Traverser la frontière

Auteur -Michael

Bilan après 5 ans : tous les chiffres de Traverser La Frontière

5 ans !

Qui l’eut cru ?

Lorsque j’ai commencé ce blog à Bali, je ne pensais pas qu’il me mènerait aussi loin.

Alors comme d’habitude, je me lance dans l’exercice du bilan, des avancées, des projets. Et cette année, un grand chamboulement s’est opéré….

Après 5 ans en voyage à durée indéterminée, il est temps de revenir à un mode de vie un peu moins « hors norme ». Je te dis tout dans les paragraphes qui suivent.

Voir les précédents bilans : année 1année 2année 3 – année 4

Contenu de cette cinquième année sur TLF

Un rythme vraiment « à la cool » avec :

  • 5 nouveaux articles
  • 13 nouveaux podcasts

Les articles publiés en 2019 :

TOP 3 des podcasts publiés en 2019 :

Les chiffres de Traverser La Frontière

Sur la cinquième année (décembre/novembre) de Traverser La Frontière :

  • Visiteurs du site : 225 000
  • Téléchargements du podcast : 63 000
  • Abonnés à la newsletter (le #RDV) : 4 000+
  • Facebook : 4 900 fans
  • Instagram : 4 800 abonnés
  • Ventes du livre Pourquoi voyager seul ? : 88
  • Ventes du livre Voyage à Durée Indéterminée : 1 493
  • Ventes du livre Oser Voyager en Solo : 548

Je constate une petite augmentation des visiteurs, les téléchargements du podcast restent stables, les réseaux sociaux augmentent et les ventes de livres ont légèrement diminué.

Bilan personnel pour 2019

En regardant objectivement cette cinquième année,

Je suis satisfait sur :

  • La barre des 100 podcasts dépassée… inimaginable en 2014
  • Le #RDV qui marche toujours bien
  • Les statistiques du site toujours en hausse
  • Le pré-lancement de ma formation vidéo Mini-Retraites (dispo en janvier)

Je suis insatisfait sur :

  • Pas assez de création d’articles
  • Les ventes de livres qui diminuent

En ce qui concerne les réseaux sociaux, j’ai arrêté d’en faire une priorité comme par le passé. L’uniformisation des contenus et les changements d’algorithme m’ont découragé. J’ai même songé à tout arrêter… mais bon, je n’en suis pas encore là !

Dorénavant, je ne suis aucune stratégie, outre celle de poster ce que je veux, quand je veux, sans vraiment suivre les « règles ».

Les objectifs pour 2020

Cette fois, j’arrête les objectifs chiffrés.

À chaque fois, je les loupe et je vois de moins en moins l’intérêt de croitre à tout prix, surtout sur les réseaux sociaux. L’influence et l’apologie du chiffre n’ont jamais été ma tasse de thé de toute manière.

Pour 2020, l’unique objectif est la publication et la promotion du livre Paris/Téhéran à vélo.

J’aimerais en vendre des milliers, que dis-je, des dizaines de milliers ! Alé, je m’emballe surement, mais j’espère que le livre vous plaira et que vous me supporterez dans cette nouvelle épreuve.

Le podcast va continuer, mais au rythme d’un épisode par mois.

Je vais publier des articles sur le voyage à vélo, les voyages passés et certains guides pratiques.

Enfin, le #RDV continuera lui aussi. À voir si le rythme reste bimensuel ou devient mensuel…

Le point sur les livres à venir

Ces dernières années, j’ai écrit un brouillon de livre autobiographique autour du voyage et des rencontres amoureuses. Après moult réflexions, le projet est annulé. Oui, c’était vendeur, mais après avoir partagé un large pan de ma vie privée durant des années, je préfère conserver une partie de mon jardin secret.

MAIS l’autre grand projet de l’année va bel et bien voir le jour.

Le livre qui raconte mon périple à vélo de Paris à Téhéran a bien avancé. On est plus proche de la fin que du début et je suis tout excité de pouvoir enfin vous partager en détails cet incroyable voyage.

Et bonne surprise, un éditeur m’accompagne sur ce projet. À moi la gloire !

Je vous donnerai plus de détails en janvier, mais si tout se passe comme prévu, le livre sortira en avril !

Tous les autres projets de livre sont pour le moment en pause.

Mon état d’esprit

Le plus gros changement pour cette cinquième année n’est pas lié au blog ou au voyage, mais bien ce qu’il se passe à l’intérieur de moi. J’ai eu une période compliquée en juin et une grosse remise en question concernant tous les secteurs de ma vie.

Cette année, j’ai appris :

  • Qu’il faut parfois renoncer ou dire non pour avancer (ou se libérer)
  • Que je n’ai plus envie de vivre à l’autre bout du monde
  • Que j’ai besoin de la nature proche de moi
  • Qu’il existe des réalités immuables, autant leurs faire face que de les éviter
  • Que le jeûne (hydrique ou sec) est un super pouvoir
  • Que les signes/le destin existent vraiment (ce n’est pas seulement un truc de hippie)
  • Que je me fous de la gloire et des chiffres sur les réseaux sociaux
  • Malgré mon envie de découverte, je ne suis pas un nomade, j’ai besoin d’une base
  • Les relations amoureuses/charnelles de courts termes ne m’apportent plus rien

Et j’ai pris quelques décisions :

  • Tout mettre en œuvre pour obtenir une stabilité géographique, économique et émotionnelle
  • Fonder ma famille dans les 5 prochaines années
  • Adopter un chien en 2020
  • Vivre en Europe sur le long terme
  • Essayer de simplifier ma vie et mes décisions (basé sur des principes et des règles)
  • Et la santé passe comme priorité numéro 1 (nutrition, exercice, sommeil)

Certaines décisions vont vous paraitre banales, d’autres surprenantes.

D’ailleurs, j’aurais lu ça il y a 10 ans, j’aurais longuement soupiré. Mes priorités étaient loin de tout ça. L’âge, l’expérience et les voyages me guident vers un chemin différent.

Ces périodes de changement sont terriblement compliquées. Surtout quand tu vis une vie si différente et que les gens pensent que tu vis une vie de rêve.

Le mec voyage et écrit des bouquins, le pied quoi !

Ce besoin d’alignement, de trouver des réponses, de maximiser son bonheur. C’est DUR.

La vie est un éternel changement et voici les 2 décisions actées en cette fin d’année 2019 :

  • Vivre en France (mais pas à Paris)
  • Trouver un travail plus stable (freelance ou contrat)

Quand on sait que ça fait plus de 5 ans que je vadrouille sur la planète et 8 ans que je bosse pour moi… ce sont deux changements majeurs. Mais comme tu as pu le voir, fruit d’une longue réflexion.

Ça ne m’empêchera en rien les aventures, les voyages, le développement personnel, le fourmillement intellectuel et… simplement de kiffer la vie !

Car malgré tous ces questionnements, la vie est belle :)

Le bilan des voyages en 2019

guanajuato

Guanajuato au Mexique

Comme je me l’étais promis dans le dernier bilan… j’ai passé 8 mois en Amérique latine !

Et quel plaisir de revenir dans cette partie du monde.

Découverte en 2015 avec la Colombie, l’Équateur, le Pérou et le Brésil il me manquait un pays incontournable, un peu plus au nord : le Mexique.

Tout le monde m’en disait le plus grand bien et je n’ai pas été déçu.

La tentaculaire ville de Mexico m’a accueilli les bras ouverts, mais je n’y suis pas resté bien longtemps. J’ai préféré la péninsule du Yucatan où j’ai pu me relaxer pendant 3 semaines à Bacalar puis découvrir Merida.

Ensuite, Guanajuato s’est emparé de moi.

Cette ville coloniale, nichée au milieu des montagnes et d’une beauté unique m’a fait craquer. Comme Cluj il y a quelques années… 6 mois à Guanajuato le temps d’écrire mon futur livre et de tomber amoureux. Mais aussi grande période de remise en question (cf plus haut).

L’été fut lui aussi mouvementé, d’abord par un voyage déconnecté à Cuba. À 2 heures d’avion, l’occasion était trop belle de découvrir ce pays qui m’intriguais tellement.

Enfin, j’ai passé 1 mois dans l’état du Oaxaca. D’abord dans la ville de Oaxaca qui propose surement la meilleure nourriture de tout le Mexique. Puis à Mazunte, au bord de la plage, à observer le coucher de soleil, siroter des noix de coco et marcher pieds nus dans la rue.

J’ai adoré le Mexique. Un pays merveilleux, malgré tous ses problèmes de sécurité. Les gens, la culture et les tacos valent bien le coup de s’y aventurer !

Dans ce deuxième voyage en Amérique latine, il avait moins de fougue et d’innocence. Mais l’envie de découvrir est restée intacte.

Les voyages en 2020

On reprend le vélo en 2020 ?

Pour la première fois en 10 ans… pas de voyages de prévu. Nada.

Je vous entends déjà me dire :

T’es pas sérieux là ? Y’a bien un truc quand même !!

Oui, je suis sérieux, rien dans l’agenda. Par contre, j’ai bien quelques idées qui trainent…

Les pays scandinaves. L’Écosse. La Slovénie. Pourquoi pas un peu d’Espagne. Et sûrement des endroits inconnus en France.

Peut-être à vélo. En van. Ou même à pied.

En tout cas, je vais rester en Europe et sur des voyages plutôt lents. Aucune envie de tout voir, juste de profiter.

Oui, je sais c’est beaucoup moins excitant que le Mexique, le Vietnam ou l’Iran !

Comme d’habitude, le meilleur moyen de suivre les prochaines étapes, c’est dans le RDV ou bien sur Instagram.

À très vite en 2020 :)

– Michael

TLF 102 : L’histoire d’une expatriation ratée au Portugal

podcast expatriation ratée au portugal

Envie de vous installer au Portugal ?

Réfléchissez-y à deux fois avant de prendre la décision !

Dans cette interview, retrouvez Violaine qui après quelques années en Irlande du Nord a décidé de s’installer au Portugal pendant 1 an.

Vous allez découvrir les raisons de cette nouvelle expatriation, les difficultés qu’elle a rencontrées, la réalité sur place et son bilan globalement négatif.

Écoutez tout de suite l’épisode (48 min) :

Lire la suite

9 jours à Cuba, entre La Havane et Viñales : compte-rendu

Aaaaaaah Cuba !

On nous vend cette île à coup de soleil, de rhum, de cigare et de salsa.

Et la réalité n’est pas très loin.

Je viens de passer 9 jours à Cuba et il faut que je vous raconte quelques trucs…

(par contre, il n’y a pas de TOP des trucs à faire, liste d’hôtels à rallonge, etc)

La Havane : unique au monde

En arrivant à l’aéroport, tout semble normal.

Le distributeur automatique m’a remis mes précieux pesos cubain (CUC), comme dans n’importe quel pays du monde. Puis un chauffeur orné d’une pancarte à mon nom, m’invite dans son taxi presque neuf.

Sur la route, direction Havana Centro, les choses se gâtent. On partage le bitume avec des charrettes tirées par des chevaux et de vieilles voitures américaines.

Les bâtiments décrépis, délabrés et parfois en ruines apparaissent peu à peu. Le taxi se faufile à travers des rues défoncées, qui appartiennent bien plus aux gens qu’aux véhicules motorisés. Des gosses jouent au baseball, des petits vieux jouent aux dominos sur un carton renversé et de jeunes Cubains draguent les filles qui se baladent en mini-jupes.

Il fait une chaleur de dingue, genre canicule en France, à laquelle on ajoute l’humidité des Caraïbes. En plus du désordre ambiant, je transpire donc à foison.

Dés que j’entre dans le quartier d’Havana Vieja, tout est plus propre, plus organisé et simplement plus beau. Les bâtiments coloniaux, les hôtels de luxe, les églises historiques et les fameuses voitures américaines des années 50 habillent le cœur touristique de la capitale cubaine.

J’y déambule durant des heures et avec ma tête blonde de touriste, je me fais alpaguer toutes les 5 minutes. Au choix, on me propose: des cigares, des tours en calèches ou en voitures, une soirée « secrète » ou des cartes pour me connecter au réseau wifi.

J’en profite aussi pour prendre quelques cours de salsa.

Un peu cliché ?

C’est vrai !

Mais à 15€ le cours particulier d’1H avec une excellente prof vraiment, ça vaut le coup.

Nelvis, Cubaine plantureuse, avec une énergie sans fin et bougeant chaque partie de son corps à la perfection tente de me déraidir. Pendant quelques jours, je me suis donc efforcé de mettre de coté mes années de « sala porto » pour embrasser le style cubain.

Ce fut en tout cas suffisant pour me débrouiller dans une soirée où les Cubains se réunissent par centaines tous les mercredis pour danser. Récoltant même quelques compliments des sulfureuses Cubaines… « tu danses pas mal pour un Français ! »

Liens la Havane :

  • Ma casa particular à La Havane (très bien)
  • L’école de salsa à La Havane
  • Soirée salsa le mercredi

Viñales : entre rando et introspection

Je file ensuite à l’ouest, vers la petite ville de Viñales.

À bord du taxi collectif que j’emprunte avec un couple d’Espagnols, je vois pour la première fois de ma vie des gens au bord de la route faisant du stop… en tendant des billets du bout des doigts.

À Cuba, les transports collectifs sont vraiment à la ramasse et ici, toutes les voitures qui passent peuvent faire office de taxis/bus.

La vallée de Viñales est incroyablement verte, avec des plantations de tabac à perte de vue et entouré de mogotes, fascinantes buttes de calcaire qui pointent leurs sommets arrondis à quelques 300 mètres d’altitude.

J’élus domicile dans la casa particular de Gladys (excellente), à l’écart du centre-ville et avec une vue imprenable sur la vallée. Mon petit paradis pour 4 jours…

Le coq du voisin me réveille immuablement vers 6H30 et je m’extirpe de la maison alors que tout le monde dort encore. Tous les matins, je randonne. Je longe parfois des chemins, mais bien souvent je m’aventure à l’inconnu. Je traverse des champs, je grimpe les fameux mogotes, m’empêtre dans les forêts.

Je dis bonjour aux chiens, poules et autres cochons croisés sur la route. Mais aussi à quelques Cubains, déjà au travail. Et je respire l’air pur, seul avec moi-même. Un petit bonheur.

Vers 10H, je reviens pour prendre une douche et engloutir le petit-déjeuner préparé par Gladys, mon hôte approchant les 50 ans et qui possède une énergie débordante.

Le reste de ma journée est simple :

  • Faire une sieste
  • Lire
  • Écrire
  • Réfléchir
  • Et diner en ville

Durant ces 4 jours, j’ai pris le temps, sans Internet, de réfléchir à la suite.

J’ai pu analyser toutes les réponses du sondage (juin 2019), poser toutes les options sur la table et songer sérieusement à la direction à prendre pour les prochaines années.

Une chose est certaine : il y a du progrès.

Le brouillard, bien que toujours présent, s’est légèrement dissipé.

Votre voyage à Cuba sans soucis !

J’ai voyagé à Cuba en indépendant. Mais si vous préférez voyager avec une agence locale, c’est tout à fait possible (et parfois recommandé).

Je vous conseille de passer par Evaneos (agence très sérieuse) pour planifier un circuit sur-mesure et sans prise de tête à Cuba.

Jetez au moins un coup d’œil aux idées d’itinéraires ;)

Je demande un devis pour Cuba (gratuit et personnalisé)

Cuba : un pays à part

Bon, je ne veux pas trop m’éterniser.

Mais je dois te dire, Cuba ne ressemble à aucun autre pays.

Et il y a du bon et du moins bon…

Il y a 2 monnaies (pour les locaux et pour les touristes). Et cela crée une inégalité énorme entre ceux qui travaillent avec les touristes… et les autres qui galèrent à faire la queue, avec leurs tickets de rationnement, aux magasins d’État.

Il y a des voitures qui ont plus de 60 ans, comme des voitures flambant neuves.

Les Cubains utilisent couramment les cabines téléphoniques. Si tu as moins de 25 ans, tu n’en as surement jamais utilisé !

Pour accéder à Internet : il faut acheter des cartes wifi (avec beaucoup de patience), trouver un parc public équipé d’une borne, gratter sa carte… et profiter d’1H de wifi.

Il y a très peu d’insécurité, surtout comparée aux autres pays d’Amérique latine. Même tard dans la rue à La Havane, l’ambiance est animée, voire festive.

La débrouille (« la lucha ») est omniprésente. Beaucoup de monde cherche à gagner de l’argent de manière contournée pour survivre. D’où les innombrables marchands ambulants qui vendent des snacks à chaque coin de rue.

Il faut faire la queue un peu partout, couplé au principe du « ultimo » : il faut demander et te souvenir qui est le dernier dans la file. Comme ça tu peux vaquer à tes occupations et revenir plus tard… ou te mettre à l’ombre, t’assoir… Étrange, mais cela fonctionne.

Les aliments sont sains (beaucoup d’agriculture écologique), par contre la cuisine laisse à désirer, il n’y a jamais vraiment de goût…

Est-ce que je te recommande Cuba ?

Franchement oui.

Du peu que j’ai vu, j’ai beaucoup apprécié, notamment par son authenticité et son cachet unique au monde. Mais l’île est très grande et il faut prendre le temps de la découvrir.

Il y a 850KM entre la Havane et Santiago, soit l’équivalent d’un Paris/Perpignan.

Si j’y retourne un jour, j’aimerais louer une voiture et faire un road-trip de quelques semaines pour vraiment découvrir Cuba et sortir des sentiers touristiques.

Ah oui, j’allais oublier…

J’y reviendrai en période « fraiche », car là ça frôlait l’insupportable en journée… (fin juin)

En attendant, me voici revenu au Mexique, où je compte rester tout l’été !

– Michael

Votre voyage à Cuba sans soucis !

J’ai voyagé à Cuba en indépendant. Mais si vous préférez voyager avec une agence locale, c’est tout à fait possible (et parfois recommandé).

Je vous conseille de passer par Evaneos (agence très sérieuse) pour planifier un circuit sur-mesure et sans prise de tête à Cuba.

Jetez au moins un coup d’œil aux idées d’itinéraires ;)

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Quel VPN en Iran ? Comparatif des 3 meilleurs VPN pour un voyage réussi en Iran

Quel VPN en Iran

Fin 2018, j’ai voyagé pendant 6 semaines en Iran. Ce n’est qu’une fois sur place que j’ai mesuré l’importance d’avoir un VPN en Iran.

Dans ce pays, la liberté d’expression est catastrophique et la liberté d’utiliser Internet se trouve au ras des pâquerettes.

Énormément de sites Internet sont bloqués, des réseaux sociaux inaccessibles et un tas d’applications telles que Messenger ne fonctionnent pas. Si vous utilisez souvent votre téléphone, la situation peut devenir terriblement frustrante.

Si une galère survient, vous ne pourrez pas forcément consulter certains sites ou contacter vos proches. Et pire encore, les réseaux de wifi sont contrôlés et absolument pas sécurisés. Le risque d’espionnage et de vols de données est courant.

Bref, un voyage en Iran peut vite tourner à la galère sans un bon VPN.

Pour profiter pleinement de votre aventure en Perse et de ses incroyables merveilles, il est indispensable de bien vous renseigner avant le départ.

Dans cet article, je vous explique la situation concrète sur place, à quoi sert un VPN, un comparatif avec les meilleurs VPN en Iran et mon expérience avec Internet.

L’utilisation des VPN en Iran n’aura plus de secret pour vous !

La situation controversée du réseau Internet en Iran

Un VPN est essentiel pour contourner la censure en Iran

1) La censure d’Internet

Comme beaucoup de régimes autoritaires dans le monde, l’Iran fait partie des nations qui censurent Internet.

Le gouvernement iranien veut contrôler toutes les informations distribuées par le réseau Internet sur leur territoire. Lorsqu’il ne peut pas filtrer les actualités, il bloque des sites Internet ou réseaux sociaux.

L’objectif est double : faire respecter la loi iranienne et supprimer la parole des opposants au régime.

Même si la charia n’est pas strictement appliquée en Iran, certains aspects font partie de la loi : tout discours considéré blasphématoire, vulgaire ou pornographique est automatiquement bloqué. De plus, énormément de contenus liés à la politique, aux actualités, aux droits de l’homme, à l’art… sont inaccessibles.

Le gouvernement maintient une chape de plomb sur Internet et veut contrôler au maximum l’information pour influencer la population dans son sens.

Ce n’est évidemment pas le seul pays à pratiquer une telle censure : la Chine, la Syrie, l’Éthiopie ou l’Arabie Saoudite censurent fortement Internet.

2) Liste des services bloqués en Iran

Voici des exemples de sites Internet, réseaux sociaux ou applications inaccessibles en Iran :

  • Facebook
  • Twitter
  • YouTube
  • Netflix
  • Reddit
  • Couchsurfing
  • Sites d’actualités comme LeMonde.fr ou CNN.com
  • Site de télévisions étrangères
  • Service de blog comme WordPress ou Bloggger
  • Skype
  • Tinder
  • Les sites pornographiques

Si vous n’avez pas de VPN en Iran, vous ne pourrez pas accéder à ces services sur votre téléphone ou ordinateur.

Le pire, c’est que le gouvernement peut bloquer d’autres sites ou applications à sa guise. Instagram, WhatsApp ou Telegram peuvent disparaitre du jour au lendemain pour les Iraniens.

3) Un réseau assez lent et peu sécurisé

L’Iran fait face à de nombreuses sanctions et restrictions internationales et ne se développe pas aussi rapidement que certains de ses voisins. Malgré tout, Internet reste présent et vous pourrez vous connecter assez facilement au réseau.

Nous ne sommes pas à Cuba où l’accès au wifi est une galère sans nom.

En terme de réseau mobile, l’Iran se situe à la 53e place mondiale en terme de vitesse, similaire à la Georgie ou l’Afrique du Sud. Par contre, le réseau fixe est à la 131e place mondiale, du même niveau que l’Éthiopie ou la Palestine (Source).

Durant mes 6 semaines en Iran, j’ai trouvé la vitesse correcte dans les villes avec la 3G/4G.

En revanche, pour le wifi, c’était très aléatoire. Il était parfois impossible de regarder une vidéo YouTube.

Concernant la sécurité, les réseaux wifi publics sont dangereux et la protection de vos données n’est pas assurée. Le gouvernement iranien est un as de l’espionnage et je ne me suis pas risqué à entrer mes mots de passe sur un réseau wifi sans utiliser un VPN.

Il y a 2 manières d’avoir accès à Internet en Iran :

  • Avec une carte SIM iranienne utilisant le réseau 3G/4G
  • Avec une borne wifi

Dans les campagnes ou le désert, le réseau est mauvais, voire inexistant. Et dans les villes, je me débrouillais toujours pour avoir accès à Internet. Je vous donne les détails techniques dans la partie 4 de l’article.

Pourquoi utiliser un VPN en Iran

Pourquoi utiliser un VPN en Iran

1) Définition et fonctionnement d’un VPN

VPN signifie Virtual Private Network, ce qui donne en français : Réseau Privé Virtuel.

Pour faire simple, il s’agit d’un intermédiaire entre votre appareil (ordinateur, téléphone…) et le réseau. En gros :

Schéma explicatif d'un VPN

Le VPN a plusieurs fonctions :

  • Anonymat : il vous donne un autre adresse IP
  • Sécurité : il crypte vos données
  • Streaming : il vous permet de regarder les vidéos sur tous les sites
  • Téléchargement : il permet de télécharger des torrents et autres P2P sans risques
  • Censure : il permet de contourner la censure et les sites bloqués

Les gens utilisent un VPN pour des raisons de sécurité : éviter le vol d’informations lors d’une connexion sur un réseau de wifi public. Ensuite, les voyageurs utilisent un VPN afin de se connecter depuis un autre pays : pour regarder des vidéos ou éviter les blocages de sites.

Par exemple, je vis actuellement au Mexique (2019) et lorsque j’ai voulu regarder une vidéo en replay de France 5, je n’ai pas pu, car mon IP était mexicaine. Avec un VPN, je peux me connecter sur un serveur en France et regarder l’émission sans soucis.

Si vous voulez des infos techniques sur le fonctionnement : LIEN XXX

2) Débloquer Internet en Iran avec un VPN

L’utilisation d’un VPN en Iran est donc cruciale pour préserver votre sécurité numérique et conserver l’accès à tous vos sites et services. Vous serez donc immunisé contre la censure du gouvernement iranien.

Il faut savoir que la plupart des Iraniens utilisent eux-mêmes un VPN au quotidien.

Ils ont un compte Facebook et regardent des vidéos sur YouTube, comme n’importe qui dans le monde. En France, ce parait étrange, mais dans les pays censurés, c’est monnaie courante.

Pour accéder aux applications et sites bloqués en Iran, un VPN va encrypter votre connexion Internet et diriger le trafic vers un serveur à l’étranger, que vous aurez choisi.

Par exemple :

En allant sur YouTube lorsque vous êtes en Iran, le site ne fonctionnera pas. Le gouvernement iranien bloque directement l’accès au site pour les connexions se trouvant sur son territoire.

Par contre, en choisissant un serveur situé en Grèce par exemple (grâce au VPN), cela va transformer votre IP iranienne en IP grecque. Comme si vous étiez virtuellement en Grèce. Là-bas, YouTube est accepté, vous n’aurez donc pas de problème pour voir des vidéos.

Un VPN créé un intermédiaire entre votre ordinateur/téléphone et la destination finale (site, application…) et permet donc de contourner habilement la censure.

Un VPN est donc utile en Iran ou des pays censurés, mais pas seulement.

Il vous permet d’avoir différentes adresses IP d’un pays de votre choix et de faire croire au site une autre origine de votre connexion. C’est par exemple utile dans le cas de visionnage de vidéos, de paiement sur Internet ou des téléchargements illégaux.

D’ailleurs, même en France, vous pouvez utiliser un VPN pour augmenter votre sécurité et préserver votre anonymat.

Comparatif : les 3 meilleurs VPN en Iran

Choisir un VPN en Iran...

Le marché des VPN explose depuis quelques années et il est parfois difficile de s’y retrouver.

J’étais franchement perdu lorsque j’ai dû en choisir un avant mon arrivée en Iran. J’ai appris que tous les VPN ne se valent pas. Certains ne fonctionnement pas en Iran.

Après de longues heures à scruter Internet, j’ai trouvé mon bonheur.

Bonne nouvelle, vous n’aurez pas besoin de perdre tout ce temps ! J’ai fait une sélection des meilleurs VPN pour votre voyage en Iran.

1) Ma sélection de VPN pour un voyage en Iran

Les 3 VPN que j’ai sélectionnés :

  • Fonctionnent bien en Iran
  • Possèdent une interface agréable
  • Ont une version mobile et pour ordinateur
  • Offrent une garantie de remboursement 30 jours

Nous allons principalement regarder les critères suivants : prix/sécurité/vitesse/nombre de pays. Si vous souhaitez les spécificités techniques précises, vous les trouverez sur les sites des VPN.

Les prix affichés sont en dollars US, le tarif en euros est légèrement moins cher.

Express VPN

Express VPN

En faisant quelques recherches, vous allez vite remarquer qu’ExpressVPN fait partie des VPN les plus souvent recommandés.

D’après les tests il est le plus rapide des VPN et possède un cryptage très fort. Vous n’aurez aucun souci pour regarder Netflix ou télécharger de gros fichiers. Et vous pourrez facilement contourner la censure en Iran.

Si vous souhaitez le meilleur service, sans problèmes de lenteur, Express VPN est parfait.

Les serveurs :

  • Nombre de serveurs : + 3000
  • Nombre de pays : 94

Les prix :

  • Prix 1 mois : 12,95$ / mois
  • Prix 1 an : 8,32$ / mois

Voir le site Express VPN

Nord VPN

Nord VPN

Nord VPN est un outsider à Express VPN. Il ressort souvent dans le TOP 3 des VPN dans de nombreux comparatifs.

Il possède le même système de cryptage qu’Express VPN et ressort comme très rapide pour naviguer sur le web et regarder des vidéos. Il est par contre présent dans un peu moins de pays.

Je trouve le prix de Nord VPN très attractif pour un contrat à long terme (au moins 1 an).

Ces 2 options de VPN premium possèdent un tas d’options de sécurité, mais franchement je ne comprends pas tout. Les geeks pourront étudier les détails.

Les serveurs :

  • Nombre de serveurs : + 5000
  • Nombre de pays : 60

Les prix :

  • Prix 1 mois : 11,95$ / mois
  • Prix 1 an : 6,99$ / mois
  • Prix 3 ans : 2,99$ / mois
Voir le site Nord VPN

Private VPN

Private VPN

Parmi les VPN efficaces, mais avec des tarifs plus doux, vous pouvez opter pour Private VPN.

Moins connu que les 2 autres, il possède néanmoins une bonne réputation.

Vous pourrez naviguer sur les sites censurés en Iran et profiter d’applications de bonne qualité. Par contre, ce VPN dispose de moins de serveurs et la vitesse est continuellement plus lente que les VPN premium.

Les serveurs :

  • Nombre de serveurs : +100
  • Nombre de pays : 60

Les prix :

  • Prix 1 mois : 7,67$ / mois
  • Prix 1 an : 3,83$ / mois
Voir le site Private VPN

2) Récapitulatif des 3 meilleurs VPN en Iran

Dans un souci de clarté, voici un petit tableau pour vous aider à choisir :

Express VPNNord VPNPrivate VPN
- Considéré comme le plus rapide
- Le plus fiable
- Prix le plus élevé
- Sécurisé et rapide
- Facile d’utilisation
- Offres intéressantes sur le long terme
- Protection assurée
- Fonctionne pour naviguer sur Internet
- La solution « petit budget »
> Voir Express VPN> Voir Nord VPN> Voir Private VPN

3) Mon choix de VPN

Comme évoqué rapidement plus haut, j’ai choisi Nord VPN pour mon voyage en Iran. Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas.

Il y a des jours où le réseau était plus lent, mais globalement tout s’est bien passé.

D’ailleurs, en faisant des recherches poussées pour cet article, j’ai souscrit un forfait de 3 ans chez Nord VPN.

Pourquoi ?

Car je suis toujours en voyage et travaille souvent dans cafés où le wifi est public. Le risque de piratage et de vol de données monte en flèche. Je veux renforcer ma sécurité et mon anonymat.

La deuxième raison concerne les vidéos en ligne. Fini les galères lorsque je veux regarder des émissions en replay des télés françaises !

Avec un prix défiant toute concurrence de 115€ pour 3 ans (soit 3,19€/mois), pour un service que j’apprécie, je n’ai pas hésité longtemps. Vous pouvez vérifier sur ce lien si l’offre existe toujours.

Abonnement de 3 ans à Nord VPN

Mon expérience iranienne et de NordVPN

Mon voyage à vélo en Iran

Je suis allé en Iran dans le cadre de mon voyage Paris/Téhéran à vélo.

C’est en Turquie, où certains sites comme Wikipedia sont bloqués, que j’ai réalisé la nécessité d’utiliser d’un VPN pour avoir accès à 100% de l’Internet.

Je me suis plongée dans les comparatifs de VPN, les articles d’autres blogueurs et les forums pour choisir le bon service. Mon cœur a balancé entre ExpressVPN et NordVPN, mais une offre spéciale de 3 mois a fait pencher la balance pour ce dernier.

J’ai testé le VPN en Turquie, puis en arrivant en Iran, j’avais seulement besoin d’une carte SIM pour accéder au réseau 3G/4G.

À Tabriz, mon hôte Couchsurfing m’a aidé à acheter une carte Sim « Irancell », la compagnie de télécommunications nationale d’Iran. L’équivalent d’Orange en France.

Infos importantes sur la carte SIM en Iran :

  • Il faut avoir un passeport et un visa en règle
  • Il est préférable de faire les démarches avec un iranien (l’anglais n’est pas couramment parlé)
  • La carte SIM pour touristes est seulement valable 1 mois

Une fois carte SIM insérée, le réseau 3G fonctionne comme en France, sans soucis.

J’ai testé le VPN et je me suis bien rendu compte que sans le VPN, Facebook ne fonctionnait pas, mais en l’activant, il devenait accessible. On ne m’a donc pas menti !

Du coup, j’ai été capable de publier sur Facebook, regarder des vidéos YouTube, télécharger des torrents, lire les sites d’actes… comme d’habitude !

En ce qui concerne Nord VPN, son utilisation est ultra-simple.

Vous lancez l’application et choisissez le pays d’où vous souhaitez vous connecter. Et voilà, rien de plus. Pas besoin d’être ingénieur en informatique ! Même ma grand-mère pourrait utiliser un VPN.

Parfois, j’ai dû changer de serveur ou de pays, car la vitesse était lente. Généralement, je jonglais entre la Turquie, la Georgie et l’Azerbaïdjan et parfois la Bulgarie. Les pays les plus proches de l’Iran dotés de serveurs Nord VPN.

D’où l’importance d’avoir une bonne qualité de VPN, qui possèdent plusieurs serveurs, dans de nombreux pays.

Voici une petite vidéo de l’utilisation de Nord VPN sur ordinateur :

Voici la marche à suivre pour l’utilisation d’un VPN en Iran :

  1. Choisir un VPN et payer le forfait choisi (en France)
  2. Télécharger l’application sur l’ordinateur et/ou le smartphone (en France)
  3. Acheter une carte SIM Irancel une fois arrivé en Iran
  4. Activer votre VPN lorsque vous vous connectez
  5. Profitez de l’Internet comme à la maison :)

De mon côté, tout s’est bien passé et j’ai pu vivre un voyage incroyable en Iran. Une partie en vélo entre Tabriz et Téhéran, puis en bus dans les villes d’Ispahan, Yazd, Chiraz puis l’ile de Qeshm tout au sud.

D’ailleurs, si vous hésitez encore à y aller, foncez, c’est magnifique et la population vous fera comprendre le sens du mot hospitalité…

Hospitalité en iran

VPN gratuit pour l’Iran : c’est possible ?

À la lecture de l’article, j’entends déjà certaines voix s’élever :

  • « Je n’ai pas envie de payer pour avoir accès à internet »
  • « Il doit bien y avoir des VPN gratuit »
  • « Des options moins chères doivent exister »

Et je comprends bien, c’est ce que je pensais aussi avant d’arriver en Iran.

Si vous ne voulez pas payer pour un VPN, il vous reste 3 options :

  1. Accepter la censure et voyager avec une partie des sites Internet et applications bloqués
  2. Tenter d’utiliser un VPN gratuit
  3. Utiliser la garantie de VPN fiables

En Iran, j’ai essayé plusieurs VPN gratuit, mais à chaque, la connexion était lente, cela ne marchait pas bien ou ça sentait l’arnaque. J’étais bien content d’avoir pris mon VPN alors que je parcourais les routes turques.

Voici les inconvénients des VPN gratuits :

  • Plus lent que les VPN payants
  • Ne marchent forcément sur ordinateur et téléphone
  • Failles de sécurité courante
  • Souvent rempli de publicité
  • Nombre de pays restreint
  • Possibilité de vol de données importante
  • Pas de support client

Rappelez-vous que si vous utilisez un service gratuit, leurs créateurs doivent gagner de l’argent quelque part. Créer une application, utiliser des serveurs, maintenir un support client… ça coûte de l’argent.

Les VPN gratuits gagnent généralement de l’argent avec la publicité, la revente de vos informations ou pire installent des malwares sur votre smartphone/ordinateur.

Si vous souhaitez tenter le coup, voici 4 options de VPN gratuits :

Je ne connais pas tous les autres VPN gratuit et je ne pourrais pas les recommander. Par ailleurs, oubliez Netflix et les vidéos avec ce genre de VPN. Et certaines fonctionneront uniquement sur smartphone, d’autres uniquement sur ordinateur.

Pour finir, sachez que si vous n’êtes pas prêt à payer pour un VPN en Iran, il existe toujours l’option de prendre un forfait avec un VPN recommandé (Express VPN ou Nord VPN) et de vous faire jouer la « garantie remboursement » dans les 30 jours suivants l’achat.

Rien de très éthique, mais cela reste possible…

Pour finir…

Michael à Yazd en Iran

Si vous ne voulez pas vous prendre la tête pour votre voyage en Iran, prenez l’un des VPN conseillés avant de partir. Vous n’aurez pas d’ennuis.

Vous pourrez naviguer sur Internet et utiliser vos applications préférées sans souci. Sans avoir besoin de bricoler.

Perso, je suis content de Nord VPN.

Au final, 10€ dans le budget d’un voyage qui va coûter au minimum 500€, ce n’est pas grand-chose. Vous pourrez profiter des merveilles de la Perse l’esprit tranquille. Sans houspiller contre le gouvernement qui coupe Internet à la population.

J’espère que cet article vous a été utile et je vous souhaite un excellent voyage en Iran !

– Michael

TLF 101 : De Bangkok à Paris en 4×4, un road-trip incroyable de 8 mois

Envie d’un road-trip ? De voyager à travers le monde au volant d’un 4×4 ?

Dans cette interview, retrouvez Justin qui a réalisé un voyage en 4×4 avec sa copine depuis Bangkok (Thaïlande) jusqu’à Paris. Ce road-trip a duré 8 mois avec plus de 40 000 kilomètres au compteur !

Vous allez découvrir les raisons d’un tel voyage, l’itinéraire emprunté, les joies et galères en chemin, à quoi ressemblait leur quotidien et le budget total de cet incroyable voyage.

Écoutez tout de suite l’épisode (59 min) :

Lire la suite

Mes 47 conseils pratiques pour voyager seul.e (après 10 ans de voyage)

Dans une salle d’embarquement à l’aéroport d’Orly, les hauts-parleurs annoncèrent 3H de retard pour le vol de Bratislava. Seul sur mon siège, mon rythme cardiaque fit un bond.

J’angoissais déjà à l’idée de partir et maintenant que l’atterrissage est prévu à 1H du matin… je commençais sérieusement à avoir la trouille.

Mon estomac se noua et mes mains se mirent à trembler légèrement. J’aurais bien appelé ma mère pour qu’elle vienne me chercher et couper court à cette aventure. Partir étudier en Slovaquie, seul, sans connaitre personne et parlant un anglais lamentable. Quelle idée !

Heureusement, le chauffeur de taxi slovaque ne m’a pas emmené pas dans une banlieue glauque, où j’imaginais déjà des mecs louches me droguer pour me voler mes organes. Il me déposa devant ma résidence étudiante et ma vie a basculé.

Ces 5 mois à Bratislava, faits de rencontres, de voyages, de soirées et de vie en communauté m’ont transformé. En revenant à Paris, je n’étais plus le même. Depuis, je parcours la planète en solo, heureux d’avoir eu le courage de partir cette première fois…

Si vous lisez ces lignes, l’envie de voyager seul.e trotte surement dans votre esprit.

Certaines personnes sont terrifiées à l’idée de partir seules, d’autres sont excitées rien que d’y penser.

Dans quel camp êtes-vous ?

Surement dans le premier, comme moi il y a 10 ans.

Rassurez-vous, nous passons tous par des phases d’inquiétude, de craintes, voire de paniques. Il y a ceux qui cèdent et ceux qui vont au-delà. Derrière la peur se trouvent des voyages à couper le souffle, un sentiment de liberté fantastique et des aventures qui resteront gravées à jamais dans votre esprit.

Si vous êtes motivé à partir en solo, cet article est pour vous.

J’ai répertorié mes meilleurs conseils et astuces pour vous permettre de voyager seul.e en toute sérénité et de vivre la meilleure expérience possible. De la sécurité à la planification, des outils pratiques à l’état d’esprit qu’il faut privilégier.

Vous verrez, certains vous sembleront loufoques, mais allez jusqu’au bout, j’ai gardé le meilleur pour la fin.

1) Optez pour une destination facile pour un premier voyage en solo

Voyager seul en Slovénie... un bonheur !

La Slovénie… un havre de sérénité !

Si vous envisagez d’effectuer votre premier voyage en solo et que vous n’êtes pas encore sur de la destination, facilitez-vous la vie. Choisissez des pays simples.

Il existe des pays à la fois intéressant, très sécurisé, avec des locaux sympas. Je recommande par exemple : L’Écosse, le Portugal, la Slovénie, la Norvège, l’Islande, la Grèce, la Nouvelle-Zélande ou la Thaïlande.

Je ne recommanderais pas de tenter l’Égypte, la Chine ou le Mozambique pour un premier voyage en solo.

2) Sachez que le monde n’est pas si dangereux

Alors oui je sais, à la télé on nous parle de tous les trucs horribles qui se passent dans le monde : attentats, enlèvement, criminalité, catastrophes naturelles, etc.

Je vous rassure tout de suite, les trois dangers principaux en voyage sont : les maladies, les accidents et les vols/agressions.

La bonne nouvelle ?

Vous pouvez facilement maitriser ou mitiger ces risques facilement : choix de la destination, suivi des conseils, une bonne organisation, des précautions sur place, etc.

Évidemment, renseignez-vous sur le pays que vous souhaitez visiter avant de partir.

En 10 ans de voyage, il m’est arrivé deux gros problèmes : un accident de scooter à Bali et une tentative de cambriolage au Mexique. J’aurais pu éviter les deux si j’avais été plus vigilant. Sinon, nada !

Article à lire : J’ai peur des dangers du voyage

3) Estimez votre budget avant de partir

Il s’agit d’une question essentielle et il est important de vous attarder sur la question du budget. Pour ne pas gâcher votre voyage, vous devez estimer le cout approximatif et prévoir un budget en conséquence.

Informez-vous sur le coût de la vie (le planificateur A Contresens est bien fait pour cela), sur votre niveau de confort souhaité, les activités que vous souhaitez faire, etc.

En général, les dépenses en voyage se décomposent en 4 parties :

  • Transport (avion, bus, taxi…)
  • Logement (hôtel, auberge…)
  • Nourriture (restaurant, supermarché…)
  • Activités (sport, culture, détente, shopping…)

À savoir que… dans 99% le voyage revient toujours un peu plus cher que prévu !

Dans mon livre Voyage à Durée Indéterminée, on parle beaucoup de budget pour de longs voyages (+6 mois) et comment le réduire efficacement.

4) Partez avec 2 cartes bancaires

Il vaut mieux avoir 2 cartes bancaires pour un voyage en solo

Deux cartes valent mieux qu’une !

Lorsque je suis parti en tour du monde en 2014, j’ai suivi les conseils d’autres voyageurs et j’ai pris une deuxième carte bancaire avec moi. Depuis 5 ans, je n’ai jamais regretté cette décision.

Carte avalée dans un distributeur, carte volée, carte perdue, carte expirée, carte qui ne fonctionne pas… Toutes ces situations peuvent arriver. Dans ce cas-là, posséder une deuxième carte vous sauvera la mise si vous voyagez seul.e ! Pas besoin de demande de virement Western Union à vos parents !

Je conseille d’avoir une carte d’une banque traditionnelle et une carte d’une banque en ligne (ou néo-banque). Idéalement une Visa et une MasterCard. À savoir que certaines cartes bancaires sont gratuites ou proposent de faibles frais

5) Assurez-vous

En voyage, un accident est vite arrivé. À l’autre bout du monde, sans couverture de la sécu et pas forcément la meilleure qualité de soins possible, votre aventure peut tourner en désastre. Pour votre santé, mais surtout pour votre portefeuille. Dans certains pays, vous devrez payer des centaines/milliers d’euros par jour d’hospitalisation.

Une assurance voyage va prendre en charge les frais de santé (médecins, hôpital, médicament), mais aussi les frais de responsabilité civile, de rapatriement, etc.

Je pense qu’il est indispensable d’en prendre une si vous voyagez hors de nos frontières.

Pour choisir votre assurance, lisez mon guide sur l’assurance voyage avec un comparatif complet.

6) Choisissez votre destination selon votre personnalité

En partant seul. Vous êtes maitre à 100% de votre choix de destination. Préférez un endroit qui colle à votre personnalité et vos envies.

Partir à Bangkok si êtes introverti et que vous avez envie de calme… pas sûr que cela soit la bonne solution. Par contre si vous aimez faire la fête et rencontrer d’autres voyageurs, c’est parfait !

Le monde est vaste, il y en a pour tous les goûts. Profitez-en !

Mettez toutes les chances de votre côté pour réussir ce voyage en solitaire.

7) Vérifiez les arnaques courantes

Informez-vous sur les arnaques avant de partir en solo. Il y en a certaines que l’on retrouve partout et d’autres, spécifiques à certains endroits. En vous renseignant, vous devenez un voyageur averti et vous éviterez quelques mésaventures.

Petite astuce, faites une recherche sur Google avant de partir :

« Arnaque + pays » ou en anglais « Scam + pays »

Par exemple, pour mon prochain voyage, je vais à Cuba en solo en juin 2019. Comme je ne connais pas grand-chose du pays, je recherche actuellement les arnaques les plus courantes pour éviter les problèmes sur place. Il semblerait qu’à Cuba l’arnaque en vogue est de vendre de faux cigares aux touristes. Au moins, je suis au courant !

8) Soyez un minimum préparé

L’excès de préparation tue la spontanéité d’un voyage en solo, en revanche son insuffisance peut vous poser des problèmes.

Je vous conseille de faire le minimum : vous renseigner sur les visas, coût de la vie, la culture et les coutumes, les risques sanitaires ou la monnaie. C’est la base pour que tout se passe bien.

C’est d’autant plus vrai si vous allez dans des pays lointains ou très différents de la France. Partir en Iran, au Japon ou en Espagne n’a rien à voir. Faites quelques recherches et partez en connaissance de cause.

Article à lire : Réussir son premier voyage à l’étranger

9) Privilégiez les auberges de jeunesse

Dortoir dans une auberge de jeunesse

J’ai dormi tout seul dans cette auberge à Cluj (Roumanie)

Bon vous retrouverez ce conseil partout (j’ai même écrit un chapitre entier dessus sur le sujet dans Oser Voyager en solo), mais il est incontournable.

Si vous voyagez en solo, réservez quelques nuits en auberge de jeunesse. Il y en a partout dans le monde et c’est une excellente option afin de se loger pas cher.

L’auberge est un lieu idéal pour socialiser et faire des tonnes de rencontres avec d’autres voyageurs.

Sachez que si vous êtes plutôt du genre tranquille et pas trop fêtard, il existe des auberges plus intimistes et avec des règles permettant un peu de calme.

Pour réserver une auberge, le meilleur site est : HostelWorld.com

10) Faites du couchsurfing

Couchsurfing est un site Internet qui permet soit d’héberger des voyageurs, soit de trouver un hébergement lors d’un voyage. « Couch » signifiant canapé, vous aurez compris que l’on dort bien souvent sur le canapé de nos hôtes. C’est un site gratuit d’entraide entre voyageurs et je l’utilise depuis une dizaine d’années.

Les 2 gros avantages : un logement « gratuit » mais surtout la rencontre de locaux. Vous pourrez y découvrir une partie de la culture locale et vous faire des amis.

Lors de mon voyage à vélo jusqu’en Iran, j’ai beaucoup dormi chez l’habitant et je me souviens de mes jours passés à Tabriz (Iran) où Mahdi et sa famille m’ont hébergé. Rencontré sur Couchsurfing, j’ai passé 3 jours chez eux et j’ai pu plonger dans la culture iranienne. De la façon de vivre, aux repas traditionnels, des coutumes à la langue locale (le farsi).

Vidéo à regarder : Faire du Couchsurfing, c’est facile ?

11) Faites-vous des contacts avant même d’être parti

Si vous avez peur de vous retrouver tout.e seul.e pour votre prochaine destination, contactez des gens avant même d’être parti. Comme ça, vous arriverez avec plus de confiance. Vous pouvez utiliser Couchsurfing, les groupes Facebook ou tout simplement votre réseau.

J’aime bien écrire à une dizaine de personnes sur Couchsurfing avant d’arriver quelque part. Je demande des conseils (choses à faire, où se loger…) et j’ajoute que s’ils ont du temps on peut aller prendre un verre. Il y a toujours quelques personnes qui répondent. J’ai déjà donc des connaissances en arrivant.

12) Achetez une carte SIM locale

Si vous restez plus d’une semaine dans un pays étranger, je vous conseille de vous procurer une carte SIM locale. Cela vous permettra d’utiliser le réseau internet ou d’appeler les personnes dans ce pays. C’est quelque chose que je fais tout le temps.

Cela vous permettra de faire des économies et rendra votre vie plus simple grâce à votre téléphone.

Par exemple, au Mexique, j’ai acheté une carte SIM et pour 10€ par mois, j’ai 3 GO de données et appels/textos illimités. Plutôt sympa !

Regardez évidemment si votre forfait français couvre gratuitement le pays visité, c’est de plus en plus courant.

13) Soignez votre présentation

Alors oui, ça peut paraitre un peu bête…

Votre présentation, c’est la réponse lorsqu’on vous posera les inévitables questions : « tu viens d’où, tu fais quoi dans la vie, tu voyages où, etc. » Vous allez la répéter des dizaines de fois, car personne ne vous connait. Autant faire bonne impression.

Soignez votre présentation pour dire quelque chose d’intéressant.

Vous avez un point bonus sur vous savez vous présenter dans la langue locale… le conseil suivant !

14) Apprenez les rudiments de la langue

Voyager seul vous oblige à parler la langue locale comme l'espagnol pour communiquer

Le guide de conversation en espagnol qui m’a sauvé la vie durant mes premières semaines en Andalousie

C’est l’un des conseils les plus importants de cette liste.

Faites l’effort d’apprendre quelques mots de la langue du pays que vous visitez, avec au minimum: bonjour, comment allez-vous, merci, au revoir. Ça parait con, mais ça vaut le coup.

D’une cela montre que vous faites des efforts, de deux cela va faire sourire votre interlocuteur et de trois, ça fait travailler votre cerveau.

Cela peut changer vos interactions en touriste relou à quelqu’un de sympathique.

Astuce 1 : écrivez sur une page un récapitulatif avec vos mots et expressions
Astuce 2 : utilisez l’application Google Trad

Je me souviens avoir appris quelques mots de turc lors de mon voyage Paris/Téhéran à vélo. Cela faisait toujours rire les Turcs vu mon accent désastreux et ils étaient heureux de discuter un peu avec moi.

Si vous restez plus longtemps, apprenez carrément la langue

Article à lire : Je ne parle pas la langue alors je ne voyage pas

15) Restez flexible en toute circonstance

Les plans changent régulièrement en voyage. Un jour férié, une météo capricieuse, un retard de bus, quelqu’un qui ne se pointe pas, un lieu que vous n’aimez pas, etc. Les facteurs de changement sont illimités.

Ne réservez pas trop d’hébergement ou d’activités en avance et soyez flexible sur les dates et l’organisation de votre journée. À tout planifier, vous perdez cette joyeuse spontanéité du voyage. Ne vous mettez pas de barrières inutiles.

Voyager seul est synonyme d’une énorme liberté, profitez-en !

16) Planifiez votre première journée

Par contre, planifier votre arrivée dans un nouveau pays, c’est recommandé.

Je réserve toujours mon hébergement pour une ou deux nuits et je regarde comment s’organisent les transports pour m’y rendre, surtout depuis les aéroports. Est-il préférable de prendre un bus, train, taxi ?

Cela permet d’arriver confiant et serein, sans risque de galérer ou de me faire arnaquer dés la première journée.

17) Apprenez à dire oui

Vous êtes seul.e en voyage et le risque de vous renfermer n’est jamais loin. Il est parfois plus simple de rester avec soi-même que d’aller vers l’inconnu. Une invitation à discuter, une invitation à manger, une invitation à un évènement. Il faut apprendre à dire oui et se laisser porter par les opportunités.

En majorité, les gens sont bienveillants, souhaitent vivre en paix, heureux, sans faire de mal à personne. Rappelez-vous que tous ne sont pas là pour vous arnaquer, voler ou profiter de vous.

En Iran, je me faisais constamment alpaguer pour discuter, pour manger, voire pour m’héberger. Dire oui m’a conduit à vivre de chouettes expériences et faire de jolies rencontres.

Par contre, il vous faudra respecter la règle 47 de la liste !

18) Apprenez à dire non

J’entends déjà : «qu’est-ce que tu racontes Michael ? Tu viens de nous conseiller de dire oui ».

Il faut saisir les opportunités du voyage, mais ne pas vous laisser marcher dessus.

Un vendeur insistant, une personne louche, une situation inconfortable… dites non fermement. Si vous avez l’impression d’être en danger, d’être forcé à faire quelque chose ou que vous ne le sentez pas. Dites non. Ne vous laissez pas happer par une trop grande gentillesse ou votre naïveté.

Il faudra donc pratiquer un subtil mélange entre le oui et le non.

19) Levez-vous tôt

Un lever du soleil à Da Nang lors de mon trip en solo au Vietnam

Séance collective de yoga de bon matin à Da Nang (Vietnam)

Les couche-tard vont détester ce conseil, mais bon… je le trouve incontournable.

Réglez votre réveil pour vous réveiller avant tout le monde et profitez du lieu où vous êtes. Vraiment profiter.

Voici quelques avantages :

  • Les autres touristes sont absents (encore dans leurs lits)
  • Observation privilégiée de la vie locale
  • Profitez des lieux pour vous tout seul
  • Voir des choses inédites
  • Prendre de chouettes photos (lumière de l’aurore)
  • Voir le lever de soleil

Lorsque je vivais à Da Nang (Vietnam), j’allais parfois à la plage à 6H du matin (heure du lever du soleil). La première fois, j’ai halluciné ! D’abord, car le décor était splendide avec le soleil se levant au-dessus de la mer. Mais surtout par l’agitation de la plage : les Vietnamiens profitent de la fraicheur matinale pour faire leur sport, leur balade, leur yoga sur le sable. Il y avait des centaines de personnes. Alors que plus tard dans la journée, c’était vide.

Je me souviens aussi de la visite du site maya d’Uxmal. Arrivé à l’ouverture, j’ai pu déambuler une trentaine de minutes seul au milieu des pyramides et de la jungle. Moment incroyable.

Pas grand monde n’aime se lever tôt, mais parfois, ça en vaut la peine. Voyager seul vous permet de ne pas subir la paresse de vos compagnons, alors profitez-en.

20) Marchez !

Là encore, ne faites pas les fainéants. Prenez vos baskets et explorez une ville en marchant. Ou bien faites des randonnées si vous êtes à la campagne.

À moins d’être vraiment pressé par le temps, éviter les bus de touristes qui font le tour des attractions. Faites votre propre tour à pied ou explorez les quartiers moins touristiques.

Ce rythme lent permet d’observer vraiment ce qu’il se passe, d’interagir avec les gens, de prendre le temps. En plus, c’est bon pour la santé !

L’option vélo est aussi intéressante

21) Sortez des sentiers battus

Oui je sais, on rabâche cette expression tout le temps… mais c’est pour une bonne raison.

Si vous souhaitez vraiment connaitre un pays, il faut voir autre chose que les monuments et lieux touristiques. Ceux-ci sont parfois superficiels et les rapports avec les locaux trop axés sur une change financier, sont biaisés.

Allez là où les autres ne vont pas. Des lieux en dehors des guides ou bien des célèbres TOP 10 des choses à faire. Au moins pour essayer.

Le but est de vivre des expériences uniques.

D’ailleurs parfois il suffit juste de s’éloigner un tout petit peu pour vivre de chouette expérience. Je me souviens du site très visité d’Angkor (Cambodge) où les agences font le même circuit. J’avais loué un vélo afin d’être indépendant et surtout aller là où il y avait personne. Résultat, j’ai pu visiter des temples tout seul, discuter tranquillement avec des locaux et vraiment profiter du lieu sans avoir l’impression dans un cirque.

Podcast à écouter avec Laurent : Sortez des sentiers battus pour un voyage plus authentique

22) Mangez local !

Profitez de voyager seul pour goûter la street-food !

N’ayez pas peu de manger dans la rue !

C’est un conseil que vous devez suivre à tout prix !

Que vous voyagiez en solo ou non, il est indispensable de tester les plats locaux. Laissez les chaines de fast-food de côté et optez pour les petits restaurants et les stands de rues.

Imaginez :

  • Aller au Mexique et ne pas manger de tacos.
  • Ou ne pas gouter au Phở gà (soupe de nouilles avec du poulet) au Vietnam.
  • Ou bien des touristes étrangers en France n’essayant pas de manger du fromage avec une bonne baguette.

C’est de la folie, non ?

Bon, je dois vous avouer que parfois… ça va être bizarre, ou trop épicé, voire mauvais. Mais cela peut aussi être délicieux. Tentez le coup, vos papilles gustatives vous remercieront

Article à lire : Dépenser moins sur la nourriture en voyage

23) Installez-vous au comptoir

Lorsqu’on voyage seul, prendre un verre ou manger en solitaire à une table d’un restaurant… pour certains cela ne pose pas de problème, pour d’autres c’est l’angoisse totale ! Vous vous sentez observé, peut-être gêné et surement mal à l’aise. Je comprends.

Si c’est le cas, soit vous tentez de surmonter vos inquiétudes, soit vous optez pour la technique du comptoir. En vous installant au comptoir, vous vous sentirez moins seul, plus en confiance et vous pourrez discuter avec le barman/serveur.

Lorsque j’étais à Mérida (Mexique) en février 2019, j’ai débarqué dans un bar gigantesque où il y a des concerts. Le genre d’endroit où tu dois réserver une table et c’est un peu gênant d’arriver seul. Je me suis alors calé au comptoir et j’ai discuté avec le barman. 30 minutes après, je me suis fait des potes et ils m’ont invité à leurs tables ! (Les Mexicains sont vraiment cool)

24) Retournez dans le même café/restaurant

En voyage, je tombe parfois sur un café/restaurant/bar que j’adore. L’ambiance, la nourriture, les serveurs… tout est à mon goût. Au lieu de me prendre la tête à essayer des endroits différents tous les jours, je retourne au même endroit.

Je suis d’une assuré d’avoir une bonne expérience et j’ai la sensation de vivre comme un local. Je parle au gérant ou aux serveurs, j’ai mes petites habitudes et peut essayer toute la carte. Parfois, la qualité vaut mieux que la quantité.

Je me souviens avoir déniché un petit restaurant à Ubud (Indonésie) et la nourriture était tellement bonne et pas chère que j’y ai mangé tous les midis pendant une semaine !

25) N’ayez pas peur de demander

Vous êtes perdu ? Vous avez besoin de conseils ? Vous avez une envie particulière ?

Demandez !

Si vous avez besoin d’informations, demandez autour de vous que ce soit dans la rue, dans votre hôtel, dans un magasin. Qui n’aiderait pas un touriste perdu ? La plupart des gens sont bienveillants et veulent aider les autres, alors n’hésitez plus.

Il m’arrive souvent de demander un endroit où déjeuner. Qui ne soit pas cher et bon. Je l’ai fait à Guanajauto (Mexique) et on m’a indiqué un stand de rue qui vend des « gorditas ». Franchement après 4 mois de vie ici, je peux affirmer c’est les meilleures de la ville. Pour moins de 3€, j’ai un repas complet et délicieux.

26) Voyager seul : n’oubliez pas de prendre des photos

Prenez des photos lorsque vous voyagez seul

J’adore ce selfie dans les rizières du Vietnam !

Ça peut sembler bête, mais n’oubliez pas de prendre des photos durant votre voyage. Et quelques selfies à l’occasion. Ce n’est pas parce que vous voyagez en solo que vous ne pouvez pas partager votre aventure ou en garder des souvenirs pour plus tard.

J’ai tendance à prendre peu de photos. Mais lorsque je les regarde des années après, je suis toujours content de les voir. Pareil lorsque ce sont des compagnons de route qui m’en envoient après coup. Cela fait toujours plaisir.

En plus, vous n’avez plus besoin d’avoir un appareil photo dernier cri pour faire de jolis clichés, un smartphone suffit !

27) Sauvegardez vos photos

Dans la lignée du conseil précédent : arrangez-vous pour ne pas perdre vos photos ! Ça vous évitera de stresser.

Configurez une sauvegarde automatique de vos photos du téléphone, que ce soit sur Android ou iOS, c’est plutôt simple à faire. Et sauvegarder vos photos sur un ordinateur ou disque dur externe pour être sûr de les conserver.

28) Informez vos proches de vos déplacements

Comme vous voyagez seul, il faut idéalement qu’il y ait toujours une personne au courant de vos déplacements. En cas de problèmes, elle pourra se charger de vous aider ou le signaler aux autorités.

Puis en ce qui concerne vos proches (amis, famille), c’est toujours mieux s’ils savent où vous êtes et idéalement où vous logerez.

Pour ça, voici une petite astuce : créez un Google Doc (tableur) avec en première colonne, la date, en deuxième, la ville, en troisième votre logement et en quatrième les remarques (activité, compagnon de voyage…). Vous pouvez mettre à jour le document super facilement depuis un téléphone. Comme ça les gens qui possèdent le lien sauront où vous êtes.

D’une ça les rassure et de deux, cela ajoute un peu de sécurité pour vous, en cas de soucis.

29) Établissez une règle de contact avec parents

Dans la même veine du point précédent, il est important d’avoir quelques règles avec vos parents.

C’est dans le cas où ils s’inquiètent à mort pour vous et n’avaient pas du tout envie de vous voir partir seul.e. S’ils vous ont félicité pour votre départ, ils sont cool et vous pouvez passer au conseil suivant.

Avant de partir, déterminez la fréquence à laquelle vous allez leur parler et par quels moyens.

Par exemple :

  • Je t’envoie un message par whatsapp tous les soirs
  • Je t’appelle par Skype tous les dimanches soirs
  • Etc.

Il vaut mieux établir de bonnes règles que de vous engueuler avec eux alors que vous êtes à l’autre bout de la planète.

Imaginez que vos parents vous appellent tous les jours pour savoir où vous êtes. Le souci, c’est que parfois vous n’aurez pas de réseau, pas de batteries ou trop occupé à faire autre chose (cf conseil 35). Et bien ils vont s’inquiéter comme pas possible. Il vaut mieux prévenir que guérir.

C’est l’une des astuces que je donne dans le livre Oser Voyager en Solo.

30) Pour les ultras timides, utilisez la phrase magique

Si vous êtes très timide et que voyager en solo vous donne la frousse, vous pensez peut-être qu’il est impossible de parler à des inconnus.

Peu importe les conditions, vous pouvez toujours utiliser cette phrase pour briser la glace :

« Hi, where are you from ? »

Pour ceux qui dormaient en cours d’anglais au lycée, cela veut dire : « salut, d’où viens-tu ? »

Vous pouvez prononcer cette phrase à tout le monde, voyageurs comme locaux. 99% des gens vous répondrons, même s’ils sont originaires de la ville que vous visitez. Ensuite, entamez la discussion. S’il y a un bon feeling, continuez, sinon, essayez sur une autre personne.

31) Partez léger

Ce conseil peut s’appliquer à tout le monde, que vous partez seul ou en groupe.

Peu importe la durée de votre voyage, ne vous surchargez pas. N’emportez pas de choses superflues, mais que l’essentiel. Pas besoin de prendre 14 t-shirts pour 14 jours de voyages. 5 suffisent, vous les laverez durant le voyage. Si vous partez dans un endroit assez développé, pas la peine d’emporter toute votre pharmacie, vous trouverez ce qu’il faut sur place.

Au moment de faire votre sac/valise, demandez-vous si vous allez VRAIMENT utiliser l’objet/vêtement que vous emportez. Bien souvent, si vous vous dites « je prends ça au cas où… » c’est inutile.

En partant léger, vous vous sentirez serez plus libre et plus flexible.

32) Prenez les transports locaux

Prendre une jeepney en solo : une aventure en soi

La jeepney, ancienne jeep de l’armée américaine, est devenu le bus que tout le monde utilise aux Philippines

Les taxis c’est bien pratique, mais ce n’est pas comme ça que vous allez découvrir une ville.

Vous le savez déjà, il faut privilégier la marche pour vraiment explorer un endroit. Mais prendre le bus, le métro, le tuk-tuk, le téléférique, le bateau… permet de vous immerger dans le quotidien des gens. De découvrir la vraie vie.

Même si ce n’est pas forcément l’expérience la plus agréable, prendre le métro à Paris est indispensable pour comprendre le fonctionnement de la ville et de ses habitants. J’espère juste que les touristes ne prennent pas la ligne 13 à 18H en semaine…

33) Participez aux free walking tour

« Free walking tour » = Visite guidée à pied et gratuite.

Dans de nombreuses villes ou lieux touristiques, vous trouverez des visites guidées gratuites organisées par des locaux. D’une durée de quelques heures, vous arpenterez les lieux intéressants avec une explication du guide.

En plus de mieux connaitre une ville, vous pouvez rencontrer d’autres voyageurs comme vous et faire des rencontres intéressantes.

Même si la visite est gratuite, il est d’usage de laisser un pourboire au guide.

34) Évitez d’être bourré

Quand tu commences à boire de l’alcool d’un pistolet à eau, c’est pas bon signe ! (c’était à Boracay aux Philippines)

Aller boire des coups avec d’autres voyageurs fait partie des bonnes expériences en voyage. C’est courant que les soirées commencent en auberge et se finissent au bar du coin.

Par contre, attention à l’excès d’alcool. Franchement. Si vous êtes bourré, vous êtes vulnérable et cela devient dangereux pour sécurité (sans parler de la santé).

Même si vous êtes avec des gens sympas, vous ne les connaissez pas vraiment. De même pour l’environnement qui vous est inconnu. En tant que touriste, vous êtes une cible plus facile, alors bourré, cela devient un jeu d’enfant de vous voler.

Maitrisez-vous et assurez-vous de savoir comment rentrer dans votre logement : est-ce sécurisé de marcher ? Faut-il prendre un taxi ? Un Uber ? À quelle heure sont les derniers bus/métros ?

Même conseil pour la drogue, et faites attention, c’est interdit dans beaucoup de pays !

35) Apportez des préservatifs

Hé oui ! La santé avant tout !

En voyage, un sentiment de liberté s’empare de nous. Il est temps de se laisser aller à nos besoins primaux : le sexe.

Nul doute que vous allez rencontrer un tas de nouvelles personnes, faire la fête et peut-être vous adonner au plaisir du sexe. Tout cela est bien normal. La plupart des blogueurs n’en parlent pas, mais après 10 ans à travers le monde et avoir logé dans une centaine d’auberges de jeunesse, je peux vous l’assurer : les voyageurs sont sexuellement actifs !!

Alors, s’il vous plait, fille comme mec : utilisez des préservatifs.

Ça vous évitera de chopper des maladies aux noms louches (syphilis, chlamydia, gonorrhée, herpès) et d’éviter de déclencher une grossesse qui n’était pas prévue au programme !

Si vous êtes bourré et faites l’amour sans préservatifs, vous courrez à la catastrophe.

36) Participer aux activités organisées

Je vous recommande chaudement de prendre part à des excursions ou activités organisées. Il s’agit de l’occasion parfaite pour vous amuser et nouer des liens.

Quelques exemples : randonnée, plongée, cours de cuisine, pub crawl, visite de sites historiques, canoë …

Par exemple, je me souviens avoir fait une après-midi de VTT à San Gil (Colombie) et c’était génial. D’abord pour le sport, puis la vue incroyable des paysages et enfin les rencontres. Je me suis fait pote avec le gérant de l’entreprise et j’ai sympathisé avec 2 Américaines avec qui j’ai passé quelques jours ensuite.

37) Prenez part aux discussions et évènements

Bon je sais, quand on voyage seul, c’est parfois compliqué de se greffer aux discussions de groupe. C’est plus simple de rester en compagnie de son téléphone ou de son livre.

Mais scroller sur Instagram ou lire un bouquin, vous pouvez le faire chez vous !

En voyage, il faut tenter de nouvelles choses, parler à de nouvelles personnes. Sinon à quoi bon partir ?

Sortez de votre coquille et allez parler aux gens, même si c’est un peu difficile au début. Voyager seul n’est pas synonyme d’enfermement ou d’isolement.

38) Mais autorisez des périodes pour décompresser

Bon parfois, vous serez fatigué de parler à des inconnus. Cela m’arrive tout le temps. Je suis naturellement introverti et une fois que j’ai utilisé mon capital énergie pour socialiser dans la journée, je veux être seul.

Si vous êtes dans le même cas que moi, ne culpabilisez pas !

Décompressez à votre manière, puis retournez vers les autres quand vous serez prêt. Il faut être engageant et sociable, mais pas se forcer.

39) Soyez fier de votre histoire

En voyage, vous allez rencontrer des gens qui font des trucs de dingue : ils font le tour du monde, pratiquent des sports extrêmes, ont visité 100 pays, parlent 5 langues, etc.

Sachez que votre histoire compte tout autant, même si elle peut paraitre moins impressionnante.

Dés fois, rien que le fait de vivre en France va attirer la curiosité des gens. Certaines personnes voudront savoir où vous vivez, quels sont vos plats préférés, vos films français recommandés ou si vous aimez la tour Eiffel.

Bref, ne vous sous-estimez pas, vous avez des choses intéressantes à partager.

40) Téléchargez les applications utiles

Utilisez Google Trad quand on voyage en solo

Les traductions automatiques sont suffisantes pour se faire comprendre

Il y a des applications utiles pour les voyageurs, voici celles qui j’utilise souvent :

  • Google Maps ou Maps.me
  • Whatsaap/Messenger/Skype
  • Couchsurfing
  • Booking/Hostelworld/Airbnb
  • Uber ou service similaire
  • Google Traduction

Certains voyageurs utilisent aussi :

Par exemple au Vietnam, j’utilisais l’application « Grab » qui est une sorte d’Uber en Asie. En plus des voitures, on peut aussi commander un scooter qui nous transporte où l’on veut. Lors de mes premiers jours à Hanoi, c’était mon mode de transport préféré et j’ai pu découvrir la ville sur un deux-roue, derrière mon chauffeur (et ça ne coutait vraiment rien).

41) Ayez une copie de vos documents

Au minimum, je vous conseille d’avoir une photocopie de votre passeport. Ensuite, vous pouvez aussi photocopier votre carte d’identité, attestation d’assurance voyage, permis de conduire, etc.

Il est conseillé de laisser votre passeport en sécurité (hôtel, auberge) lorsque vous voyagez et de prendre avec vous une copie. En cas de contrôle de police, d’achat d’un billet de transport ou autre raison, vous pourrez le montrer.

En cas de vol, les procédures seront plus simples si vous avez une copie de vos documents.

42) N’attirez pas trop l’attention

Il est important de ne pas trop attirer l’attention sur vous lorsque vous voyagez seul. Il vous sera difficile de vous faire passer pour des locaux, alors autant ne pas en rajouter.

En étant seul, n’exhibez pas trop vos objets précieux, votre téléphone, votre appareil photo, etc.

Pourquoi ?

D’abord parce que serez une cible plus facile pour les pickpockets, dans les grands lieux touristiques. Et parce que dans les pays pauvres, c’est comme si vous « tentiez » les gens à vous voler.

À Paris ou Barcelone, les pickpockets ciblent les touristes, un peu perdus, la tête en l’air, l’appareil photo autour du cou. Et ce n’est pas moi que le dit… le Parisien annonce « des bandes organisées détroussent les touristes, cibles privilégiées ».

Évidemment le niveau de risque sera différent entre une visite du centre-ville de Bogota ou une randonnée dans les fjords norvégiens.

Il ne faut pas tomber dans la paranoïa, mais restez vigilants.

43) Ne prenez pas de risques inconsidérés

Voyager seul signifie que vous devez faireplus attention à votre sécurité

Durant mon road-trip à moto (Vietnam), je portais mon casque 100% du temps ! Les accidents sont malheureusement courants…

Toujours dans la thématique de la sécurité, soyez raisonnable lorsque vous partez seul.e en voyage, il y a parfois des risques qui ne vaillent pas la peine d’être pris.

Par exemple :

  • Louer un scooter et rouler sans casque
  • Partir en randonnée en pleine nature sans carte, guide, eau ou nourriture
  • Suivre des inconnus qui ne vous inspirent pas confiance
  • S’aventurer dans des zones interdites ou fortement déconseillées

Nous avons tous envie de dépasser nos limites ou de vivre des expériences inédites en voyage, mais faites quand même preuve de bon sens, et tout ira bien !

44) Gardez vos affaires en sécurité

Je ne pars jamais en voyage sans un cadenas (celui-ci est bien). Il me permet de ranger mes affaires précieuses dans un casier lorsque je suis en auberge de jeunesse ou de mettre partiellement en sécurité le contenu de mon sac dans n’importe quel logement.

Il y a aussi le pacsafe (avec un long câble) qui vous permet d’accrocher votre sac à un élément fixe afin qu’on vous ne le vole pas (modèle 1, modèle 2).

Dans tous les cas, soyez vigilant et réfléchissez toujours à la meilleure manière de sécuriser vos affaires. Surtout pour vos papiers, l’électronique ou objet de valeur.

J’utilise aussi une banane/ceinture de voyage invisible (similaire à celle-là) dans les endroits « chauds ».

45) Profitez des moments de solitude

« Connais toi, toi-même » disait Socrate.

Vous avez de la chance : voyager en solo est l’une des meilleures manières de passer du temps avec soi-même. Au lieu d’être toujours en train d’interagir avec les autres, vous aurez des moments de solitude, avec vous-même.

C’est une bonne chose !

Acceptez-le et profitez-en pour plonger à l’intérieur de vous, observez vos réactions, vos pensées et faire le point sur votre vie et vos envies. (Laissez votre téléphone de côté, ça aidera).

N’ayez pas peur d’être seul, c’est une bénédiction.

46) Suivez les conseils des locaux

TripAdvisor c’est bien, mais les locaux c’est encore mieux !

Bien souvent, si vous suivez uniquement les recommandations de guides de voyage ou tripadvisor (et consort), vous allez faire comme les autres touristes et être avec eux.

Les gens vivant sur place peuvent vous conseiller sur des endroits à visiter, des restaurants où manger ou des choses à faire qui sortent de la norme et sont parfois plus authentiques. Demandez et écoutez !

En plus de ça, il y a souvent des évènements dont vous ne pourrez avoir connaissance qu’en demandant aux gens.

Lors de mon voyage aux Philippines, j’allais souvent dans des soirées type « fête de village » et j’en garde des souvenirs incroyables. Les habitants sur place m’indiquaient où il y avait une fête à quelle date, impossible de trouver les informations autrement.

47) Écoutez votre instinct

Il est primordial de s'écouter lorsqu'on voyage en solo

Quelques minutes avant de plonger avec les requins aux Galapagos… Je flippais grave, mais au fond de moi je sentais que j’avais envie de le faire !

Voici surement le conseil le plus important lorsqu’il s’agit de voyager seul : écoutez-vous !

Écoutez votre instinct, vos intuitions, vos sentiments.

En voyageant seul, vous devez être fort, comptez sur vous-même et prendre les décisions qui vous paraissent les mieux adaptées. Si une situation vous remplit d’angoisse, passez votre chemin, si une personne vous met mal à l’aise, dites-lui au revoir et au contraire si un évènement vous rempli d’excitation, foncez !

Faites-vous confiance et vous vivrez un voyage extraordinaire !

* Voyager seul : Conseil bonus *

Bon, je n’allais pas vous quitter sans un dernier conseil bonus.

Il est très simple : partez !!

Je sais que voyager seul peut faire peur, mais vous devez vous lancer pour vraiment savoir si c’est un truc qui vous plait.

Que dit votre instinct ? De vous lancer ?

Tous ces conseils ne servent à rien si vous restez chez vous à lire des blogs et rêvasser d’ailleurs. Évitez de vous poser trop de questions et passez à l’action.

Achetez votre billet d’avion et filez !

À la fin d’Oser Voyager en Solo, je demande aux lecteurs d’acheter leur billet d’avion et de me l’envoyer par email… Certains le font !! Comme Laëticia qui est parti pour Dublin :

Elle a acheté son billet d'avion pour voyuager seule !

Derniers mots…

Un voyage en solo est une expérience.

Tout peut se passer comme prévu, mais tout peut aussi partir en cacahuète.

Mais une chose est sûre : vous sortirez grandi de ce voyage.

Vous en apprendrez beaucoup plus sur vous et sur le monde.

Quelle est l’alternative ?

Attendre qu’une personne daigne vous accompagner ? Vivre dans le dépit de ne pas réaliser vos rêves ? Réfléchir sans jamais passer à l’action ?

Vivez sans regret et tentez le coup !

Et si vous connaissez des personnes qui veulent partir en solo, partage-leur cet article !

Merci

– Michael

PS: si vous avez des conseils à ajouter, laissez un commentaire plus bas.

Livre : Oser Voyager en Solo

J’ai publié en novembre 2017 le livre Oser Voyager en Solo, disponible au format papier, ebook et PDF.

Ce livre parfait si vous avez envie de voyager seul.e, sans n’avoir jamais franchi le pas. ll vous permettra de surmonter vos peurs et angoisses de façon pratique pour vous offrir une aventure inoubliable.

Voici ce qu’en pense Gaëlle :

« Un bel ouvrage riche en expériences personnelles, en conseils pratiques, en interview de voyageurs solo expérimentés. On en ressort conquis et surtout ravis d’acquérir autant de bons plans et conseils. A tous les frileux ou frileuses du départ, à ceux ou celles qui souhaitent s’enrichir de bons conseils ou tout simplement à ceux qui souhaite une lecture agréable, ce livre est à lire absolument! »

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TLF 100 : Exceptionnel – Je réponds à vos questions (épisode FAQ)

Ce n’est pas un épisode comme les autres que je publie aujourd’hui… il s’agit du numéro 100 ! Cela fait 4 ans et demi que je fais ce podcast et nous atteignons un cap symbolique.

Si vous m’aviez dit que j’atteindrais 100 épisodes lorsque j’ai commencé à enregistrer des interviews, je ne vous aurais pas cru. L’aventure a commencé à Bali en 2014 et elle continue au Mexique en 2019 !

Un grand MERCI à toutes les personnes ayant écouté le podcast, celles qui m’ont laissé des avis et évidemment tous les invités. Sans vous, rien n’existerait.

Dans cet épisode exceptionnel, il n’y a pas d’invités. J’ai décidé de répondre en détail aux questions des auditeurs.

Nous allons parler des Balkans, de voyage à vélo, de visas lors d’un tour du monde, de reconversion professionnelle, d’études à l’étranger ou encore de mon budget voyage.

Écoutez tout de suite l’épisode (54 min) :

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