restants de la semaine, je n’y vais pas. Donc voilà, c’est les deux points les plus importants. Donc alors, si, il y a trois points les plus importants. Un, c’est d’avoir un système d’organisation hebdomadaire, en sachant chaque jour qu’est-ce qu’on doit faire. Deux,bien savoir gérer ses emails en deux étapes. La première, on regarde les choses importantes, les urgences en début de journée, et en fin de journée, on traite vraiment les emails, on y répond tous et troisième point, et bien, avoir une organisation sur les réseaux sociaux et alors, c’est selon les activités. Moi j’y passe souvent vingt minutes, vous pouvez y passer deux fois trente minutes dans la semaine ou trois fois trente minutes, mais savoir à quel moment on y va et le gérer vraiment, pas, je suis en train d’écrire un article, tiens je vais aller voir ce qui se passe sur Facebook, il ne faut pas faire ça, parce que c’est vraiment une perte d’organisation et de productivité sur l’année entière.

Ce sont des excellents conseils, mais moi qui essaie de suivre ce type d’organisation au maximum, c’est vrai que j’ai souvent à vrai dire ma boite email qui est ouverte, souvent Facebook qui est ouvert, je vais dessus assez très rapidement.

Ça peut prendre du temps avant de changer ces habitudes-là, pour moi c’est vraiment des addictions. Ce sont quasiment des addictions psychologiques quoi, c’est qu’on a envie d’aller voir si on n’a pas, on a des bonnes nouvelles sur notre compte email, et puis quand on y va, bon voilà, il n’y a pas de message, donc on revient à notre activité et… C’est vrai que ça peut prendre du temps de changer ces habitudes-là. C’est vrai.

Quel conseils tu aurais pour des gens qui ont des compétences en développement web, en design, ces genres de compétences en gros u’on peut faire un petit peu de n’importe où. Et que ces gens-là aient envie d’aller travailler dans une autre entreprise comme tu l’as fait ou qui ont vraiment envie d’aller voyager, ou de monter leur boite, quels conseils tu pourras leur donner pour qu’ils puissent se lancer et ne pas se planter rapidement ?

Je pense que le meilleur conseil que je peux donner à une personne qui veut devenir géographiquement libre, et bien, c’est tester. Je pars par exemple un mois à un endroit où je sais que je pourrai à la fois travailler et à la fois profiter. Là je suis à Mexico, voilà, chaque semaine, je vais faire des petites sorties, j’étais à Oaxaca, j’ai visité beaucoup la côte, j’ai visité beaucoup Yucatan. Régulièrement je vais au Guatemala, donc je bouge beaucoup tout en gérant mes activités. Donc, il faut gérer ce truc-là. Il faut savoir à quel moment je travaille et savoir à quel moment et bien je profite d’être à l’aise. Donc, faire un test, faire un test d’un mois par exemple donc on part un mois, on part un mois en Thaïlande par exemple, un mois à Bangkok. On se dit, pendant deux semaines, je loue un appartement à Bangkok par exemple avec un Airbnb, pendant deux semaines, je vais voyager un peu en Thaïlande, et je reviens en France et je me dis, bon, comment ça s’est passé pour mes activités? Qu’est-ce que ça a été, qu’est-ce que j’ai fait bien et qu’est-ce que je n’ai pas fait de bien, et ensuite on se dit bon, voilà. J’ai un peu prégéré mon truc, maintenant, je peux partir trois mois par exemple en Amérique latine. Je pense que le meilleur conseil que je vais leur donner, c’est de tester pour avoir une organisation et un mode de travail qui s’adapte bien à cette mobilité.

Je pense que c’est un conseil précieux effectivement, faut y aller petit à petit essayer des choses, ce qui marche et ce qui ne marche pas. Tu as tout à fait vraiment raison là-dessus, je pense qu’il faut tester, tester, et tester.

Il faut avoir quand même une vision de cette liberté géographique, on imagine un peu le nomade, les pieds dans le sable, le soleil et qui ne fait rien. Si on est indépendant et qu’on gère son entreprise, et là on a des responsabilités, il faut comment dire, il faut savoir les gérer tout en étant géographiquement libre. Il faut faire ça consciemment et de tester un mode de vie comme ça pendant quelques semaines ou plusieurs mois et voilà c’est vrai c’est ce qu’il faut et je pense.

Tout à fait raison. Du coup j’ai vu qu’en en octobre 2014, il y a un mois au moment où on enregistre l’émission, tu as lancé une nouvelle version de ton site Kalagan.fr ?

Oui.

Très jolie version d’ailleurs. J’aimerais savoir pourquoi tu as fait une version du site et quels étaient tes projets et comment tu voyais le futur ?

Alors si j’ai refait, déjà j’avais un blog qui avait un côté amateur et je voulais refaire sortir, voilà la nouvelle version de mon site, et voilà que j’étais un webmaster, que j’avais des compétences sur WordPress et pour mettre en place un tas de fonctionnalité sur un blog. Donc je voulais un peu que Kalagan soit une vitrine du travail que j’avais fait pour mes clients pendant un an ou deux et que je n’ai pas eu le temps vraiment de faire pour Kalagan.fr. Donc ça c’était un premier point, en second point, je voulais quand même relancer un peu mon site, avoir une nouvelle ligne éditoriale qui est plus une ligne qui aide les entrepreneurs à et bien changer un peu de vie, à changer de pays, et tout en voyageant et amener leurs entreprises avec eux. Et le troisième point c’est que je suis en train de travailler sur une formation, justement pour aider des entrepreneurs à devenir géographiquement libres. Donc voilà mon site a changé de ligne éditoriale, et a changé un peu, il est passé d’amateur à plus professionnel et puis j’avais envie aussi. Mon entreprise a passé trois années, je voulais que pour les trois ans, pour les cinq ans parce que mon blog, je l’avais commencé en 2009. Je voulais changer un peu le design donc je dis souvent qu’il faut changer tous les trois ans donc voilà ça faisait cinq ans et maintenant, c’est fait.

On arrive à la fin de l’interview, toi qui es maintenant du coup un spécialiste du Mexique et peut-être de l’Amérique centrale en général, quel serait en terme de voyage, ton plus, tes tops trois des destinations à faire, ou bien des expériences à vivre dans cette région du monde ?

J’ai un peu vadrouillé au Mexique, sur la côte pacifique, dans la région du Yucatan, dans le Chiapas, dans la région du Oaxaca, dans le centre à la capitale et depuis quelques mois, autour de la capitale. En fait si vous venez au Mexique, allez au Yucatan parce que c’est une destination où il fait beau. Il y a tous les avantages on va dire culturels, gastronomiques du Mexique, il y a la plage, les plages sont très belles, c’est les caraïbes. Et, il y a des spots comme Cancún, ou Playa del Carmen qui sont un peu touristique, qui sont un peu, on va dire un tourisme un u américain. Playa del Carmen, c’est plus européen. Il y a aussi plein de petits, alors c’est le Pueblos Magicos. C’est des villages magiques, donc c’est un programme du ministère du Tourisme du Mexique qui met en avant et qui communique un peu sur des petits villages qui ont un certain charme, par exemple, Valladolid ou par exemple Bacalar, qui sont des villages où on peut trouver des cénotes. Un cénote, c’est une formation géologique, c’est une sorte de lac sous terrain d’eau douce assez unique qu’on ne retrouve que dans cette partie du monde.

Donc si vous voyagez au Mexique, allez donc au Yucatan, bien sûr, je vais vous aussi proposer, vous inviter à venir aussi à la capitale, qui est même si considérée comme la seconde ville du monde, c’est une ville qui bouge beaucoup. C’est une ville où on peut, où il y a beaucoup de quartiers qui sont vraiment différents avec des ambiances différentes. C’est une ville qui reste encore apparemment très populaire et alors quand on voyage dans une grande ville comme ça, c’est bien de connaitre des gens sur place, c’est bien de connaitre des locaux, ça va être plus facile pour ne pas se perdre pour avoir des activités, pour aller dans certaines fêtes, pour découvrir des endroits qui sont plutôt, où les Mexicains vont, plutôt éviter des trucs très touristiques. Moi, ce sera ma deuxième destination. La troisième, au Guatemala, moi j’ai pas rodé pas mal au Guatemala, et c’est vrai qu’il y avait beaucoup de voyageurs backpackers qui aiment beaucoup cette destination, c’est aussi l’une des destinations les moins chères de la région. Il y a des plages, on peut faire beaucoup de trekking, surtout dans le nord comme dans l’ouest du pays où on peut aller au lac Atitlan. Alors l’Antigua qui est une ville très connue aussi, c’est chouette le Guatemala. Tous les voyageurs que je connais qui ont voyagé au Guatemala, ça été un très bon souvenir et ils ont vraiment adoré. Donc voilà, c’est le top trois des destinations du coin, le Yucatan, la capitale Mexico et le Guatemala.

Moi qui ne suis jamais allé là-bas, je saurai où allez pour ma prochaine fois. Merci beaucoup Kalagan pour cette interview et j’invite tous les gens qui ont bien aimé ton histoire à aller sur ton blog et puis pour en savoir un petit peu plus.

OK, je te remercie beaucoup Michael et encore une fois, un bon exercice ce podcast, bon écoutes, je te souhaite aussi de bon voyage en Asie.

Merci, merci et à bientôt.

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Michael

Auteur et Entrepreneur nomade, Michael est le créateur de Traverser La Frontière. Passionné de voyage, il a créé ce site pour aider et inspirer tous ceux qui ont envie de voyager, partir vivre à l'étranger et changer leur vie.

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