Traverser la frontière

Auteur -Michael

Devenir freelance et voyager autour du monde : est-ce fait pour vous ?

Vous avez surement vu cette image surgir d’Instagram, Facebook ou d’un article de blog…

Celle d’un mec (et parfois une nana) allongé dans son hamac en train de bosser sur son Mac. Les palmiers au-dessus de sa tête et une longue plage de sable blanc comme décor. Le soleil brille aux éclats et on entendrait presque le murmure des vagues enveloppant le rivage…

Je ne sais pas pour vous, mais quand je vois quelqu’un bosser depuis le paradis, j’ai envie de faire pareil !

Imaginez-vous bosser depuis n’importe où dans le monde.

D’une plage à l’autre en Asie du Sud-Est, d’un petit chalet dans les Alpes, jusqu’aux métropoles bouillonnantes de New York ou Tokyo.

En plus de ça, pas de patron et pas d’horaires fixes.

Le rêve quoi !

Depuis quelques années, un style de vie est en train d’envahir le web : le nomadisme digital.

Avec ses fervents pratiquants appelés : « nomades digitaux » (en anglais « digital nomad »). Les freelances forment le gros des troupes de ces nouveaux travailleurs.

Il faut admettre que gagner de l’argent sous les tropiques, c’est tentant, non ?

Je suis nomade digital depuis 8 ans et j’ai rencontré des centaines de freelances sur tous les continents. Tous vous diront la même chose : la liberté du nomadisme est jouissive, mais il existe de nombreux inconvénients.

Devenir freelance est une excellente option si vous avez envie de changement, de quitter votre job, de voyager et de gagner en liberté, mais ce n’est pas pour tout le monde…

Dans cet article, nous allons répondre à 3 questions essentielles :

  • Ce style de vie est-il vraiment possible ?
  • Le nomadisme digital est-il fait pour vous ?
  • Comment pouvez-vous vraiment devenir freelance ?
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TLF 099 : Voyager à vélo quand on est une femme en solo

Le voyage en vélo vous tente ? Même en solo ? Même si vous êtes une femme ?

Dans cette interview, retrouvez Coline qui revient tout juste d’un tour du monde à vélo de plus de 2 ans. Il s’agit de la deuxième partie d’une longue interview.

Vous allez découvrir les différences du voyage à vélo à deux, puis en solo, les conseils pour rester en sécurité en solo ou les leçons que Coline a tirées de cette grande aventure.

Écoutez tout de suite l’épisode (49 min) :

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Les métiers pour voyageurs qui nécessitent peu de compétences

Vous savez désormais que vous pouvez travailler n’importe où sur la planète, mais que pouvez-vous faire exactement ?

Dans ce chapitre, nous explorons tous les métiers que vous pouvez exercer en voyage. Je ne parle pas d’emplois d’ingénieur ou de comptable, mais des emplois que monsieur/madame tout le monde peut faire.

Peu importe votre expérience dans le monde du travail, les jobs proposés ici vous sont accessibles facilement.

Généralement, ils demandent peu ou pas d’expérience, s’apprennent rapidement ou sont basés sur des compétences que vous avez déjà. Leur objectif n’est pas de faire carrière, mais de vous permettre de continuer à voyager et de poursuivre votre incroyable aventure.

Pour harmoniser et faciliter la lecture de l’article, tous les métiers sont au masculin. Ils sont évidemment tous déclinables au féminin !

Travailler dans un bar

Barman : qui n’a jamais rêvé d’être barman ? J’avoue que j’y ai déjà pensé, mais je ne me suis jamais lancé ! Il y aura un petit temps d’apprentissage pour faire les cocktails et savoir gérer la clientèle, mais par la suite, rien de très compliqué. D’ailleurs, on sert 80 % des mêmes boissons dans le monde entier.

Généralement, les gérants de bar demanderont un peu d’expérience. Pour acquérir vos premières expériences, travaillez gratuitement ou dans des endroits un peu « pourris » pour monter en gamme ensuite. Dans certains pays les pourboires sont importants et permettent d’avoir un bon salaire, comme aux États-Unis ou au Canada. À savoir que dans d’autres, il faut un certificat pour être derrière le bar, comme en Australie.

Serveur : pas de dessin à vous faire ici. Vous prenez les commandes et vous servez les clients. Petit boulot par excellence, il ne nécessite pas de compétences particulières à part votre sens du contact client et une bonne mémoire! Si vous voulez de bons postes, dans un bar d’hôtel ou des bars hauts de gamme, il faudra par contre accumuler de l’expérience.

C’est un travail facile d’accès partout dans le monde qui permet de faire plein de rencontres.

Rabatteur de clients : très courant dans certains pays comme l’Espagne ou les endroits très touristiques. Le job est simple : vous devez convaincre les gens de venir dans le bar pour lequel vous travaillez. Armé de vos flyers, bons de réduction et votre plus grand sourire vous allez voir les passants et vous vous débrouillez pour les emmener dans le bar en question. Vous serez parfois rémunéré au nombre de personnes rabattues.

Il faut quand même être assez extraverti et avoir le contact facile pour réussir dans ce job. Dans tous les cas, il vous permettra de rencontrer là encore beaucoup de monde !

Travailler en hôtellerie

Réceptionniste : votre job est d’accueillir les clients qui arrivent ou qui partent et parfois de les informer lorsqu’ils ont des questions. Ici, il est impératif de maitriser la langue du pays dans lequel vous travaillez et parler d’autres langues sera un gros avantage. En soi rien de compliqué, même si chaque hôtel va avoir ses propres règles et procédures. C’est un boulot assez répétitif, mais avec de l’expérience vous pouvez travailler dans de beaux hôtels. C’est plutôt sympa !

Portier : votre boulot est d’ouvrir et tenir la porte aux clients de l’hôtel. Tout le monde peut faire ça, vous n’avez même pas besoin de parler la langue locale à part dire « bonjour ». Selon les hôtels, vous allez peut-être devoir aussi porter les bagages des clients, les emmener dans leurs chambres… Pour l’avoir fait, je peux confirmer que c’est un travail assez ennuyeux, mais ça paie les factures.

Voiturier : garer des voitures et ramener les voitures aux clients de l’hôtel. Plutôt monotone comme boulot, mais il y a une certaine excitation à conduire de nouvelles voitures tous les jours. Notamment lorsque ce sont de voitures de luxe. Attention à ne pas avoir d’accidents, ça m’est déjà arrivé au Canada lorsque je travaillais dans un hôtel quatre étoiles.

Concierge : tout hôtel de luxe aura son concierge. Son travail est de répondre à toutes les demandes que peuvent avoir les clients : réserver un restaurant, trouver une voiture de location… Ce boulot demande de bien connaitre la ville et l’environnement de l’hôtel.

Travailler dans un restaurant

Serveur : un peu plus compliqué que serveur dans un bar, il faut ici porter des plats et avoir une attention plus forte envers le client. Mais il s’agit d’un job facile d’accès, que tout le monde peut faire. À savoir que vous pouvez être aussi « runner », rôle dans lequel vous devez seulement apporter les plats et débarrasser les tables.

Cuisinier : avec quelques connaissances en cuisine, vous pouvez vous faire embaucher dans certains restaurants. Je me souviens de mon coloc australien au Canada qui préparait le petit-déjeuner dans un restaurant à Toronto, pourtant ce n’était pas un chef, mais il savait faire des œufs et du bacon ! Ce qui était largement suffisant.

Évidemment, plus vos expériences sont élevées ou votre réputation bien établie, plus vous aurez des postes intéressants et bien payés. En sachant qu’être Français aide toujours un peu à l’étranger dans ce secteur.

Faire la plonge : pas de qualifications requises ici, vous allez faire la vaisselle comme à la maison, mais multipliée par 1 000 ! Votre boulot est de nettoyer tout ce qui passe sous vos yeux : assiettes, couverts, verres… Si vous n’avez pas d’autres choix de boulot, il ne devrait pas être compliqué de vous faire embaucher. En plus de cela, pas besoin d’expérience ou de parler la langue.

Traduire les menus des restaurants : cela peut paraitre étrange, mais en voyageant, vous allez trouver des menus de restaurant qui ne ressemblent à rien ! Soit il n’y a pas de traductions, soit elles sont très approximatives. Profitez-en et mettez à profit vos connaissances acquises en langues. Proposez aux restaurateurs de faire de belles traductions de leurs menus. Dites-leur que cela augmentera la satisfaction client et qu’ils feront plus de ventes, cela devrait les convaincre ! Pour ce travail, il faut constamment prospecter de nouveaux restaurants et être à l’affut de nouvelles opportunités.

Réceptionniste en auberge de jeunesse

Il s’agit d’un boulot de voyageur par excellence. Dès que vous voyagez un peu, vous allez remarquer que souvent, les réceptionnistes des auberges ne sont pas forcément du pays en question, mais des voyageurs. Les auberges échangent un lit contre quelques heures de travail. Mais, vous pouvez aussi être payé pour travailler. Le job consiste à faire le check-in, le check-out et informer les voyageurs lorsqu’ils ont des questions. C’est assez relax comme travail et l’avantage est de pouvoir rencontrer beaucoup de monde !

À savoir que d’autres boulots sont possibles en auberge : faire le ménage, organiser des évènements, refaire le site Internet, etc.

Travailler sur un bateau de croisière ou yacht

Si vous aimez l’eau, vous pouvez travailler sur un yacht ou bateau de croisière. Le travail principal est celui de steward, de vous occuper des cabines, des pièces communes, de faire en sorte que tout soit propre et organisé. Sur un grand yacht, vous pouvez aussi être marin ou cuisinier, mais cela demande de l’expérience. Pour les bateaux de croisières, le spectre de travail disponible est encore plus grand, avec plus d’opportunités.

En ce qui concerne le boulot de steward, il est accessible assez facilement si vous avez un certificat STCW 95 (sécurité à bord d’un bateau), que vous parlez anglais et que vous êtes motivé.

Généralement, il s’agit d’un boulot de plusieurs mois, nourri et logé, qui permet de voyager. Vous trouverez des offres d’emplois sur des sites spécialisés, bouche-à-oreille ou directement dans les marinas.

Centre d’appels / conseiller clientèle

Il existe des centres d’appels partout dans le monde. Que ce soit pour faire du télémarketing, du service client ou de la vente. Ils sont tout le temps en train de recruter, car il y a une rotation importante des effectifs.

Si vous parlez plusieurs langues, c’est un gros avantage, vous serez une ressource rare et vous serez embauché plus facilement. J’avais fait ce boulot à Toronto au Canada, car ils recherchaient des Français, j’ai été embauché en 30 minutes. Barcelone est très connu aussi pour embaucher à la pelle les Français en centre d’appels, les offres sont abondantes.

Écoutez l’interview de Marion qui a fait ce travail pendant 1 an à Barcelone

Vous allez passer et recevoir des appels, faire ce pour quoi vous avez été entrainé, et parfois lire des scripts. Je vous préviens, cela peut vite devenir répétitif, mais vous vous y ferez aussi vite des amis !

Vendeur en magasin

Tous les magasins (vêtements, électronique, supermarché…) ont besoin de vendeurs. Pour informer les clients, les aider dans leurs choix ou bien vendre un produit spécifique. Ce n’est généralement pas très compliqué, mais la maitrise de la langue locale est impérative. En bonus, vous pouvez aussi être caissier en magasin !

Cueillette et travail agricole

On cultive des fruits et légumes partout dans le monde ! C’est un travail de backpacker par excellence.

Vous pouvez proposer vos services selon les pays et les saisons pour aider à cueillir et ramasser tout ça. Il existe un phénomène de saison qui implique qu’il y a quasiment toujours quelque chose à faire quelque part. On peut bien élargir ce type de travail à tous les emplois proposés dans le secteur agricole au sens large du terme. Cela peut aller de la récolte de perles en Australie, des vendanges en Espagne à l’entretien d’un troupeau de vaches en Patagonie.

Nul doute que vous allez améliorer votre forme physique avec ce type de job, sans compter les avantages de passer vos journées en extérieurs pour obtenir ce bronzage tant recherché !

Travail saisonnier

La plupart des boulots évoqués plus haut peuvent être influencés par les saisons.

En France, pensez notamment à l’été sur la Méditerranée ou l’hiver dans les Alpes. À certaines périodes spécifiques, certaines régions vont embaucher à tour de bras des saisonniers pour satisfaire la demande. Avant d’y aller, renseignez-vous sur les saisons et les possibilités de travailler dans les pays où vous souhaitez aller.

Guide touristique

C’est surement le boulot parfait si vous tombez amoureux d’un endroit, un lieu qui vous passionne et que vous souhaitez en apprendre un maximum. Vous pouvez être guide pour un parc naturel, dans une ville… peu importe. Vous pouvez même vous spécialiser dans les graffitis, l’architecture, la nourriture, il n’y a pas de limites.

Vous pouvez trouver facilement des entreprises qui organisent des visites touristiques ou bien créer votre propre visite et la vendre auprès des touristes. Par exemple, Élise Goujon, qui vit à New York a commencé à faire des visites insolites de la ville avant de créer carrément une entreprise, qui marche maintenant super bien !

Traducteur

Si vous êtes doué en langues, vous pouvez très bien faire office de traducteur à l’étranger. Que ce soit pour des visites guidées, des walking tour, des treks… vous pouvez faire l’intermédiaire entre le guide local et les touristes qui ne parlent pas la langue. Vous trouverez toujours des d’opportunités dans les endroits avec beaucoup de touristes.

Par exemple, j’ai interviewé Evy, une Belge qui travaillait en tant que traductrice sur un safari au Botswana. Les guides parlaient anglais et les touristes uniquement français, son travail était donc de traduire tout ce que le guide racontait. Elle partait ainsi trois semaines en safari avec le groupe pour observer les animaux et camper dans la savane. Elle était nourrie, logée et avait un salaire pour le travail effectué. Plutôt pas mal comme boulot, j’envisage même de faire pareil !

Jouer dans des films ou séries

À l’étranger, la couleur de votre peu ou certaines de vos caractéristiques physiques peuvent vous permettre de travailler dans l’industrie cinématographique et de devenir figurant. J’ai déjà rencontré des voyageurs qui ont vraiment été figurants, ce n’est pas juste un mythe.

Vos meilleures chances de réussir sont en Asie ou en Afrique. Mumbai est notamment connu pour être un bon endroit pour trouver un emploi de ce type. Apparaitre dans un film de Bollywood peut devenir une expérience sympa et unique !

Par contre, à moins de vous spécialiser là-dedans, vous ne gagnerez pas énormément d’argent par apparition, mais cela vous permettra de continuer votre voyage quelques semaines supplémentaires.

Enseigner les langues : français, anglais…

Parler français en France n’apporte pas grand-chose, par contre à l’étranger, c’est une autre histoire !

En voyage, vous pouvez monétiser vos connaissances en langues, notamment le Français. Mais cela aussi concerne d’autres langues que vous parlez très bien et qui peuvent être en forte demande : anglais, espagnol, portugais…

Énormément d’anglophones enseignent l’anglais à l’étranger afin de voyager plus longtemps, j’en ai rencontré des dizaines. C’est une pratique populaire et pas très compliquée. Donc si vous parlez un excellent anglais, ce type d’emploi est à votre portée. Le français est aussi demandé à travers le monde, il a la cote en Asie ou au Canada par exemple. Vous pourrez travailler soit dans une école de langue, dans une alliance française, soit devenir indépendant et trouver vos élèves.

J’ai récemment revu un ami qui venait de passer deux mois au Salvador où il était professeur de français dans une école de langues. Sans qualifications particulières il a été embauché très facilement. Une autre amie qui travaille au Mexique vient de me dire qu’une alliance française manquait de professeurs de français et m’a même proposé un job ! Bref, les opportunités existent, à vous de les saisir.

Mannequin

Vous êtes beau gosse ? Super canon ? Avec des mensurations parfaites ?

Il est possible d’être mannequin un peu partout dans le monde et d’être rémunéré pour votre physique. Pour cela, il est préférable d’avoir un book en ligne et d’avoir des contacts locaux pour avoir du travail intéressant. J’ai une copine qui travaille dans le milieu de la mode à Barcelone et elle me raconte souvent qu’elle a des mannequins qui viennent de France, d’Espagne, d’Italie, de Colombie ou du Brésil. peu importe votre nationalité, dans ce type de métier.

Être au pair

L’idée est plutôt simple, vous allez vivre dans une famille à l’étranger et vous devrez vous occuper des enfants (comme une nounou à temps plein), en échange vous êtes logé, nourri, blanchi. Vous avez aussi droit à une rémunération, variable selon les cas.

La plupart du temps, il faut passer par une agence de placement afin de trouver une famille d’accueil, il en existe beaucoup en France, plus ou moins spécialisées selon votre destination favorite. Un dossier complet et un entretien seront le minimum pour pouvoir trouver une famille, le processus peut-être un peu long, mais cela en vaut la peine.

Je connais quelques personnes qui ont été au pair et cela a toujours été une superbe expérience pour eux. Vous allez apprendre une nouvelle langue, découvrir un nouveau pays, sans rien dépenser et être payé ! La majorité sont des filles, mais les garçons peuvent aussi le faire.

Voici un article d’une copine qui raconte comment elle est devenue au pair

Faites votre job actuel, mais à l’étranger

Cela peut paraitre un peu bête, mais pourquoi ne pas faire le même travail à l’étranger que celui exercé en France ?

Je suis conscient que tout n’est pas possible. J’ai par exemple rencontré en voyage un contrôleur aérien à Roissy, je ne pense pas qu’il puisse changer d’aéroport comme ça. Mais il existe des métiers qui peuvent facilement être reproduits. Je pense notamment aux métiers manuels comme menuisier ou des métiers liés à de compétences spécifiques comme prof de yoga, professeur de langues…

Vous avez déjà des connaissances et vous pouvez surement les transposer dans un autre pays.

Des petits boulots qui ouvrent votre horizon

Vous vous dites peut-être que ces métiers ne paient pas de mine, ils possèdent cependant des avantages indéniables pour votre voyage :

  • Ils existent partout dans le monde
  • Ils nécessitent peu de compétences
  • Ils permettent d’étendre votre réseau et de faire de nouvelles rencontres
  • Ils améliorent votre connaissance du pays : culture, langue ou coutumes
  • Ils permettent d’acquérir de nouvelles compétences
  • Ils peuvent être source d’opportunités pour un meilleur job
  • Ils procurent une expérience de vie indispensable pour votre développement personnel
  • Et surtout, ils vous apportent un revenu pour voyager

Lorsque je vivais à Toronto au Canada, j’ai décroché ce job de portier/voiturier dans un bel hôtel, avec le recul, ce fut une incroyable expérience.

Les tâches quotidiennes en elles-mêmes n’étaient pas les plus intéressantes. En revanche, ce job m’a beaucoup apporté : j’ai amélioré mon anglais de façon exponentielle, je me suis créé des amitiés avec certains collègues, j’ai conduit des voitures de luxe, j’ai mieux compris le marché du travail anglo-saxon, j’ai amélioré mes compétences en service client et j’ai bien sûr financé mon séjour au Canada ainsi qu’un voyage d’un mois aux États-Unis.

Cette liste pourrait s’allonger à l’infini ! Il existe des milliers de jobs différents partout dans le monde qui vous attendent. Sans obtenir des salaires mirobolants, vous aurez assez d’argent pour continuer à voyager et parcourir le monde.

Ce qu’il faut retenir :

  • Il n’y a pas besoin d’être expérimenté pour travailler à l’étranger
  • Les bars, restaurants et hôtels ont souvent besoin de main d’oeuvre, la rotation des employés est importante
  • Il y aura toujours des boulots saisonniers ainsi que des emplois agricoles
  • Utilisez vos qualités ou connaissances pour travailler : parler plusieurs langues, être très sociable, aimer la cuisine…

Livre : Voyage à Durée IndéterminéeCet article est un extrait du livre Voyage à Durée Indéterminée qui est disponible depuis 10 janvier 2017 au format papier, ebook et PDF.

C’est le livre parfait si vous avez envie de faire un voyage au long cours, mais que vous n’avez jamais franchi le pas. Il détaille comment surmonter vos peurs, voyager moins cher, gagner de l’argent à l’étranger ou encore comment planifier votre aventure.

TLF 098 : Faire le tour du monde à vélo pendant 2 ans

Envie de voyager à vélo ? De faire le tour du monde ?

Dans cette interview, retrouvez Coline qui revient tout juste d’un tour du monde à vélo de plus de 2 ans. Il s’agit de la première partie d’une longue interview.

Vous allez découvrir les raisons d’entreprendre ce voyage, sa préparation et le récit de ses aventures à travers l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Europe.

Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) :

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TLF 097 : Voyager à roller de Madrid à Dakar

Envie de voyager à roller ? De tenter une aventure jusqu’en Afrique ?

Dans cette interview, retrouvez Johann qui a voyagé en roller de Madrid à Dakar. En plus d’une aventure hors du commun, son voyage a pris une dimension humanitaire une fois au Sénégal.

Vous allez découvrir la genèse de ce voyage, comment il a parcouru 5000 kilomètres avec ses rollers et ses conseils pour vivre une expérience similaire.

Écoutez tout de suite l’épisode (51 min) :

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TLF 096 : S’expatrier à Istanbul et vivre en Turquie pendant 7 ans

Envie de vivre à Istanbul ? De vous expatrier en Turquie ?

Dans cette interview, retrouvez Pelin qui a quitté Paris après ses études en 2012 pour s’expatrier à Istanbul.

Vous allez découvrir pourquoi elle a décidé de partir en Turquie, comment elle a trouvé son premier emploi, à quoi ressemble la vie à Istanbul et ses conseils si vous souhaitez vivre dans cette ville.

Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) :

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TLF 095 : Devenir prof de yoga et vivre au Pakistan

Le Pakistan attire votre curiosité ? Vous envisagez de devenir prof de yoga ?

Dans cette interview, retrouvez Amel qui a entièrement changé de carrière, passant du marketing à prof de yoga. Elle s’est depuis installée au Pakistan.

Vous allez découvrir comment elle est devenue prof de yoga en Inde, pourquoi elle a décidé de vivre au Pakistan et à quoi ressemble vraiment la vie dans ce pays, que beaucoup pensent dangereux.

Écoutez tout de suite l’épisode (50 min) :

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TLF 094 : Conducteur de chiens de traineaux, l’histoire d’un volontariat au Québec

Envie d’aller au Québec ? De travailler avec des chiens de traineaux ?

Dans cette interview, retrouvez Benjamin qui a quitté la France pour faire un volontariat de 6 mois au Québec. Son job : conducteurs de chiens de traineaux.

Vous allez découvrir pourquoi il est parti, comment il a trouvé cette opportunité et le déroulement cette incroyable expérience dans le froid canadien.

Écoutez tout de suite l’épisode (53 min) :

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TLF 093 : Mécanicien vélo, il s’expatrie à Sydney en Australie

Envie de vivre en Australie ? De voyager tout en pratiquant votre métier ?

Dans cette interview, retrouvez Sébastien qui après avoir voyagé et travaillé un peu partout dans le monde, a décidé de poser ses valises à Sydney. Son métier : mécanicien vélo.

Vous allez découvrir pourquoi il a commencé à voyager, comment il s’est expatrié en Australie ou comment il a trouvé du travail dans une dizaine de pays à travers le monde.

Écoutez tout de suite l’épisode (51 min) :

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Bilan après 4 ans : tous les chiffres de Traverser La Frontière

Ça y est, Traverser La Frontière vient de souffler sa quatrième bougie.

  • Décembre 2014, j’ai créé le blog à Bali
  • Décembre 2015, je revenais du Brésil
  • Décembre 2016, je revenais de Roumanie
  • Décembre 2017, je revenais du Vietnam
  • Décembre 2018, je reviens tout juste d’Iran

Avec comme fil rouge depuis quatre ans, ce blog, cette aventure qui ne me quitte plus. J’ai beau parcourir la planète, je crois que sans Traverser La Frontière, je me sentirais incroyablement vide.

Ce projet, créé à partir de zéro, est devenu mon activité à plein temps, ma source de revenus et le moteur de ma motivation, jour après jour.

Lorsque je relis le bilan précédent, je me rends compte que j’étais à la fois plein de doutes et très ambitieux pour cette nouvelle année.

Finalement, j’ai loupé 5 objectifs sur les 7 fixés…

La raison est assez simple : j’ai réalisé le plus grand et le plus intense de tous mes voyages. Six mois à vélo entre Paris et Téhéran, avec très peu de temps pour travailler et faire grandir Traverser La Frontière.

Beaucoup peuvent considérer ça comme un échec, mais en réfléchissant, le tableau n’est pas si noir…

Dans le bilan de cette quatrième année, vous allez retrouver tous les chiffres, mes objectifs, mes impressions, comment je finance mes voyages, un résumé de mes voyages et ce que 2019 me prépare.

Voir les précédents bilans : année 1année 2année 3

Contenu de cette quatrième année sur TLF

Baisse de régime, surtout au niveau des articles.

Quatrième année :

  • Nouveaux articles : 4
  • Nouveaux podcasts : 17

Les 4 articles publiés en 2018 :

TOP 4 des podcasts publiés en 2018 :

Les chiffres de Traverser La Frontière

Sur la quatrième année (décembre/novembre) de Traverser La Frontière :

  • Visiteurs du site : 205 000
  • Téléchargements global du podcast : 59 000 (1 700 écoutes par épisode)
  • Abonnés à la newsletter (le #RDV) : 3 000+
  • Facebook : 4 700+ fans
  • Youtube : 1500+ abonnés
  • Instagram : 2 200+ abonnés
  • Ventes du livre Pourquoi voyager seul ? : 172
  • Ventes du livre Voyage à Durée Indéterminée : 2 095
  • Ventes du livre Oser Voyager en Solo : 458

Observations :

  • Variation visiteurs : +45 000 visiteurs, soit +28%
  • Variation podcast : +9 000 téléchargements, soit +18%
  • Réseaux sociaux : tous les chiffres augmentent lentement
  • Livre Pourquoi voyager seul ? : Diminution des ventes
  • Livre Voyage à Durée Indéterminée : Excellentes ventes et le cap des 3000 livres vendus est dépassé
  • Livre Oser Voyager en Solo : Environ 40 exemplaires vendus chaque mois

Bilan personnel pour 2018

En regardant objectivement cette quatrième année,

Je suis satisfait sur :

  • Les ventes de livres, surtout pour Voyage à Durée Indéterminée
  • Chiffres des visites sur le blog et téléchargements du podcast en hausse
  • Le #RDV qui marche toujours bien avec un vrai lien intime entre nous
  • Retours géniaux sur le blog/guide/livre/podcast, merci à vous !

Je suis mécontent sur :

  • Très peu de création d’articles
  • Faible croissance sur les réseaux sociaux
  • Je n’ai pas fini d’écrire mon quatrième livre

Les objectifs pour 2019

Pour cette cinquième année :

  • Atteindre 1 000 visiteurs / jour sur le blog
  • Atteindre 3 000 téléchargements / épisode de podcast
  • Atteindre 10 000 fans sur Facebook
  • Atteindre 10 000 followers sur Instagram
  • Publier au minimum 1 article par mois
  • Continuer à envoyer le #RDV deux fois par mois
  • Écrire 2 livres (autobiographie et récit de mon voyage à vélo)
  • Optionnel : proposer des formations en vidéos payantes

C’est clairement ambitieux, mais contrairement à l’année passée, je vais m’en donner les moyens.

Je ne compte pas refaire une grande aventure, par contre je continuerai à vivre à l’étranger, avec une expatriation nomade en Amérique latine prévue. Comme en 2016 en Roumanie ou 2017 au Vietnam, je vais me poser et travailler intensivement.

Le point sur les livres à venir

Mon grand pari de 2018, celui d’écrire un roman autobiographique est tombé à l’eau.

En début d’année, j’avais pourtant bien avancé lorsque j’étais au Sénégal. Puis toute progression s’est arrêtée à partir du mois de mai. Pour l’instant, j’ai donc un gros brouillon de 50 000 mots en stock et un cerveau qui déborde d’idées.

Avec le recul, cette pause dans l’écriture fut bénéfique.

J’ai eu le temps de lire, de me former et de réfléchir intensivement à ce que je veux partager, ce qui donnera, j’espère, un livre plus abouti, plus profond. Plus de détails au printemps 2019.

Pour le deuxième livre, il s’agit évidemment du récit de mon voyage Paris/Téhéran à vélo.

Lui sera un peu plus facile à écrire : les évènements sont encore frais dans mon esprit, j’ai pris plein de notes, des photos, des vidéos… C’est la première fois que j’écris ce type d’ouvrage et je suis hyper excité de vous raconter tout ce qu’il s’est passé durant ces six mois.

Si tout se déroule parfaitement (euuuuuh), ce livre sortira à l’automne 2019.

Mon défi d’écrire 10 livres en 10 ans est donc toujours d’actualité, il faudra juste mettre les bouchées doubles cette année !

Mon état d’esprit

Je viens tout juste de rentrer d’Iran et je ne suis pas encore remis du voyage.

Il fut intense et totalement inédit pour moi, tant sur la forme (le vélo), que sur les pays traversés (Balkans, Turquie, Iran). Je n’ai pas encore tiré les leçons de ce périple, ni encore développé entièrement les réflexions entamées sur la route.

Mais deux éléments sont indétrônables :

1) Pousser Traverser La Frontière beaucoup plus haut : en terme d’impact (changement positif dans la vie de mes lecteurs), d’audience (nombre de personnes touchées) et de revenus.

2) Continuer à progresser personnellement : qu’il s’agisse de mes connaissances, mes compétences, mon bien-être physique/mental et mes relations avec les autres.

Tous les jours, je me dois d’agir afin de progresser dans ces deux domaines.

Un troisième élément fait son doucement son chemin depuis un ou deux ans : une plus grande stabilité géographique et amoureuse.

L’envie de pousser mes ambitions bien plus haut et celle de fonder une famille m’obligent à réfléchir à mon style de vie. Voyager au gré de mes envies et vivre de façon parfois trop libertine à ses avantages, mais arrivé à 32 ans, je crois en avoir fait le tour. L’idée d’avoir une base et une plus grande stabilité émotionnelle est l’un de mes objectifs.

Je sens que j’arrive en fin de cycle et qu’il est temps de me renouveler.

Cela prendre le temps qu’il faudra.

Dans tous les cas, je suis devenu plus serein. Les signes que Traverser La Frontière marche sont plus nombreux et j’arrive enfin à dégager un petit revenu pour vivre. Modestement, mais vivre quand même.

Parlons-en justement…

Et l’argent dans tout ça ?

Vous êtes beaucoup à me demander comment j’arrive à voyager, comment je gagne de l’argent, quel est mon métier, etc.

Si vous en faites partie, je vous invite d’abord à regarde cette vidéo tournée il y a un an (j’avais encore la barbe^^), où j’explique comment j’ai financé mes 8 premières années de voyage :

Je ne suis pas riche. Je ne l’ai jamais été.

Et je peux t’assurer que si vous avez un boulot à temps plein en France : vous touchez beaucoup d’argent que moi !

J’ai juste choisi un autre style de vie :

  • Très peu de possessions : pas d’appartement, pas de voitures, pas de télé…
  • Mener une vie frugale : j’achète le nécessaire pour réaliser mes objectifs
  • Création de mon activité : ne pas avoir de patron, générer des revenus semi-passifs
  • Favoriser les expériences de vie, les voyages, les souvenirs, les rencontres

Comme je le rabâche sans cesse, il est possible de voyager des années, vous n’avez pas besoin de vous contenter de quelques semaines de vacances par an. Je détaille tout ça dans le livre Voyage à Durée Indéterminée.

Dernier exemple en date lors de mon voyage à vélo.

Pour toutes mes dépenses (logement, nourriture, transport, réparation vélo, achat divers…) j’ai déboursé moins de 3500€ pour 6 mois de voyage (en excluant l’achat du vélo/équipement).

Soit moins de 600€/mois.

Moins de 600€/mois pour voyager dans 11 pays différents et vivre des expériences que je n’oublierai jamais. Je trouve que ça vaut le coup !

Pour le moment, mes revenus proviennent de la vente de mes livres, des partenariats et de l’affiliation sur le blog. Ce sont des revenus qui n’impliquent pas un travail direct.

J’évite d’échanger mon temps contre de l’argent.

C’est parfois compliqué… Je me souviens lorsque je vivais au Vietnam, je passais au moins 30H par semaine à écrire mon troisième livre : Oser Voyager en Solo. Ces 30H de travail hebdomadaire n’étaient pas rémunérées, je travaillais dans le vent.

Quand quelqu’un te propose de travailler avec de l’argent au bout et que je lui réponds « non merci, je préfère passer mon temps à écrire un livre qui ne verra peut-être jamais le jour ou qui ne se vendra pas », j’ai pu passer pour un fou.

C’est tout le principe de la gratification différée : résister à la récompense immédiate pour l’obtenir plus tard.

Et cela s’applique à une immense variété de situations : alimentation, sport, investissement, etc.

Pour résumer, cette quatrième année, j’ai assez peu travaillé en raison de mon voyage de 6 mois à vélo. Pourtant, c’est l’année où j’ai gagné le plus d’argent avec Traverser La Frontière. Je touche les fruits d’un travail non rémunéré et incertain réalisé dans le passé.

Soyons clairs, mes revenus sont insuffisants pour vivre dans certains pays et certaines villes bien trop onéreuses. Mais vivre de manière sobre dans une ville moyenne en Espagne, au Mexique ou au Brésil, ça passe.

Le bilan des voyages en 2018

Le 31 décembre 2017, je me suis envolé pour le Sénégal. J’ai trouvé rapidement un appartement à Dakar, où j’ai vécu pendant trois mois.

L’Afrique est un continent qui m’intriguait et je voulais voir la réalité sur place. Le choc fut intense. Un environnement chaotique, des habitudes radicalement différentes, une pauvreté criante : il m’aura fallu un temps d’adaptation… qui n’est en fait jamais venu.

Je ne me suis jamais senti à l’aise au Sénégal et n’ai jamais senti que je pourrais vivre ici sur le long terme.

J’ai fait de très belles rencontres, j’ai exploré Saint-Louis ou le Saloum et j’ai beaucoup appris sur moi ou ce pays, mais ce n’était pas suffisant.

Ces trois mois au Sénégal furent mitigés et il faudrait que je prenne le temps d’écrire un bilan sur cette expérience. Ça viendra.

Après le Sénégal, j’ai vécu une formidable aventure, humaine autant que physique au Cap-Vert, avec mon cousin Rémi. Nous avons traversé l’ile montagneuse de Santo Antão, à pied et en autonomie. C’était un énorme challenge et je raconte tout en détail dans cet article.

Puis ce fut le retour en France pour deux mois afin de préparer mon grand périple de l’année : Paris/Téhéran à vélo.

Alors que je n’étais pas cycliste pour un sou, j’ai acheté un vélo et décidé de quitter Paris tout seul et de rejoindre Téhéran, la capitale de l’Iran. Du 10 juin au 8 décembre 2018, j’étais sur la route. Six mois d’un voyage que je garderais en mémoire toute ma vie.

J’ai fait chaque semaine, une vidéo récapitulative que vous pouvez retrouver sur YouTube :

Au total, j’ai roulé pendant 150 jours et parcouru 7691 KM pour relier Téhéran. Puis j’ai passé 3 semaines en « touriste » à visiter le centre et le sud de l’Iran

Voici l’itinéraire à vélo :

À venir sur le blog : récits du voyage, détails de l’équipement, le budget exact, etc.

Les voyages en 2019

Direction l’Amérique latine pour 6/8 mois.

Depuis mon départ du Brésil il y a 3 ans, je rêve de remettre les pieds dans cette partie du monde. Je ne suis jamais allé en Argentine, au Chili, en Bolivie, au Mexique ou encore tous les pays d’Amérique centrale, il est temps d’y remédier.

Je compte me poser pour écrire mes deux prochains livres et explorer un tas de régions encore inconnues durant mon temps libre.

Ça promet une belle année :)

Début janvier, je vous annoncerai où je partirai dans le #RDV, puis sur les réseaux sociaux.

– Michael